Nieztsche et le christianisme
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Nieztsche et le christianisme
Conférence donnée lors du colloque “Regards croisés sur notre identité” organisé par Academia Christiana en partenariat avec la revue Éléments, le samedi 26 octobre 2019 à Paris.
Enseignant à l’Institut catholique de Paris et spécialiste de Lucien Rebatet, Gilles de Beaupte s’intéresse particulièrement à l’antichristianisme ; notamment celui de Nietzsche, cet ennemi radical auquel certains chrétiens devraient se confronter pour l’intelligence et la purification de leur foi.
Ennemi implacable du christianisme, le philosophe allemand n’a pas son pareil pour détecter tout ce qui, au sein même de cette religion, n’est pas chrétien. Le christianisme, qu’il accuse d’être la plus grande corruption et le plus grand ennemi de la vie, s’est, selon lui, construite sur le ressentiment, cette envie de vengeance des êtres faibles, impuissants à assouvir cette vengeance. En se servant de la religion du Christ et à la suite de saint Paul, les faibles ont développé un verbalisme et nourri une illusion de la foi pour mieux esquiver la pratique et l’action… quand le Christ vivait au contraire totalement la parole. Seules les œuvres de l’amour peuvent sauver le christianisme. Si d’autres que Georges Bernanos aimeraient à rêver que « notre Église est l’Église des saints », il serait déjà bon qu’elle soit celle des vrais chrétiens.
Enseignant à l’Institut catholique de Paris et spécialiste de Lucien Rebatet, Gilles de Beaupte s’intéresse particulièrement à l’antichristianisme ; notamment celui de Nietzsche, cet ennemi radical auquel certains chrétiens devraient se confronter pour l’intelligence et la purification de leur foi.
Ennemi implacable du christianisme, le philosophe allemand n’a pas son pareil pour détecter tout ce qui, au sein même de cette religion, n’est pas chrétien. Le christianisme, qu’il accuse d’être la plus grande corruption et le plus grand ennemi de la vie, s’est, selon lui, construite sur le ressentiment, cette envie de vengeance des êtres faibles, impuissants à assouvir cette vengeance. En se servant de la religion du Christ et à la suite de saint Paul, les faibles ont développé un verbalisme et nourri une illusion de la foi pour mieux esquiver la pratique et l’action… quand le Christ vivait au contraire totalement la parole. Seules les œuvres de l’amour peuvent sauver le christianisme. Si d’autres que Georges Bernanos aimeraient à rêver que « notre Église est l’Église des saints », il serait déjà bon qu’elle soit celle des vrais chrétiens.
Merl1- Vénérable
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