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Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
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Ferdinand de Talmont
pivoine
Plaristes Evariste
Monsieur Trololo
Frère Barnabé
Vladimir de Volog
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Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Il est surprenant qu'il vienne à l'idée d'un jeune homme du XXIe siècle de vouloir rendre hommage à un monstre.
Pétain grand chef de guerre à Verdun : faux. Pétain complotant contre la République dès 1935 : vrai. Pétain complice des banques des financiers, des industriels pour que nous ayons Hitler plutôt que le Front Populaire : vrai. C’est vrai que ça méritait un éloge.
J’aime beaucoup le Président Macron. Dans cette période où l’on doit chaque soir passer la balayette sous son lit afin de débusquer le terroriste qui doit s’y cacher, avec lui on rigole. Macron c’est, recyclé, le vieux slogan publicitaire d’un grand magasin : « A tout instant il se passe quelque chose aux Galeries Lafayette ». Cette fois le Président a décidé de nous distraire avec Pétain. C’est inattendu, ça fait vieux monde... Mais tant pis. Après avoir fait la guerre aux Russes – par son émanation de RT France – il était logique qu’il louât le Maréchal ; que revoilà.
Pour être juste, car le temps est au certifié, à l’exact, au vérifié, à l’équitable, remarquons que ce malheureux Macron est mal entouré. Autour de lui s’ébat une nuée de jeunes gens qui ne l’aident guère. Paresseux ? Non. Mais le hasard fait que tous ces biens diplômés n’avaient qu’un seul livre d’histoire, et qu’ils ont fini de le colorier. Benalla aurait pu être un rempart en rendant, par l’écran de ses larges épaules, le discours pétainiste inaudible. Mais Benalla, « l’épaule droite », nous manque, j’espère que les prud’hommes vont le réintégrer.
Personne, au Palais, aucun vieux bouc intello, mariné dans le jus des archives, pour indiquer au Président l’emplacement des champs de mines. Et l’histoire de Pétain, son action, sa philosophie sont du TNT. Une bombe à retardement qu’il ne faut pas toucher, pas plus que le sarcophage de Tchernobyl. Réactiver le Maréchal ça pue, ça déchire, ça blesse, ça injurie, ça offense, ça ment, ça met plus de boue qu’une crue de l’Aude. En plus on se demande quelle raison peut-il y avoir de parler de ce sycophante ? Pourtant, sur le ton de l’ancien bon élève de troisième, certains prétendent :
« Mais il y a deux bouts au cadavre. Le très au poil des poilus, puis l’horreur de Montoire et des lois anti juives ». Eh non. Le Pétain c’est comme le merlu oublié l’avant-veille sur la table : tout est à jeter. Et que le président de l’Assemblée se nomme Ferrand n’est pas un argument ultime pour louer le Maréchal.
Il y a des lustres – et même des lampadaires, mon merveilleux ami Alain Riou journaliste à l’ancienne – c’est-à-dire ultramoderne – m’avait prêté un livre (qui m’a été ensuite volé) : « L’affaire Pétain », signé Cassius (j’ai appris plus tard que c’était là le pseudo du grand chercheur Henri Guillemin). Ce bouquin avait été publié en Suisse juste après la guerre. C’est dans ses pages que j’ai découvert l’envers d’une histoire qui n’était donc qu’un décor, du Potemkine. Celle qui a conduit la France à la catastrophe de 1940.
La véritable histoire, celle qui n’a pas été écrite à l’encre d’Epinal, nous dit que la défaite est le résultat d’un lent complot. Son ordre de mission, secret, s’inscrivait dans les petits papiers du Comité des Forges et ceux de son outil armé, la Cagoule : « Mieux vaut Hitler que le Front populaire ». Pétain, dans ce putsch, devait être notre Hitler, notre Mussolini, notre Franco français. Le guide gaulois au sein de l’Europe nouvelle. Etonnant pour un petit pépère, héros en retraite, qui, nous a-t-on claironné- n’a accepté le pouvoir qu’en faisant « don de sa personne à la France », pour nous « préserver du pire ».
J’ai ensuite potassé L’étrange défaite de Marc Bloch, un homme qui devrait être au Panthéon. Ou plutôt non. Puisqu’on y trouve maintenant un peu n’importe qui, au gré des livres lus à Emmanuel par sa grand-mère. Bloch fut historien, militant de la paix, torturé et assassiné par la Gestapo le 16 juin 1944.
Le fil de ce complot pétainiste est contenu dans l’ouvrage de Bloch écrit en 1940 mais publié six années plus tard. L’intellectuel résistant a déjà percé le mystère de la défaite d’une France qui, en 1939, avait « la première armée du monde ». Et Bloch de nous expliquer avec calme comment l’élite bancaire et la haute bourgeoise ont livré le pays aux nazis : pourquoi le Maréchal était là.
Le dernier clou dans le cercueil de cette histoire fausse comme un jeton, je l’ai planté en dévorant Le Choix de la défaite d’Annie Lacroix-Riz. Une femme à laquelle, en guise de pardon, Macron devrait envoyer une gerbe de fleurs. Les preuves sur Pétain étirant son crime sont, dans cette Bible, les notes secrètes, les rencontres cachées, les extraits de livres et de journaux, les télégrammes, les arrêtés et lois scélérats.
En lisant Lacroix-Riz, en devenant intime avec les bourreaux, on éprouve la honte rétroactive du complice. On devient le secrétaire, le greffier du complot de Laval et Pétain. Puisque ces deux-là ne se sont pas découverts en 1940, puisqu’ils ont préparé leur coup de l’Etat Français bien avant la débâcle. Ainsi c’est un comploteur factieux, un assassin de la République qui a pris le pouvoir. Pas du tout un maréchal gâteux, à moustaches, qui aimait les fleurs les chiens et prendre les petites filles sur ses genoux.
Maintenant, tordons le bâton de ce Pétain « héros de Verdun », qui a fait image d’Epinal dans la pensée du Président. En 1940, alors ministre des Colonies, Georges Mandel écrit : « C’est une erreur que de nommer Pétain au cabinet. Il était défaitiste durant la guerre. Je crois que nous allons vers un armistice. Sa présence en est une preuve ». Tiens, ça coûte pas cher et ça peut éviter des grosses bêtises, abonnons l’Elysée à la revue Historia.
Elle n’est pas de niveau universitaire mais écrit souvent juste. L’an dernier le magazine historique publie, sous la signature de Jean-Yves Le Naour, docteur en histoire, un article très clair intitulé : « Pétain l’imposture de Verdun ». Voilà. Au printemps, au moment de préparer les cérémonies de novembre, il suffisait de demander à Benalla (qui était encore au staff) de traverser la rue et de se procurer Historia. Pardon, cher docteur Le Naour, si je cite votre texte à la hache, il s’agit donc de Verdun en1916 :
« ...la situation qui se rétablit in extremis le 26 février ne doit rien à sa présence ni à ses ordres, mais au sacrifice des poilus, d’une part, et aux instructions du général de Castelnau... il multiplie les ordres : il y fait avancer le 20e corps, arrivé en renfort... le 26 février, l’offensive allemande est enrayée. Sans cette intervention énergique de Castelnau, la chute de la rive droite de la Meuse ...était inéluctable.
La vérité...Pétain attrape mal et se réveille le 26 avec une toux vive, une pneumonie pour les uns, une bronchite pour d’autres. Quoi qu’il en soit, il est contraint de garder le lit... On est, en tout cas, très loin de la légende de l’homme qui, par son seul charisme, redonne confiance à la troupe.
S’il est flatté par la presse, qui lui tresse des lauriers de papier, la raison est purement politique.
Les politiques, exaspérés par Joffre, en ont assez du « grand-père » et rêvent de s’en débarrasser...Le rapport avec Pétain ? En autorisant les éloges sur le général chargé de la défense de Verdun, le gouvernement est tout simplement en train de préparer un successeur à Joffre... Le portrait de Pétain paraît en couleurs dans L’Illustration, puis en noir et blanc dans Le Miroir.
Il s’attache en même temps les services des écrivains Henry Bordeaux et Louis Madeleine, ce qui démontre un sens aigu de la publicité. Passé du grade de colonel à celui de général d’armée en seulement deux ans, Pétain se sent pousser des ailes... La gloire de Pétain, qui apparaît en mars 1916, alors que la situation est toujours précaire, est donc une gloire fabriquée ».
Bon, c’est quand même un historien, un chercheur, docteur des Universités, qui écrit ça. Et grand merci à lui. Même si c’est moins bien qu’Éric Zemmour, notre Michelet de BFM University. Je n’ai pas évoqué le sort immonde des « mutins », ces révoltés que Pétain a fait fusiller à la chaîne, pour l’exemple. On ne fait pas Verdun sans aller à rebrousse poilus.
En 1925 ce héros au sourire si doux s’ennuie, et le Chemin des Dames épuise ses nuits. Pour mettre une claque à Lyautey, qui patine au nord du Maroc dans la guerre du Rif, on nomme Pétain à sa place. L’idole accepte, ce qui entraine la démission de son aide de camp, le colonel De Gaulle. Le Rif et ses bougnoules sont un double bonheur pour le Maréchal. La mano en la mano avec son compère fasciste, l’espagnol Antonio Primo de Ribera qui participe au carnage maghrébin pour le compte de Franco, Pétain et son frère d’armes utilisent des armes chimiques. En 1926 les pauvres rifains sont anéantis, Pétain a enfin gagné une guerre. « Chimie, vous avez dit chimie ? », heureusement que Macron n’a jamais appris ça...
Il aurait été foutu de donner l’ordre à nos frégates d’aller, à l’Ile d’Yeu, bombarder la tombe du Maréchal. Eloigné du rififi, le héros s’ennuie. Ses collègues maréchaux qui voient autour d’eux monter en pouvoir trop de rastaquouères plutôt rouges, proposent à Pétain de s’allier dans un projet de putsch. Peu soucieux de mettre son statut et sa statue en danger, il fait le sourd, ce qui est de son âge. Bénéfice, il apparait aux hommes politiques comme un « républicain ». Si bien qu’en 1934 il est adoubé dans le gouvernement Doumergue comme ministre de la Guerre.
A partir de cet instant il prépare la victoire de l’Allemagne. Il réduit d’un tiers les crédits alloués à la Défense, refuse la solution d’armée blindée proposée par De Gaulle. Ce choix est politiquement trop dangereux car il implique le recrutement de 40 000 mécaniciens a priori catalogués comme de la graine « rouge ». Après l’assassinat de Louis Barthou, qui prêche la nécessité vitale de signer une alliance avec l’URSS, c’est Pétain qui impose son compère Laval.
Alors, le Maréchal n’a plus aucun ennemi. Ni à droite ni à l’extrême droite. Il a aussi appui de ses amis synarques et son Laval en Sancho Pança : la fusée de l’Etat Français est sur sa rampe. Face à ces perspectives heureuses le patronat offre au Maréchal une très jolie villa à Villeneuve Loubet.
Les émeutes fascistes de 1934 ont, dans leur musette, le bâton de ce maréchal déjà prêt à l’offrande de lui-même. Ça ne marche pas et, retour du maudit bâton, voilà le Front populaire avec ses rouges de rouge et le « juif » Blum au gouvernement. Désormais militer aux côtés des nazis, des fascistes, c’est sauver la France de sa racaille cosmopolite.
Lors de son court passage comme ambassadeur de France à Madrid, Pétain a toutes les facilités pour pactiser avec les nazis, qui sont là, et les sbires de Mussolini qui sont là aussi. Dans les journaux, le Maréchal continue sa péroraison entamée en 1936 « La France est un bateau sans gouvernail ni pilote ». Il avance, lui et ses sponsors, les banques, les « 200 familles », ceux que l’existence de l’impôt indigne.
Il est surprenant qu'il vienne à l'idée d'un jeune homme du XXIe siècle de vouloir rendre hommage à un monstre.
Pétain grand chef de guerre à Verdun : faux. Pétain complotant contre la République dès 1935 : vrai. Pétain complice des banques des financiers, des industriels pour que nous ayons Hitler plutôt que le Front Populaire : vrai. C’est vrai que ça méritait un éloge.
J’aime beaucoup le Président Macron. Dans cette période où l’on doit chaque soir passer la balayette sous son lit afin de débusquer le terroriste qui doit s’y cacher, avec lui on rigole. Macron c’est, recyclé, le vieux slogan publicitaire d’un grand magasin : « A tout instant il se passe quelque chose aux Galeries Lafayette ». Cette fois le Président a décidé de nous distraire avec Pétain. C’est inattendu, ça fait vieux monde... Mais tant pis. Après avoir fait la guerre aux Russes – par son émanation de RT France – il était logique qu’il louât le Maréchal ; que revoilà.
Pour être juste, car le temps est au certifié, à l’exact, au vérifié, à l’équitable, remarquons que ce malheureux Macron est mal entouré. Autour de lui s’ébat une nuée de jeunes gens qui ne l’aident guère. Paresseux ? Non. Mais le hasard fait que tous ces biens diplômés n’avaient qu’un seul livre d’histoire, et qu’ils ont fini de le colorier. Benalla aurait pu être un rempart en rendant, par l’écran de ses larges épaules, le discours pétainiste inaudible. Mais Benalla, « l’épaule droite », nous manque, j’espère que les prud’hommes vont le réintégrer.
Personne, au Palais, aucun vieux bouc intello, mariné dans le jus des archives, pour indiquer au Président l’emplacement des champs de mines. Et l’histoire de Pétain, son action, sa philosophie sont du TNT. Une bombe à retardement qu’il ne faut pas toucher, pas plus que le sarcophage de Tchernobyl. Réactiver le Maréchal ça pue, ça déchire, ça blesse, ça injurie, ça offense, ça ment, ça met plus de boue qu’une crue de l’Aude. En plus on se demande quelle raison peut-il y avoir de parler de ce sycophante ? Pourtant, sur le ton de l’ancien bon élève de troisième, certains prétendent :
« Mais il y a deux bouts au cadavre. Le très au poil des poilus, puis l’horreur de Montoire et des lois anti juives ». Eh non. Le Pétain c’est comme le merlu oublié l’avant-veille sur la table : tout est à jeter. Et que le président de l’Assemblée se nomme Ferrand n’est pas un argument ultime pour louer le Maréchal.
Il y a des lustres – et même des lampadaires, mon merveilleux ami Alain Riou journaliste à l’ancienne – c’est-à-dire ultramoderne – m’avait prêté un livre (qui m’a été ensuite volé) : « L’affaire Pétain », signé Cassius (j’ai appris plus tard que c’était là le pseudo du grand chercheur Henri Guillemin). Ce bouquin avait été publié en Suisse juste après la guerre. C’est dans ses pages que j’ai découvert l’envers d’une histoire qui n’était donc qu’un décor, du Potemkine. Celle qui a conduit la France à la catastrophe de 1940.
La véritable histoire, celle qui n’a pas été écrite à l’encre d’Epinal, nous dit que la défaite est le résultat d’un lent complot. Son ordre de mission, secret, s’inscrivait dans les petits papiers du Comité des Forges et ceux de son outil armé, la Cagoule : « Mieux vaut Hitler que le Front populaire ». Pétain, dans ce putsch, devait être notre Hitler, notre Mussolini, notre Franco français. Le guide gaulois au sein de l’Europe nouvelle. Etonnant pour un petit pépère, héros en retraite, qui, nous a-t-on claironné- n’a accepté le pouvoir qu’en faisant « don de sa personne à la France », pour nous « préserver du pire ».
J’ai ensuite potassé L’étrange défaite de Marc Bloch, un homme qui devrait être au Panthéon. Ou plutôt non. Puisqu’on y trouve maintenant un peu n’importe qui, au gré des livres lus à Emmanuel par sa grand-mère. Bloch fut historien, militant de la paix, torturé et assassiné par la Gestapo le 16 juin 1944.
Le fil de ce complot pétainiste est contenu dans l’ouvrage de Bloch écrit en 1940 mais publié six années plus tard. L’intellectuel résistant a déjà percé le mystère de la défaite d’une France qui, en 1939, avait « la première armée du monde ». Et Bloch de nous expliquer avec calme comment l’élite bancaire et la haute bourgeoise ont livré le pays aux nazis : pourquoi le Maréchal était là.
Le dernier clou dans le cercueil de cette histoire fausse comme un jeton, je l’ai planté en dévorant Le Choix de la défaite d’Annie Lacroix-Riz. Une femme à laquelle, en guise de pardon, Macron devrait envoyer une gerbe de fleurs. Les preuves sur Pétain étirant son crime sont, dans cette Bible, les notes secrètes, les rencontres cachées, les extraits de livres et de journaux, les télégrammes, les arrêtés et lois scélérats.
En lisant Lacroix-Riz, en devenant intime avec les bourreaux, on éprouve la honte rétroactive du complice. On devient le secrétaire, le greffier du complot de Laval et Pétain. Puisque ces deux-là ne se sont pas découverts en 1940, puisqu’ils ont préparé leur coup de l’Etat Français bien avant la débâcle. Ainsi c’est un comploteur factieux, un assassin de la République qui a pris le pouvoir. Pas du tout un maréchal gâteux, à moustaches, qui aimait les fleurs les chiens et prendre les petites filles sur ses genoux.
Maintenant, tordons le bâton de ce Pétain « héros de Verdun », qui a fait image d’Epinal dans la pensée du Président. En 1940, alors ministre des Colonies, Georges Mandel écrit : « C’est une erreur que de nommer Pétain au cabinet. Il était défaitiste durant la guerre. Je crois que nous allons vers un armistice. Sa présence en est une preuve ». Tiens, ça coûte pas cher et ça peut éviter des grosses bêtises, abonnons l’Elysée à la revue Historia.
Elle n’est pas de niveau universitaire mais écrit souvent juste. L’an dernier le magazine historique publie, sous la signature de Jean-Yves Le Naour, docteur en histoire, un article très clair intitulé : « Pétain l’imposture de Verdun ». Voilà. Au printemps, au moment de préparer les cérémonies de novembre, il suffisait de demander à Benalla (qui était encore au staff) de traverser la rue et de se procurer Historia. Pardon, cher docteur Le Naour, si je cite votre texte à la hache, il s’agit donc de Verdun en1916 :
« ...la situation qui se rétablit in extremis le 26 février ne doit rien à sa présence ni à ses ordres, mais au sacrifice des poilus, d’une part, et aux instructions du général de Castelnau... il multiplie les ordres : il y fait avancer le 20e corps, arrivé en renfort... le 26 février, l’offensive allemande est enrayée. Sans cette intervention énergique de Castelnau, la chute de la rive droite de la Meuse ...était inéluctable.
La vérité...Pétain attrape mal et se réveille le 26 avec une toux vive, une pneumonie pour les uns, une bronchite pour d’autres. Quoi qu’il en soit, il est contraint de garder le lit... On est, en tout cas, très loin de la légende de l’homme qui, par son seul charisme, redonne confiance à la troupe.
S’il est flatté par la presse, qui lui tresse des lauriers de papier, la raison est purement politique.
Les politiques, exaspérés par Joffre, en ont assez du « grand-père » et rêvent de s’en débarrasser...Le rapport avec Pétain ? En autorisant les éloges sur le général chargé de la défense de Verdun, le gouvernement est tout simplement en train de préparer un successeur à Joffre... Le portrait de Pétain paraît en couleurs dans L’Illustration, puis en noir et blanc dans Le Miroir.
Il s’attache en même temps les services des écrivains Henry Bordeaux et Louis Madeleine, ce qui démontre un sens aigu de la publicité. Passé du grade de colonel à celui de général d’armée en seulement deux ans, Pétain se sent pousser des ailes... La gloire de Pétain, qui apparaît en mars 1916, alors que la situation est toujours précaire, est donc une gloire fabriquée ».
Bon, c’est quand même un historien, un chercheur, docteur des Universités, qui écrit ça. Et grand merci à lui. Même si c’est moins bien qu’Éric Zemmour, notre Michelet de BFM University. Je n’ai pas évoqué le sort immonde des « mutins », ces révoltés que Pétain a fait fusiller à la chaîne, pour l’exemple. On ne fait pas Verdun sans aller à rebrousse poilus.
En 1925 ce héros au sourire si doux s’ennuie, et le Chemin des Dames épuise ses nuits. Pour mettre une claque à Lyautey, qui patine au nord du Maroc dans la guerre du Rif, on nomme Pétain à sa place. L’idole accepte, ce qui entraine la démission de son aide de camp, le colonel De Gaulle. Le Rif et ses bougnoules sont un double bonheur pour le Maréchal. La mano en la mano avec son compère fasciste, l’espagnol Antonio Primo de Ribera qui participe au carnage maghrébin pour le compte de Franco, Pétain et son frère d’armes utilisent des armes chimiques. En 1926 les pauvres rifains sont anéantis, Pétain a enfin gagné une guerre. « Chimie, vous avez dit chimie ? », heureusement que Macron n’a jamais appris ça...
Il aurait été foutu de donner l’ordre à nos frégates d’aller, à l’Ile d’Yeu, bombarder la tombe du Maréchal. Eloigné du rififi, le héros s’ennuie. Ses collègues maréchaux qui voient autour d’eux monter en pouvoir trop de rastaquouères plutôt rouges, proposent à Pétain de s’allier dans un projet de putsch. Peu soucieux de mettre son statut et sa statue en danger, il fait le sourd, ce qui est de son âge. Bénéfice, il apparait aux hommes politiques comme un « républicain ». Si bien qu’en 1934 il est adoubé dans le gouvernement Doumergue comme ministre de la Guerre.
A partir de cet instant il prépare la victoire de l’Allemagne. Il réduit d’un tiers les crédits alloués à la Défense, refuse la solution d’armée blindée proposée par De Gaulle. Ce choix est politiquement trop dangereux car il implique le recrutement de 40 000 mécaniciens a priori catalogués comme de la graine « rouge ». Après l’assassinat de Louis Barthou, qui prêche la nécessité vitale de signer une alliance avec l’URSS, c’est Pétain qui impose son compère Laval.
Alors, le Maréchal n’a plus aucun ennemi. Ni à droite ni à l’extrême droite. Il a aussi appui de ses amis synarques et son Laval en Sancho Pança : la fusée de l’Etat Français est sur sa rampe. Face à ces perspectives heureuses le patronat offre au Maréchal une très jolie villa à Villeneuve Loubet.
Les émeutes fascistes de 1934 ont, dans leur musette, le bâton de ce maréchal déjà prêt à l’offrande de lui-même. Ça ne marche pas et, retour du maudit bâton, voilà le Front populaire avec ses rouges de rouge et le « juif » Blum au gouvernement. Désormais militer aux côtés des nazis, des fascistes, c’est sauver la France de sa racaille cosmopolite.
Lors de son court passage comme ambassadeur de France à Madrid, Pétain a toutes les facilités pour pactiser avec les nazis, qui sont là, et les sbires de Mussolini qui sont là aussi. Dans les journaux, le Maréchal continue sa péroraison entamée en 1936 « La France est un bateau sans gouvernail ni pilote ». Il avance, lui et ses sponsors, les banques, les « 200 familles », ceux que l’existence de l’impôt indigne.
Dernière édition par Volog le Jeu 9 Sep 2021 - 23:46, édité 2 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
C'est la stricte vérité.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
pour que ce soit la strict vérité ,il ne faudrait pas qu"il y ai des contradicteurs historique !!!Volog a écrit:C'est la stricte vérité.
par exemple il est souvent dit que pétain était le bouclier de la France et charles de gaulle le glaive , bref l'un avec l'autre et non pas l'un sans l'autre = en tandem stratégique étant tout les deux des officiers militaire de stratège et étaient proche (se côtoyaient ) !!
Frère Barnabé- Vénérable
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Localisation : saint Etienne
Monsieur Trololo aime ce message
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Charles de Gaulle poursuit sa carrière militaire sous la protection de Pétain, dans un premier temps.
En 1924, à l'occasion d'une visite à l'École de guerre, Pétain s'étonne de la faiblesse des notes attribuées à de Gaulle. Ses professeurs appréciaient peu l'indépendance de celui-ci, trait de caractère qu'il partageait avec Pétain. L'intervention de Pétain a probablement conduit à une rectification à la hausse desdites notes47.
En 1925, il est détaché à l'état-major de Philippe Pétain, vice-président du Conseil supérieur de la Guerre. Celui-ci l'impose comme conférencier à l'École de guerre et lui demande de préparer la rédaction d'un ouvrage sur l'histoire du soldat. En 1927, en présence de Pétain, il présente à l'École de guerre trois conférences remarquées, respectivement intitulées : « L'action de guerre et le chef », « Du caractère », et enfin « Du prestige ».
Monsieur Trololo- Vénérable
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Date d'inscription : 03/08/2021
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
La thèse du bouclier et de l'épée, parfois appelée thèse du glaive et du bouclier est une thèse présentant, après l'Occupation, le général de Gaulle et le maréchal Pétain agissant tacitement de concert pour défendre la France, le second étant le « bouclier » préservant la France au maximum, y compris par une politique de collaboration (qui n’est dans cette thèse que simulée) en attendant que l'« épée » (de Gaulle) soit suffisamment forte pour vaincre l’Allemagne naziaPOTRE a écrit:pour que ce soit la strict vérité ,il ne faudrait pas qu"il y ai des contradicteurs historique !!!Volog a écrit:C'est la stricte vérité.
par exemple il est souvent dit que pétain était le bouclier de la France et charles de gaulle le glaive , bref l'un avec l'autre et non pas l'un sans l'autre = en tandem stratégique étant tout les deux des officiers militaire de stratège et étaient proche (se côtoyaient ) !!
Frère Barnabé- Vénérable
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Localisation : saint Etienne
Monsieur Trololo aime ce message
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Meh Weygand Huntzinger etc... Il y avait de la concurence.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Avec une armée française en déroute les politiciens de la IIIeme avaient besoin de quelqu'un pour faire face au désastre et demander l'armistice.
Il leur fallait un maréchal de 14 18.Il en restait un c'était Pétain
Pendant deux ans Vichy avait toute sa légitimité
C'est en Novembre 42 avec l'occupation de la zone libre que Pétain aurait du se retirer voire de rejoindre les alliés
Il leur fallait un maréchal de 14 18.Il en restait un c'était Pétain
Pendant deux ans Vichy avait toute sa légitimité
C'est en Novembre 42 avec l'occupation de la zone libre que Pétain aurait du se retirer voire de rejoindre les alliés
pivoine- Disciple
- Messages : 40
Date d'inscription : 09/08/2021
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
aPOTRE a écrit:pour que ce soit la strict vérité ,il ne faudrait pas qu"il y ai des contradicteurs historique !!!Volog a écrit:C'est la stricte vérité.
par exemple il est souvent dit que pétain était le bouclier de la France et charles de gaulle le glaive , bref l'un avec l'autre et non pas l'un sans l'autre = en tandem stratégique étant tout les deux des officiers militaire de stratège et étaient proche (se côtoyaient ) !!
La théorie du «glaive et du bouclier» participe de la propagande pétainiste des années 50.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Depuis les années 70 et l’ouverture des archives allemandes cette théorie ne tient plus !
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
c'est plus qu'une propagande , c'est son témoignage devant la haute cour de justice , que même charles de gaulle ne l'a pas démenti !!!pétain n'est pas un menteur selon moi , un militaire de carrière et de sa réputation tiend à la vérité et la dignité, et préfère mourir dans la vérité que dans le mensonge ,et donc de bonne foi!!!Volog a écrit:aPOTRE a écrit:pour que ce soit la strict vérité ,il ne faudrait pas qu"il y ai des contradicteurs historique !!!Volog a écrit:C'est la stricte vérité.
par exemple il est souvent dit que pétain était le bouclier de la France et charles de gaulle le glaive , bref l'un avec l'autre et non pas l'un sans l'autre = en tandem stratégique étant tout les deux des officiers militaire de stratège et étaient proche (se côtoyaient ) !!
La théorie du «glaive et du bouclier» participe de la propagande pétainiste des années 50.
Frère Barnabé- Vénérable
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Localisation : saint Etienne
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
pivoine a écrit:Avec une armée française en déroute les politiciens de la IIIeme avaient besoin de quelqu'un pour faire face au désastre et demander l'armistice.
Il leur fallait un maréchal de 14 18.Il en restait un c'était Pétain
Pendant deux ans Vichy avait toute sa légitimité
C'est en Novembre 42 avec l'occupation de la zone libre que Pétain aurait du se retirer voire de rejoindre les alliés
je pense qu'il ne voulait pas que l'armée conventionel française soit aux mains des allemands ,aussi de conserver le protectorat de certains pays en afrique sous vichy , et ne pas les livrer au allemands et italiens , car dans ce cas la fuite n'aurait pas été perçu comme résistance ,mais désertion et donc en lâche et déserteur !
Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, l'Afrique du Nord française (départements d'Algérie, protectorats du Maroc et de la Tunisie) s'était placée sous l'autorité du gouvernement de Vichy,
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Plaristes a écrit:Depuis les années 70 et l’ouverture des archives allemandes cette théorie ne tient plus !
Mais ça n'a jamais tenu, c'était de la propagande pro pétain, sauf pour ceux qui réclament encore sa réhabilitation.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Ça a tenu car de Gaulle a refusé d'épurer :
7:00 le débat avec le résistant.
7:00 le débat avec le résistant.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
posez vous la question , surPlaristes a écrit:Ça a tenu car de Gaulle a refusé d'épurer :
7:00 le débat avec le résistant.
de Gaulle fit fleurir sa tombe chaque 11 Novembre
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Volog a écrit:Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Il est surprenant qu'il vienne à l'idée d'un jeune homme du XXIe siècle de vouloir rendre hommage à un monstre.
Pétain grand chef de guerre à Verdun : faux. Pétain complotant contre la République dès 1935 : vrai. Pétain complice des banques des financiers, des industriels pour que nous ayons Hitler plutôt que le Front Populaire : vrai. C’est vrai que ça méritait un éloge.
J’aime beaucoup le Président Macron. Dans cette période où l’on doit chaque soir passer la balayette sous son lit afin de débusquer le terroriste qui doit s’y cacher, avec lui on rigole. Macron c’est, recyclé, le vieux slogan publicitaire d’un grand magasin : « A tout instant il se passe quelque chose aux Galeries Lafayette ». Cette fois le Président a décidé de nous distraire avec Pétain. C’est inattendu, ça fait vieux monde... Mais tant pis. Après avoir fait la guerre aux Russes – par son émanation de RT France – il était logique qu’il louât le Maréchal ; que revoilà.
Pour être juste, car le temps est au certifié, à l’exact, au vérifié, à l’équitable, remarquons que ce malheureux Macron est mal entouré. Autour de lui s’ébat une nuée de jeunes gens qui ne l’aident guère. Paresseux ? Non. Mais le hasard fait que tous ces biens diplômés n’avaient qu’un seul livre d’histoire, et qu’ils ont fini de le colorier. Benalla aurait pu être un rempart en rendant, par l’écran de ses larges épaules, le discours pétainiste inaudible. Mais Benalla, « l’épaule droite », nous manque, j’espère que les prud’hommes vont le réintégrer.
Personne, au Palais, aucun vieux bouc intello, mariné dans le jus des archives, pour indiquer au Président l’emplacement des champs de mines. Et l’histoire de Pétain, son action, sa philosophie sont du TNT. Une bombe à retardement qu’il ne faut pas toucher, pas plus que le sarcophage de Tchernobyl. Réactiver le Maréchal ça pue, ça déchire, ça blesse, ça injurie, ça offense, ça ment, ça met plus de boue qu’une crue de l’Aude. En plus on se demande quelle raison peut-il y avoir de parler de ce sycophante ? Pourtant, sur le ton de l’ancien bon élève de troisième, certains prétendent :
« Mais il y a deux bouts au cadavre. Le très au poil des poilus, puis l’horreur de Montoire et des lois anti juives ». Eh non. Le Pétain c’est comme le merlu oublié l’avant-veille sur la table : tout est à jeter. Et que le président de l’Assemblée se nomme Ferrand n’est pas un argument ultime pour louer le Maréchal.
Il y a des lustres – et même des lampadaires, mon merveilleux ami Alain Riou journaliste à l’ancienne – c’est-à-dire ultramoderne – m’avait prêté un livre (qui m’a été ensuite volé) : « L’affaire Pétain », signé Cassius (j’ai appris plus tard que c’était là le pseudo du grand chercheur Henri Guillemin). Ce bouquin avait été publié en Suisse juste après la guerre. C’est dans ses pages que j’ai découvert l’envers d’une histoire qui n’était donc qu’un décor, du Potemkine. Celle qui a conduit la France à la catastrophe de 1940.
La véritable histoire, celle qui n’a pas été écrite à l’encre d’Epinal, nous dit que la défaite est le résultat d’un lent complot. Son ordre de mission, secret, s’inscrivait dans les petits papiers du Comité des Forges et ceux de son outil armé, la Cagoule : « Mieux vaut Hitler que le Front populaire ». Pétain, dans ce putsch, devait être notre Hitler, notre Mussolini, notre Franco français. Le guide gaulois au sein de l’Europe nouvelle. Etonnant pour un petit pépère, héros en retraite, qui, nous a-t-on claironné- n’a accepté le pouvoir qu’en faisant « don de sa personne à la France », pour nous « préserver du pire ».
J’ai ensuite potassé L’étrange défaite de Marc Bloch, un homme qui devrait être au Panthéon. Ou plutôt non. Puisqu’on y trouve maintenant un peu n’importe qui, au gré des livres lus à Emmanuel par sa grand-mère. Bloch fut historien, militant de la paix, torturé et assassiné par la Gestapo le 16 juin 1944.
Le fil de ce complot pétainiste est contenu dans l’ouvrage de Bloch écrit en 1940 mais publié six années plus tard. L’intellectuel résistant a déjà percé le mystère de la défaite d’une France qui, en 1939, avait « la première armée du monde ». Et Bloch de nous expliquer avec calme comment l’élite bancaire et la haute bourgeoise ont livré le pays aux nazis : pourquoi le Maréchal était là.
Le dernier clou dans le cercueil de cette histoire fausse comme un jeton, je l’ai planté en dévorant Le Choix de la défaite d’Annie Lacroix-Riz. Une femme à laquelle, en guise de pardon, Macron devrait envoyer une gerbe de fleurs. Les preuves sur Pétain étirant son crime sont, dans cette Bible, les notes secrètes, les rencontres cachées, les extraits de livres et de journaux, les télégrammes, les arrêtés et lois scélérats.
En lisant Lacroix-Riz, en devenant intime avec les bourreaux, on éprouve la honte rétroactive du complice. On devient le secrétaire, le greffier du complot de Laval et Pétain. Puisque ces deux-là ne se sont pas découverts en 1940, puisqu’ils ont préparé leur coup de l’Etat Français bien avant la débâcle. Ainsi c’est un comploteur factieux, un assassin de la République qui a pris le pouvoir. Pas du tout un maréchal gâteux, à moustaches, qui aimait les fleurs les chiens et prendre les petites filles sur ses genoux.
Maintenant, tordons le bâton de ce Pétain « héros de Verdun », qui a fait image d’Epinal dans la pensée du Président. En 1940, alors ministre des Colonies, Georges Mandel écrit : « C’est une erreur que de nommer Pétain au cabinet. Il était défaitiste durant la guerre. Je crois que nous allons vers un armistice. Sa présence en est une preuve ». Tiens, ça coûte pas cher et ça peut éviter des grosses bêtises, abonnons l’Elysée à la revue Historia.
Elle n’est pas de niveau universitaire mais écrit souvent juste. L’an dernier le magazine historique publie, sous la signature de Jean-Yves Le Naour, docteur en histoire, un article très clair intitulé : « Pétain l’imposture de Verdun ». Voilà. Au printemps, au moment de préparer les cérémonies de novembre, il suffisait de demander à Benalla (qui était encore au staff) de traverser la rue et de se procurer Historia. Pardon, cher docteur Le Naour, si je cite votre texte à la hache, il s’agit donc de Verdun en1916 :
« ...la situation qui se rétablit in extremis le 26 février ne doit rien à sa présence ni à ses ordres, mais au sacrifice des poilus, d’une part, et aux instructions du général de Castelnau... il multiplie les ordres : il y fait avancer le 20e corps, arrivé en renfort... le 26 février, l’offensive allemande est enrayée. Sans cette intervention énergique de Castelnau, la chute de la rive droite de la Meuse ...était inéluctable.
La vérité...Pétain attrape mal et se réveille le 26 avec une toux vive, une pneumonie pour les uns, une bronchite pour d’autres. Quoi qu’il en soit, il est contraint de garder le lit... On est, en tout cas, très loin de la légende de l’homme qui, par son seul charisme, redonne confiance à la troupe.
S’il est flatté par la presse, qui lui tresse des lauriers de papier, la raison est purement politique.
Les politiques, exaspérés par Joffre, en ont assez du « grand-père » et rêvent de s’en débarrasser...Le rapport avec Pétain ? En autorisant les éloges sur le général chargé de la défense de Verdun, le gouvernement est tout simplement en train de préparer un successeur à Joffre... Le portrait de Pétain paraît en couleurs dans L’Illustration, puis en noir et blanc dans Le Miroir.
Il s’attache en même temps les services des écrivains Henry Bordeaux et Louis Madeleine, ce qui démontre un sens aigu de la publicité. Passé du grade de colonel à celui de général d’armée en seulement deux ans, Pétain se sent pousser des ailes... La gloire de Pétain, qui apparaît en mars 1916, alors que la situation est toujours précaire, est donc une gloire fabriquée ».
Bon, c’est quand même un historien, un chercheur, docteur des Universités, qui écrit ça. Et grand merci à lui. Même si c’est moins bien qu’Éric Zemmour, notre Michelet de BFM University. Je n’ai pas évoqué le sort immonde des « mutins », ces révoltés que Pétain a fait fusiller à la chaîne, pour l’exemple. On ne fait pas Verdun sans aller à rebrousse poilus.
En 1925 ce héros au sourire si doux s’ennuie, et le Chemin des Dames épuise ses nuits. Pour mettre une claque à Lyautey, qui patine au nord du Maroc dans la guerre du Rif, on nomme Pétain à sa place. L’idole accepte, ce qui entraine la démission de son aide de camp, le colonel De Gaulle. Le Rif et ses bougnoules sont un double bonheur pour le Maréchal. La mano en la mano avec son compère fasciste, l’espagnol Antonio Primo de Ribera qui participe au carnage maghrébin pour le compte de Franco, Pétain et son frère d’armes utilisent des armes chimiques. En 1926 les pauvres rifains sont anéantis, Pétain a enfin gagné une guerre. « Chimie, vous avez dit chimie ? », heureusement que Macron n’a jamais appris ça...
Il aurait été foutu de donner l’ordre à nos frégates d’aller, à l’Ile d’Yeu, bombarder la tombe du Maréchal. Eloigné du rififi, le héros s’ennuie. Ses collègues maréchaux qui voient autour d’eux monter en pouvoir trop de rastaquouères plutôt rouges, proposent à Pétain de s’allier dans un projet de putsch. Peu soucieux de mettre son statut et sa statue en danger, il fait le sourd, ce qui est de son âge. Bénéfice, il apparait aux hommes politiques comme un « républicain ». Si bien qu’en 1934 il est adoubé dans le gouvernement Doumergue comme ministre de la Guerre.
A partir de cet instant il prépare la victoire de l’Allemagne. Il réduit d’un tiers les crédits alloués à la Défense, refuse la solution d’armée blindée proposée par De Gaulle. Ce choix est politiquement trop dangereux car il implique le recrutement de 40 000 mécaniciens a priori catalogués comme de la graine « rouge ». Après l’assassinat de Louis Barthou, qui prêche la nécessité vitale de signer une alliance avec l’URSS, c’est Pétain qui impose son compère Laval.
Alors, le Maréchal n’a plus aucun ennemi. Ni à droite ni à l’extrême droite. Il a aussi appui de ses amis synarques et son Laval en Sancho Pança : la fusée de l’Etat Français est sur sa rampe. Face à ces perspectives heureuses le patronat offre au Maréchal une très jolie villa à Villeneuve Loubet.
Les émeutes fascistes de 1934 ont, dans leur musette, le bâton de ce maréchal déjà prêt à l’offrande de lui-même. Ça ne marche pas et, retour du maudit bâton, voilà le Front populaire avec ses rouges de rouge et le « juif » Blum au gouvernement. Désormais militer aux côtés des nazis, des fascistes, c’est sauver la France de sa racaille cosmopolite.
Lors de son court passage comme ambassadeur de France à Madrid, Pétain a toutes les facilités pour pactiser avec les nazis, qui sont là, et les sbires de Mussolini qui sont là aussi. Dans les journaux, le Maréchal continue sa péroraison entamée en 1936 « La France est un bateau sans gouvernail ni pilote ». Il avance, lui et ses sponsors, les banques, les « 200 familles », ceux que l’existence de l’impôt indigne.
Le reste ? C’est un tout plus connu.
En juin 1940 le croupion d’un Parlement de lâches vote les pleins pouvoirs à Pétain. La milice, les rafles, les tortures, les tueries, la trahison, l’indignité forment un quotidien qui est son essence et son existence.
Entre deux siestes, il rectifie de sa petite main blanche le projet de « Statut des juifs ». Qu’il rature afin de rendre encore plus grand le crime.
Le 24 octobre 1940, à Montoire, en serrant la main d’Hitler il signe le pacte de leur association de criminels.
En résumé, voilà le monument inhumain, l’homme sans qualités qu’Emmanuel Macron a célébré lors des hommages de Verdun.
C’est une faute d’attention. Et un bégaiement : François Mitterrand s’est fait décorer de la Francique par Pétain, et par inadvertance.
Jacques-Marie BOURGET
https://blogs.mediapart.fr/jacques-marie-bourget/blog/101118/petain-la-vie-dun-salaud-et-la-persistance-des-ordures
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Volog a écrit:C'est la stricte vérité.
Merci de cette précision d'importance, sans laquelle j'aurais juré que tout ceci n'était qu'un tissu de calembredaines.
_________________
Ferdinand de Talmont- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Prince a écrit:Volog a écrit:C'est la stricte vérité.
Merci de cette précision d'importance, sans laquelle j'aurais juré que tout ceci n'était qu'un tissu de calembredaines.
Je n'ai pas pour habitude de poster des conneries.
Mais je comprends que ceux qui souhaitent la réhabilitation de ce traitre, s'agitent dans tous les sens.
L'extrême droite a toujours soutenu le régime de vichy et la collaboration avec les nazis.
Le Pen : «l'occupation n'a pas été aussi inhumaine».
Il jette un voile rose sur la période vert-de-gris.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
on ne soutient pas le régime contraint et forcé à Pétain, par les nazis et hitler !Volog a écrit:Prince a écrit:Volog a écrit:C'est la stricte vérité.
Merci de cette précision d'importance, sans laquelle j'aurais juré que tout ceci n'était qu'un tissu de calembredaines.
Je n'ai pas pour habitude de poster des conneries.
Mais je comprends que ceux qui souhaitent la réhabilitation de ce traitre, s'agitent dans tous les sens.
L'extrême droite a toujours soutenu le régime de vichy et la collaboration avec les nazis.
Le Pen : «l'occupation n'a pas été aussi inhumaine».
Il jette un voile rose sur la période vert-de-gris.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
aPOTRE, tu savais que la plus part des entreprises capitalistes qui ont collaboré n'ont pas reçu de pression ni de Vichy ni d'Hitler?
La plus part de ces collaborations sont des correspondances et contrat entreprise privées à entreprises privées, avec des fusions entre sociétés aranysés (avec compte en Suisse bien entendu..).
L'image qu'on a de l'occupation est erronée.
Les archives Allemandes montrent que Pétain a dépassé les attentes d'Hitler.
La plus part de ces collaborations sont des correspondances et contrat entreprise privées à entreprises privées, avec des fusions entre sociétés aranysés (avec compte en Suisse bien entendu..).
L'image qu'on a de l'occupation est erronée.
Les archives Allemandes montrent que Pétain a dépassé les attentes d'Hitler.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
n'est ce pas plutot de laval , que pétain l'avait fait arrèté , et ensuite hitler donna l'ordre de le libérer pour appliquer la politique naziste , bref dépassant pétain à ce moment là ???Plaristes a écrit:aPOTRE, tu savais que la plus part des entreprises capitalistes qui ont collaboré n'ont pas reçu de pression ni de Vichy ni d'Hitler?
La plus part de ces collaborations sont des correspondances et contrat entreprise privées à entreprises privées, avec des fusions entre sociétés aranysés (avec compte en Suisse bien entendu..).
L'image qu'on a de l'occupation est erronée.
Les archives Allemandes montrent que Pétain a dépassé les attentes d'Hitler.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Laval était un rival rien de plus....
En faîtes les collabos n'étaient pas unis c'étaient des personnes égoïstes et assoiffés de pouvoir, profitant de l'occasion pour faire carrière au détriment de l'intérêt national.
En faîtes les collabos n'étaient pas unis c'étaient des personnes égoïstes et assoiffés de pouvoir, profitant de l'occasion pour faire carrière au détriment de l'intérêt national.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
aPOTRE a écrit:on ne soutient pas le régime contraint et forcé à Pétain, par les nazis et hitler !Volog a écrit:Prince a écrit:Volog a écrit:C'est la stricte vérité.
Merci de cette précision d'importance, sans laquelle j'aurais juré que tout ceci n'était qu'un tissu de calembredaines.
Je n'ai pas pour habitude de poster des conneries.
Mais je comprends que ceux qui souhaitent la réhabilitation de ce traitre, s'agitent dans tous les sens.
L'extrême droite a toujours soutenu le régime de vichy et la collaboration avec les nazis.
Le Pen : «l'occupation n'a pas été aussi inhumaine».
Il jette un voile rose sur la période vert-de-gris.
"ON", en écrivant ON, tu viens de te trahir, tu confirmes bien que tu es r-haine, et fervent défenseur de ce traitre de pétain, tu milite donc pour sa réhabilitation, ... honte à toi tu méprises et foule aux pieds toutes les victimes de ce régime de collabo au service des nazis, livrées à la gestapo, ou aux camps d'extermination. C'est aussi s'assoir sur la shoah, sur la rafle du vel d'hiv, c'est une attitude inqualifiable.
Heureusement que nous ne sommes plus dans les heures sombres, tu serais peut-être dans la milice revêtu de l'uniforme nazi comme beaucoup de ces criminels sous pétain.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Pétain, en « vainqueur de Verdun », est encore une imposture ; son rôle a été depuis réévalué par les historiens.
Ainsi Marc Ferro, biographe de Pétain, souligne combien deux traditions s’opposent sur la très chère victoire de Verdun, « celle des chefs militaires et politiques qui la mettent au crédit du général Nivelle, et celle des combattants qui ne connaissent que Pétain ».
Essentiellement pour s’être, le premier, soucié de leurs conditions de ravitaillement. Pour le simple motif qu’un combattant nourri répugnait moins à l’assaut.
Cette image de héros de la Grande Guerre est en réalité postérieure au conflit, et sera largement le fruit de la propagande vichyste.
Il aura fallu attendre Jacques Chirac pour que les présidents de la République cessent de fleurir sa tombe sur l’île d’Yeu, là où il mourut en détention, pour deux chefs d’accusation qu’il convient de rappeler :
intelligence avec l’ennemi et haute trahison.
Ainsi Marc Ferro, biographe de Pétain, souligne combien deux traditions s’opposent sur la très chère victoire de Verdun, « celle des chefs militaires et politiques qui la mettent au crédit du général Nivelle, et celle des combattants qui ne connaissent que Pétain ».
Essentiellement pour s’être, le premier, soucié de leurs conditions de ravitaillement. Pour le simple motif qu’un combattant nourri répugnait moins à l’assaut.
Cette image de héros de la Grande Guerre est en réalité postérieure au conflit, et sera largement le fruit de la propagande vichyste.
Il aura fallu attendre Jacques Chirac pour que les présidents de la République cessent de fleurir sa tombe sur l’île d’Yeu, là où il mourut en détention, pour deux chefs d’accusation qu’il convient de rappeler :
intelligence avec l’ennemi et haute trahison.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
soutenir un homme victime de hitler et des nazis ! je peut dire on , si tuveux une justice équitable , ce qui ne sera jamais le cas pour les nazis et laval et sa milice qui sont coupable de hautes trahisons , je ne met pas les œufs dans le même panier , d'ailleur celui qui à fait plus du pro nazi , lui (laval ) est oublié dans l'histoire , à croire que toi tu tif pour lui(laval) qui admirait et adorait hitler dans tout les sens du terme de bas en haut , de long en large !Volog a écrit:aPOTRE a écrit:on ne soutient pas le régime contraint et forcé à Pétain, par les nazis et hitler !Volog a écrit:Prince a écrit:Volog a écrit:C'est la stricte vérité.
Merci de cette précision d'importance, sans laquelle j'aurais juré que tout ceci n'était qu'un tissu de calembredaines.
Je n'ai pas pour habitude de poster des conneries.
Mais je comprends que ceux qui souhaitent la réhabilitation de ce traitre, s'agitent dans tous les sens.
L'extrême droite a toujours soutenu le régime de vichy et la collaboration avec les nazis.
Le Pen : «l'occupation n'a pas été aussi inhumaine».
Il jette un voile rose sur la période vert-de-gris.
"ON", en écrivant ON, tu viens de te trahir, tu confirmes bien que tu es r-haine, et fervent défenseur de ce traitre de pétain, tu milite donc pour sa réhabilitation, ... honte à toi tu méprises et foule aux pieds toutes les victimes de ce régime de collabo au service des nazis, livrées à la gestapo, ou aux camps d'extermination. C'est aussi s'assoir sur la shoah, sur la rafle du vel d'hiv, c'est une attitude inqualifiable.
Heureusement que nous ne sommes plus dans les heures sombres, tu serais peut-être dans la milice revêtu de l'uniforme nazi comme beaucoup de ces criminels sous pétain.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
"""soutenir un homme victime de hitler et des nazis"""
mais le traitre de pétain n'a jamais été victime de hitler et des nazis, faut cesser de fumer la moquette, tu es bien un bas du front pur jus ...
l'aurais-tu oublié ?
Le 24 octobre 1940, Pétain rencontre Hitler dans la petite gare de Montoire-sur-le-Loir.
Il célèbre officiellement la « collaboration » entre la France vaincue et l'Allemagne triomphante.
Il déclare à la radio quelques jours plus tard, le 30 octobre 1940 :
« C'est dans l'honneur et pour maintenir l'unité française, une unité de dix siècles, dans le cadre d'une activité constructive du nouvel ordre européen, que j'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration (...) . Cette collaboration doit être sincère... ».
Il dis bien s'intégrer dans le nouvel ordre européen (des nazis) qu'il entre dans une collaboration qui doit être sincère.
Si ce n'est pas trahir son pays et agir en salaud, comment ça s'appelle.
Mais les bas du front ne condamnent pas le nazisme, ni le fascisme, puisque les fondateurs de l'extrême droite française étaient d'anciens nazis !!!!!!
mais le traitre de pétain n'a jamais été victime de hitler et des nazis, faut cesser de fumer la moquette, tu es bien un bas du front pur jus ...
l'aurais-tu oublié ?
Le 24 octobre 1940, Pétain rencontre Hitler dans la petite gare de Montoire-sur-le-Loir.
Il célèbre officiellement la « collaboration » entre la France vaincue et l'Allemagne triomphante.
Il déclare à la radio quelques jours plus tard, le 30 octobre 1940 :
« C'est dans l'honneur et pour maintenir l'unité française, une unité de dix siècles, dans le cadre d'une activité constructive du nouvel ordre européen, que j'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration (...) . Cette collaboration doit être sincère... ».
Il dis bien s'intégrer dans le nouvel ordre européen (des nazis) qu'il entre dans une collaboration qui doit être sincère.
Si ce n'est pas trahir son pays et agir en salaud, comment ça s'appelle.
Mais les bas du front ne condamnent pas le nazisme, ni le fascisme, puisque les fondateurs de l'extrême droite française étaient d'anciens nazis !!!!!!
Vladimir de Volog- Vénérable
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