Le renversement de la monarchie
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Le renversement de la monarchie
La chute de la monarchie
Le 20 juin 1792 (anniversaire du serment du jeu de paume), le peuple parisien s'arme de piques et envahit rapidement les Tuileries, la manifestation est arrêtée durant l'après-midi grâce à l'intervention de Vergniaud et Pétion de Villeneuve (maire de Paris). La Fayette revenu des armées de l'Est prend la défense du roi et dénonce les manigances des clubs, mais découragé il partira à la frontière. Brissot et la Gironde tenteront de s'allier avec le roi, mais ils ne peuvent empêcher la demande d'un décret ordonnant sa déchéance. Le 10 août on avait préparé une insurrection, des insurgés s'étaient armés, Danton qui organisait la rébellion avait pris possession de l'Hôtel de Ville. On se dirigeait maintenant aux Tuileries. Face à l'incompétence de sa garde, sans chef, le roi à peine éveillé tente de se réfugier à l'Assemblée. Aux Tuileries, les gardes suisses font feu sur les insurgés. Mais une fureur habite les émeutiers qui massacrent des gentilshommes (Clermont-Tonnerre). Pendant ce temps à l'Assemblée on avait voté la suspension du roi et son internement dans la prison du Temple. Huguenin le président de la commune insurrectionnelle (qui a chassé la Commune de Paris, sorte de gouvernement municipal) demande la dissolution de l'Assemblée et prépare une alliance avec la gauche girondine. Celle-ci jouera désormais un rôle de premier plan, Danton prend la tête d'un conseil exécutif, seul Montagnard il domine le ministère en grande partie Girondin.
Prise des Tuileries
Le 10 août, les sans-culottes prennent d'assaut le château des Tuileries, les gardes suisses tirent sur la foule. Le roi, quant à lui est parti se réfugier auprès des députés.
La naissance de la république
Très vite, Danton, l'homme du moment, réorganise le pays et signe de nombreux traités qui devront organiser la résistance à l'ennemi prussien qui est déjà en France. Dumouriez remplace La Fayette (qui a passé à l'ennemi avec les Autrichiens) à l'armée du nord, celle-ci se réorganise, et aux volontaires patriotes se mêlent les soldats de l'ancienne armée royale. Les généraux allaient faire de cet amalgame une véritable armée, des chefs de bataillons allaient gravir des marches qui les porteront au titre de maréchal sous Napoléon (Bessières, Marmont, Davout, Victor...). Mais ils ne peuvent barrer la route de Paris aux austro-prussiens, Kellermann et Dumouriez sont désormais les derniers remparts. Pendant ce temps, à Paris on soupçonnait les aristocrates et prêtres réfractaires de massacrer les patriotes, dans ce climat de suspicion du 2 au 6 septembre se déroulèrent des massacres, des émeutiers parisiens vidèrent des prisons bondés de partisans au roi, on dénombre environ 1 200 tués. A la commune et à l'Assemblée on avait laissé faire en feignant d'ignorer les faits, mais cet élan populaire découragea les modérés, et l'idée d'une République prit son essor sous l'influence des Montagnards. En effet, les nouvelles élections de l'Assemblée, qui prit le nom de Convention (sur le modèle américain) vit l'essor des Montagnards (Fabre d'Églantine, Desmoulins, David, Philippe Égalité le duc d'Orléans...). Les députés les plus populaires étaient à cette époque Danton, Marat et Robespierre. Le 20 septembre, l'incroyable se produit, Kellermann et Dumouriez sont parvenus à repousser les austro-prussiens à Valmy, où un véritable sentiment national se fit sentir. Le lendemain (21 septembre 1792) la Convention tenait sa première séance publique, c'était la naissance de la Ière République.
Le 20 juin 1792 (anniversaire du serment du jeu de paume), le peuple parisien s'arme de piques et envahit rapidement les Tuileries, la manifestation est arrêtée durant l'après-midi grâce à l'intervention de Vergniaud et Pétion de Villeneuve (maire de Paris). La Fayette revenu des armées de l'Est prend la défense du roi et dénonce les manigances des clubs, mais découragé il partira à la frontière. Brissot et la Gironde tenteront de s'allier avec le roi, mais ils ne peuvent empêcher la demande d'un décret ordonnant sa déchéance. Le 10 août on avait préparé une insurrection, des insurgés s'étaient armés, Danton qui organisait la rébellion avait pris possession de l'Hôtel de Ville. On se dirigeait maintenant aux Tuileries. Face à l'incompétence de sa garde, sans chef, le roi à peine éveillé tente de se réfugier à l'Assemblée. Aux Tuileries, les gardes suisses font feu sur les insurgés. Mais une fureur habite les émeutiers qui massacrent des gentilshommes (Clermont-Tonnerre). Pendant ce temps à l'Assemblée on avait voté la suspension du roi et son internement dans la prison du Temple. Huguenin le président de la commune insurrectionnelle (qui a chassé la Commune de Paris, sorte de gouvernement municipal) demande la dissolution de l'Assemblée et prépare une alliance avec la gauche girondine. Celle-ci jouera désormais un rôle de premier plan, Danton prend la tête d'un conseil exécutif, seul Montagnard il domine le ministère en grande partie Girondin.
Prise des Tuileries
Le 10 août, les sans-culottes prennent d'assaut le château des Tuileries, les gardes suisses tirent sur la foule. Le roi, quant à lui est parti se réfugier auprès des députés.
La naissance de la république
Très vite, Danton, l'homme du moment, réorganise le pays et signe de nombreux traités qui devront organiser la résistance à l'ennemi prussien qui est déjà en France. Dumouriez remplace La Fayette (qui a passé à l'ennemi avec les Autrichiens) à l'armée du nord, celle-ci se réorganise, et aux volontaires patriotes se mêlent les soldats de l'ancienne armée royale. Les généraux allaient faire de cet amalgame une véritable armée, des chefs de bataillons allaient gravir des marches qui les porteront au titre de maréchal sous Napoléon (Bessières, Marmont, Davout, Victor...). Mais ils ne peuvent barrer la route de Paris aux austro-prussiens, Kellermann et Dumouriez sont désormais les derniers remparts. Pendant ce temps, à Paris on soupçonnait les aristocrates et prêtres réfractaires de massacrer les patriotes, dans ce climat de suspicion du 2 au 6 septembre se déroulèrent des massacres, des émeutiers parisiens vidèrent des prisons bondés de partisans au roi, on dénombre environ 1 200 tués. A la commune et à l'Assemblée on avait laissé faire en feignant d'ignorer les faits, mais cet élan populaire découragea les modérés, et l'idée d'une République prit son essor sous l'influence des Montagnards. En effet, les nouvelles élections de l'Assemblée, qui prit le nom de Convention (sur le modèle américain) vit l'essor des Montagnards (Fabre d'Églantine, Desmoulins, David, Philippe Égalité le duc d'Orléans...). Les députés les plus populaires étaient à cette époque Danton, Marat et Robespierre. Le 20 septembre, l'incroyable se produit, Kellermann et Dumouriez sont parvenus à repousser les austro-prussiens à Valmy, où un véritable sentiment national se fit sentir. Le lendemain (21 septembre 1792) la Convention tenait sa première séance publique, c'était la naissance de la Ière République.
Vladimir de Volog- Vénérable
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