29 septembre 1902 Mort d’Emile Zola par asphyxie. Probablement un meurtre.
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29 septembre 1902 Mort d’Emile Zola par asphyxie. Probablement un meurtre.
29 septembre 1902 Mort d’Emile Zola par asphyxie. Probablement un meurtre.
L’anniversaire de la mort d’Emile Zola, le 29 septembre 1902, permet de revenir sur une des grandes énigmes policières et littéraires du siècle : l’auteur de Germinal a-t-il été assassiné ou est-il mort, comme l’a joliment écrit un journal, d’"un fait-divers naturaliste" ?
Cette énigme a régulièrement été débattue sans être vraiment élucidée : Ce 28 septembre 1902 au soir, la domestique du couple Zola, au 21 bis de la rue de Bruxelles, à Paris, allume un feu de boulets dans une chambre. " Dans la nuit Alexandrine et Emile Zola sont incommodés. Alexandrine reste évanouie sur le lit. Zola a voulu se lever, ouvrir la fenêtre : il s’affaisse à terre. L’oxyde de carbone, qui stagne sur le parquet, plus lourd que l’air, a fait son oeuvre". Alexandrine lui survivra jusqu’en 1925.
A cette époque, les souvenirs de l’affaire Dreyfus sont encore tout frais. Plusieurs groupuscules qui n’ont pas désarmé entretiennent un climat de rancoeurs antisémites et xénophobes. La police redoute les polémiques et referme vite le dossier, avec l’accord de la famille. Elle conclut que la cheminée a été bouchée accidentellement par des gravats à l’occasion de travaux pendant l’été.
L’affaire rebondit en 1927 . Cette année-là, un ancien couvreur, Henri Buronfosse, par ailleurs membre d’une ligue nationaliste, avoue avant de mourir avoir délibérément bouché la cheminée d’Emile Zola. L’affaire sera évoquée dans un article du journal Libération en 1952.
L’anniversaire de la mort d’Emile Zola, le 29 septembre 1902, permet de revenir sur une des grandes énigmes policières et littéraires du siècle : l’auteur de Germinal a-t-il été assassiné ou est-il mort, comme l’a joliment écrit un journal, d’"un fait-divers naturaliste" ?
Cette énigme a régulièrement été débattue sans être vraiment élucidée : Ce 28 septembre 1902 au soir, la domestique du couple Zola, au 21 bis de la rue de Bruxelles, à Paris, allume un feu de boulets dans une chambre. " Dans la nuit Alexandrine et Emile Zola sont incommodés. Alexandrine reste évanouie sur le lit. Zola a voulu se lever, ouvrir la fenêtre : il s’affaisse à terre. L’oxyde de carbone, qui stagne sur le parquet, plus lourd que l’air, a fait son oeuvre". Alexandrine lui survivra jusqu’en 1925.
A cette époque, les souvenirs de l’affaire Dreyfus sont encore tout frais. Plusieurs groupuscules qui n’ont pas désarmé entretiennent un climat de rancoeurs antisémites et xénophobes. La police redoute les polémiques et referme vite le dossier, avec l’accord de la famille. Elle conclut que la cheminée a été bouchée accidentellement par des gravats à l’occasion de travaux pendant l’été.
L’affaire rebondit en 1927 . Cette année-là, un ancien couvreur, Henri Buronfosse, par ailleurs membre d’une ligue nationaliste, avoue avant de mourir avoir délibérément bouché la cheminée d’Emile Zola. L’affaire sera évoquée dans un article du journal Libération en 1952.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32751
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 29 septembre 1902 Mort d’Emile Zola par asphyxie. Probablement un meurtre.
Extrait de Wikipédia (pouvant être difficilement suspecté de complaisances nationalistes droitières) :
En 1953, à l'occasion du cinquantenaire de la disparition de l'écrivain, le journal Libération fait paraître une série d'articles titrés : Zola a-t-il été assassiné ?. Jean Bedel y révèle les déclarations de Pierre Hacquin, pharmacien qui affirme avoir connu le responsable de l'assassinat d'Émile Zola, lequel lui a fait des confidences dans le compartiment d'un train de banlieue en 1928.
L'homme en question, Henri Buronfosse (1874-1928), était fumiste, c'est-à-dire ramoneur, et aurait bouché le conduit de cheminée de l'écrivain la veille de sa mort alors qu'il travaillait sur une cheminée voisine. Dès le lendemain matin, il aurait réalisé l'opération inverse sans avoir été aperçu. Les deux hommes, Hacquin et Buronfosse, s'étaient connus dans le cadre d'actions militantes nationalistes.
Buronfosse avait été cadre de la Ligue des patriotes, mouvement fondé par Paul Déroulède, tout à fait dans la mouvance ayant condamné l'engagement d'Émile Zola dans l'affaire Dreyfus. Mais la thèse se heurte à plusieurs difficultés, la première étant que le témoignage relaté est indirect et invérifiable, et d'autre part qu'il suppose une complicité avec le domestique des Zola, Jules Delahalle. Ce dernier ne pouvant être suspecté devant l'attachement qu'il n'a cessé de porter à l'écrivain.
Merci de ne pas propager des thèses complotistes et des fake news.
En 1953, à l'occasion du cinquantenaire de la disparition de l'écrivain, le journal Libération fait paraître une série d'articles titrés : Zola a-t-il été assassiné ?. Jean Bedel y révèle les déclarations de Pierre Hacquin, pharmacien qui affirme avoir connu le responsable de l'assassinat d'Émile Zola, lequel lui a fait des confidences dans le compartiment d'un train de banlieue en 1928.
L'homme en question, Henri Buronfosse (1874-1928), était fumiste, c'est-à-dire ramoneur, et aurait bouché le conduit de cheminée de l'écrivain la veille de sa mort alors qu'il travaillait sur une cheminée voisine. Dès le lendemain matin, il aurait réalisé l'opération inverse sans avoir été aperçu. Les deux hommes, Hacquin et Buronfosse, s'étaient connus dans le cadre d'actions militantes nationalistes.
Buronfosse avait été cadre de la Ligue des patriotes, mouvement fondé par Paul Déroulède, tout à fait dans la mouvance ayant condamné l'engagement d'Émile Zola dans l'affaire Dreyfus. Mais la thèse se heurte à plusieurs difficultés, la première étant que le témoignage relaté est indirect et invérifiable, et d'autre part qu'il suppose une complicité avec le domestique des Zola, Jules Delahalle. Ce dernier ne pouvant être suspecté devant l'attachement qu'il n'a cessé de porter à l'écrivain.
Merci de ne pas propager des thèses complotistes et des fake news.
Fabrice Chotard- Habitué
- Messages : 183
Date d'inscription : 17/06/2021
Age : 59
Localisation : 95
Re: 29 septembre 1902 Mort d’Emile Zola par asphyxie. Probablement un meurtre.
fabricechotard a écrit:Extrait de Wikipédia (pouvant être difficilement suspecté de complaisances nationalistes droitières) :
En 1953, à l'occasion du cinquantenaire de la disparition de l'écrivain, le journal Libération fait paraître une série d'articles titrés : Zola a-t-il été assassiné ?. Jean Bedel y révèle les déclarations de Pierre Hacquin, pharmacien qui affirme avoir connu le responsable de l'assassinat d'Émile Zola, lequel lui a fait des confidences dans le compartiment d'un train de banlieue en 1928.
L'homme en question, Henri Buronfosse (1874-1928), était fumiste, c'est-à-dire ramoneur, et aurait bouché le conduit de cheminée de l'écrivain la veille de sa mort alors qu'il travaillait sur une cheminée voisine. Dès le lendemain matin, il aurait réalisé l'opération inverse sans avoir été aperçu. Les deux hommes, Hacquin et Buronfosse, s'étaient connus dans le cadre d'actions militantes nationalistes.
Buronfosse avait été cadre de la Ligue des patriotes, mouvement fondé par Paul Déroulède, tout à fait dans la mouvance ayant condamné l'engagement d'Émile Zola dans l'affaire Dreyfus. Mais la thèse se heurte à plusieurs difficultés, la première étant que le témoignage relaté est indirect et invérifiable, et d'autre part qu'il suppose une complicité avec le domestique des Zola, Jules Delahalle. Ce dernier ne pouvant être suspecté devant l'attachement qu'il n'a cessé de porter à l'écrivain.
Merci de ne pas propager des thèses complotistes et des fake news.
Wikipédia est ricain et n'a jamais été la vérité révélée de notre histoire.
https://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/29-septembre-1902-le-jour-ou-emile-zola-est-assassine-par-un-fumiste-29-09-2019-2338330_494.php
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32751
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
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