Re: Planifions la sortie du nucléaire

par **Frère Barnabé** Sam 20 Nov 2021 - 16:02

Francis XV a écrit:
aPOTRE a écrit:
Francis XV a écrit:
aPOTRE a écrit:
Francis XV a écrit:
aPOTRE a écrit:
la taxe carbone sur les allumettes exclu???

A ce niveau de débilité j'abandonne ...
vous n'avez pas la fibre bio en vous !
respirer la fumé des allumettes ,nuis à la santé ,car cancérogène aussi !

Pauvre débile ! Aujourdhui il existe un truc plus pratique que les allumettes ça s'appelle un briquet. Et pour votre gouverne je suis non fumeur.
le briquet avec du gaz !

Oui et ? C'est pas le gaz des briquets qui va générer beaucoup d'effet de serre, faut arrêter d'être con des fois ....

extraire du gaz que pour les briquets , c'est pas rentable ! xptdr

par **Francis XV** Sam 20 Nov 2021 - 17:03

aPOTRE a écrit:
extraire du gaz que pour les briquets , c'est pas rentable !

Justement si le gaz ne servait que pour les briquets la production de bio-gaz suffirait amplement il n'y aurait pas besoin d'en extraire, on aurait même du rab.

par Ryanne Sam 20 Nov 2021 - 21:09

Stun'Eneb a écrit:Planifions la sortie du nucléaire

Diminuer 50% la part du nuclaire en 2030
Réacteurs arrivent à terme
Faut-il aller vers un autre modèle?

Grand Carénage c'est 100 à 150 milliards d'euro pour ce modèle ou plutôt vers une véritable transition?

EPR multiplié par 6 : 19 milliards d'euros
7 français sur 10 sont pour le 100% renouvelable.
Se passer du nucléaire à horizon 2035 avec la sobriété, la rénovation de 700 mille logements
Car aujourd'hui ce sont des passoires thermiques, il faut investir dans les nouvelles énergies, la géothermie par exemple
60 milliards de dette d'EDF pour le nucléaire.

par **Frère Barnabé** Sam 20 Nov 2021 - 21:12

Francis XV a écrit:
aPOTRE a écrit:
extraire du gaz que pour les briquets , c'est pas rentable !

Justement si le gaz ne servait que pour les briquets la production de bio-gaz suffirait amplement il n'y aurait pas besoin d'en extraire, on aurait même du rab.

Le biogaz est constitué essentiellement de méthane (CH4) dont l'effet de serre est très important. Sa combustion produit du dioxyde de carbone, qui est aussi un gaz à effet de serre,

par Ryanne Sam 20 Nov 2021 - 21:19

On n’avait pas besoin de la Cour des comptes pour savoir que le chantier de l’EPR de Flamanville (Manche) était un fiasco industriel. Pour autant son rapport sur la filière de ce réacteur dit de 3e génération donne un nouvel éclairage sur les dérives du chantier piloté par EDF.

Les experts de la Cour ont refait les comptes. La dernière estimation d’EDF en octobre 2019 pour le coût de la construction était de 12,4 milliards. Selon la Cour des comptes, l’EPR devrait coûter 19 milliards. Une nouvelle hausse due principalement à l’intégration des frais financiers. Sans oublier la réparation des soudures dont les défauts ont été révélés en 2017 alors qu’EDF connaissait ce problème depuis 2013. Surcoût : 1,5 milliard.

Le budget initial en 2006 de l’EPR lors du lancement du chantier était de 3,5 milliards. Onze des douze principaux contrats de l’EPR ont connu des augmentations de coût comprises entre 100 et 700 % », souligne la Cour des comptes.

Onze ans de retard
Augmentation des coûts mais aussi retard sur la mise en service du réacteur. Elle n’interviendra au mieux qu’à la mi-2023 », a confirmé ce jeudi Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes. Un retard de 11 ans.

Pour expliquer les dérives de ce chantier, la Cour des comptes pointe du doigt le pilote : EDF n’était pas organisé pour réaliser un projet de cette ampleur. Elle cible aussi un manque de vigilance des autorités de tutelle ».

Des projets d’exportation à l’arrêt
Avec les aléas du chantier de Flamanville, c’est toute la filière EPR qui est affaiblie. En Finlande, la mise en service d’un réacteur était programmée pour 2009. Le chantier n’est toujours pas terminé et son coût a été multiplié par quatre.

Pour la Cour des comptes, les investissements du groupe EDF au Royaume-Uni pour les deux réacteurs d’Hinkley Point sont des opérations à risque élevé ».

Seuls les deux EPR chinois ont été lancés « avec succès » en 2018 et 2019 mais avec un retard de cinq ans et un surcoût de 60 %. Et les projets d’exportation en Inde et encore au Royaume-Uni n’avancent guère.

« Des conséquences jusqu’au XXIIe siècle »
Le gouvernement continue, lui, à croire en cette filière en mettant à l’étude la construction en France de six réacteurs EPR2, présenté par EDF comme plus simple et moins cher à construire.

La Cour des comptes met en garde. L’enjeu financier est majeur : le coût de la construction de trois paires d’EPR2 est estimé à 46 milliards d’euros. La décision de les construire ou non aura des conséquences jusqu’au XXII e siècle.

Avant la prise de décision définitive de lancer un nouveau programme, la juridiction financière préconise une analyse complète du mix électrique à l’horizon 2050.

Elle s’interroge notamment sur la compétitivité de l’électricité produite par les nouveaux réacteurs nucléaires vis-à-vis des autres modes de production d’électricité, renouvelables en particulier ».

https://www.ouest-france.fr/environnement/nucleaire/nucleaire-la-cour-des-comptes-demolit-le-chantier-de-l-epr-6901100

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