Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
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Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
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Attention avec la plèbe, concernant ce qui peut nous sembler, tout à COU,:cry: déjà... tranché "
source : capital/votre-retraite/reforme-des-retraites-ce-qui-est-deja-tranche-
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Attention avec la plèbe, concernant ce qui peut nous sembler, tout à COU,:cry: déjà... tranché "
source : capital/votre-retraite/reforme-des-retraites-ce-qui-est-deja-tranche-
Invité- Invité
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
de toutes façons , il faut une reforme des retraites sinon, c est tout le système qui vas s effondré
combien, de personnes partent en retraite a plus de 62 ans, voir 64 ans
car leurs retraites, ne leurs permet pas de vivres
combien, de personnes partent en retraite a plus de 62 ans, voir 64 ans
car leurs retraites, ne leurs permet pas de vivres
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
[quote="michou"]de toutes façons , il faut une reforme des retraites sinon, c est tout le système qui vas s effondré
combien, de personnes partent en retraite a plus de 62 ans, voir 64 ans
car leurs retraites, ne leurs permet pas de vivres[/quote]
C'est ce que dit macron et ses complices.
Le faible déficit constaté par le COR est en partie fictif
Néanmoins, le déficit constaté dans le rapport est en partie fictif, comme l’explique l’économiste Éric Berr : « Ce déficit provient en partie d’une modification des hypothèses retenues en matière de chômage par le gouvernement dans le programme de stabilité qu’il remet tous les ans à la Commission européenne ». En 2021, le gouvernement prévoyait un taux de chômage de 8,4% en 2027. Cette année, il prévoit 5% de chômage pour 2027, c’est-à-dire le « plein-emploi » selon les libéraux.
Dans ces projections, le COR doit se baser sur les estimations gouvernementales jusqu’en 2027. Au-delà, il peut établir ses propres hypothèses. Puisque le COR prévoit, lui, 7% de chômage en 2032, il est obligé de simuler une récession entre 2027 et 2032 dans ses calculs. « C’est cette récession fictive qui explique en partie le déficit du régime des retraites constaté sur cette période et sur lequel le gouvernement s’appuie afin de justifier sa réforme », conclue Éric Berr. Pour justifier son coup d’État social en nous faisant travailler jusqu’à 65 ans, le gouvernement agite le chiffon rouge d’un déficit certes existant, mais faible, maitrisé, et en partie fictif.
[youtube]UCMIEXe_Tbg[/youtube]
combien, de personnes partent en retraite a plus de 62 ans, voir 64 ans
car leurs retraites, ne leurs permet pas de vivres[/quote]
C'est ce que dit macron et ses complices.
Le faible déficit constaté par le COR est en partie fictif
Néanmoins, le déficit constaté dans le rapport est en partie fictif, comme l’explique l’économiste Éric Berr : « Ce déficit provient en partie d’une modification des hypothèses retenues en matière de chômage par le gouvernement dans le programme de stabilité qu’il remet tous les ans à la Commission européenne ». En 2021, le gouvernement prévoyait un taux de chômage de 8,4% en 2027. Cette année, il prévoit 5% de chômage pour 2027, c’est-à-dire le « plein-emploi » selon les libéraux.
Dans ces projections, le COR doit se baser sur les estimations gouvernementales jusqu’en 2027. Au-delà, il peut établir ses propres hypothèses. Puisque le COR prévoit, lui, 7% de chômage en 2032, il est obligé de simuler une récession entre 2027 et 2032 dans ses calculs. « C’est cette récession fictive qui explique en partie le déficit du régime des retraites constaté sur cette période et sur lequel le gouvernement s’appuie afin de justifier sa réforme », conclue Éric Berr. Pour justifier son coup d’État social en nous faisant travailler jusqu’à 65 ans, le gouvernement agite le chiffon rouge d’un déficit certes existant, mais faible, maitrisé, et en partie fictif.
[youtube]UCMIEXe_Tbg[/youtube]
Invité- Invité
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
De toute façon tout est bidouiller pour faire croire que c est moins grave que ce qu il parait le but essayer de gagner un max de temps avant l effondrement du système
Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10345
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Le problème du financement des retraites n’est pas un problème de proportion de la population ayant plus de 60 ans. La problématique est plutôt la suivante : produit-on suffisamment de richesses pour payer des salaires suffisants permettant à chaque travailleur de percevoir un salaire différé à partir de 60 ans et jusqu’à la fin de ses jours ?
Pour répondre à cette question, il faut tenir compte outre de l’évolution de la proportion d’actifs et de celle des plus de 60 ans dans la population, de l’évolution de la richesse produite. Et cette richesse, par exemple mesuré par le PIB* (produit interieur brut) n’est pas constante. Depuis les années 50 le PIB de la France n’a cessé d’augmenter, pour atteindre 2353 milliards d’euros en 2018. De 6715€ par habitant en 1950, la richesse produite est désormais de 31740€ par habitant en 2018 ! une augmentation de 373%.
Récapitulons les chiffres. Le nombre d’inactifs pour un actif a augmenté de 76% entre 1950 et 2019, mais la richesse produite par les actifs a elle augmenté de 373%.
C’est ce qui explique pourquoi depuis 1960, nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pensions de retraites. En effet, la richesse produite double environ tout les 40 ans.
L’économiste Bernard Friot résume la situation dans une image facile à comprendre que nous reprenons
Si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 10 parts et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 10 parts.
Ainsi chaque personne aura dans son assiette 0.714 parts (10 : 14=0.714).
Au bout de 40 ans, 10 actifs produisent un gâteau de 20 parts et, s’ils ont à charge 6 retraités, ce seront 16 personnes qui se partageront un gâteau de 20 parts.
Ainsi chaque personne aura dans son assiette 1,25 part (20 : 16=1,25).
Les travailleurs doivent donc cesser de se faire arnaquer. Les buts des réformes Balladur, Juppé, Fillon, Ayrault, Macron... c’est de faire les poches des travailleurs. Car il est possible de financer les retraites au même niveau qu’avant leurs contre réformes à faire remonter le temps aux travailleurs pour les renvoyer dans les périodes de misère de l’avant guerre ! Dans ces périodes d’avant, d’avant que le ministre communiste, l’ouvrier mettalo CGT Ambroise Croizat et ses camarades du PCF et de la CGT ne bâtissent à la libération la Sécurité Sociale et permettent à chaque personne âgée de disposer de ce qui n’est que son droit, une pension de retraite digne, fruit de la richesse produite par les travailleurs.
------Pour quelques incultes un aricle de Dédéfucius-----------
https://quetedugraal.forumgratuit.org/t2646-il-ny-a-aucune-difficulte-pour-payer-les-retraites
Pour répondre à cette question, il faut tenir compte outre de l’évolution de la proportion d’actifs et de celle des plus de 60 ans dans la population, de l’évolution de la richesse produite. Et cette richesse, par exemple mesuré par le PIB* (produit interieur brut) n’est pas constante. Depuis les années 50 le PIB de la France n’a cessé d’augmenter, pour atteindre 2353 milliards d’euros en 2018. De 6715€ par habitant en 1950, la richesse produite est désormais de 31740€ par habitant en 2018 ! une augmentation de 373%.
Récapitulons les chiffres. Le nombre d’inactifs pour un actif a augmenté de 76% entre 1950 et 2019, mais la richesse produite par les actifs a elle augmenté de 373%.
C’est ce qui explique pourquoi depuis 1960, nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pensions de retraites. En effet, la richesse produite double environ tout les 40 ans.
L’économiste Bernard Friot résume la situation dans une image facile à comprendre que nous reprenons
Si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 10 parts et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 10 parts.
Ainsi chaque personne aura dans son assiette 0.714 parts (10 : 14=0.714).
Au bout de 40 ans, 10 actifs produisent un gâteau de 20 parts et, s’ils ont à charge 6 retraités, ce seront 16 personnes qui se partageront un gâteau de 20 parts.
Ainsi chaque personne aura dans son assiette 1,25 part (20 : 16=1,25).
Les travailleurs doivent donc cesser de se faire arnaquer. Les buts des réformes Balladur, Juppé, Fillon, Ayrault, Macron... c’est de faire les poches des travailleurs. Car il est possible de financer les retraites au même niveau qu’avant leurs contre réformes à faire remonter le temps aux travailleurs pour les renvoyer dans les périodes de misère de l’avant guerre ! Dans ces périodes d’avant, d’avant que le ministre communiste, l’ouvrier mettalo CGT Ambroise Croizat et ses camarades du PCF et de la CGT ne bâtissent à la libération la Sécurité Sociale et permettent à chaque personne âgée de disposer de ce qui n’est que son droit, une pension de retraite digne, fruit de la richesse produite par les travailleurs.
------Pour quelques incultes un aricle de Dédéfucius-----------
https://quetedugraal.forumgratuit.org/t2646-il-ny-a-aucune-difficulte-pour-payer-les-retraites
André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
Date d'inscription : 13/12/2022
Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Je reprends la conclusion de cet article :
Conclusion, de l’argent pour les retraites, il y en a, et c’est celui des travailleurs !
Face à la propagande, l’heure est à refuser de se faire tondre comme des moutons.
Partagez largement ces explications autour de vous, et surtout rejoignez les mobilisations qui se construisent partout pour défendre avec les retraites par répartition, la sécurité sociale, c’est-à dire-les salaires des travailleurs contre l’exploitation capitaliste.
Conclusion, de l’argent pour les retraites, il y en a, et c’est celui des travailleurs !
Face à la propagande, l’heure est à refuser de se faire tondre comme des moutons.
Partagez largement ces explications autour de vous, et surtout rejoignez les mobilisations qui se construisent partout pour défendre avec les retraites par répartition, la sécurité sociale, c’est-à dire-les salaires des travailleurs contre l’exploitation capitaliste.
Invité- Invité
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Conclusion surtout ....Oh la belle entourloupe ...
Les premiers qui ont cotisé pour la retraite ont cotisé pour eux-mêmes et la génération suivante plus jeune. (les plus anciens de cette époque n'y ayant pas droit)... et ainsi de suite de génération en génération.
Et on nous bassine pour nous dire que l'on cotise pour les déjà retraités (oh le beau tour de passe-passe et le gros mensonge... tout ça pour grappiller l'argent de toute une génération de laborieux).
Les premiers qui ont cotisé pour la retraite ont cotisé pour eux-mêmes et la génération suivante plus jeune. (les plus anciens de cette époque n'y ayant pas droit)... et ainsi de suite de génération en génération.
Et on nous bassine pour nous dire que l'on cotise pour les déjà retraités (oh le beau tour de passe-passe et le gros mensonge... tout ça pour grappiller l'argent de toute une génération de laborieux).
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20684
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Non les premiers ont cotisés pour ceux en retraite, et ainsi de suite, c'est ce qu'on appelle la répartition! Tu confond avec la retraite par capitalisation!Edouard de Montmonrency a écrit:Conclusion surtout ....Oh la belle entourloupe ...
Les premiers qui ont cotisé pour la retraite ont cotisé pour eux-mêmes et la génération suivante plus jeune. (les plus anciens de cette époque n'y ayant pas droit)... et ainsi de suite de génération en génération.
Et on nous bassine pour nous dire que l'on cotise pour les déjà retraités (oh le beau tour de passe-passe et le gros mensonge... tout ça pour grappiller l'argent de toute une génération de laborieux).
Le problème c'est que les actifs qui cotisent sont trop peu nombreux pour assumer les retraites des ...retraités!
André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
Date d'inscription : 13/12/2022
Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Seuls les fonx sont emmerdés par la réforme des retraites....
C'est les seuls à partir avant 60 ans !! Après une carrière à surveiller l'horloge du bureau...
Tu m'étonnes qu'ils sont en pleine forme pour une Looooooonnnngue retraite...
Pas envie de faire 2 ans de plus à surveiller l'horloge !!
C'est les seuls à partir avant 60 ans !! Après une carrière à surveiller l'horloge du bureau...
Tu m'étonnes qu'ils sont en pleine forme pour une Looooooonnnngue retraite...
Pas envie de faire 2 ans de plus à surveiller l'horloge !!
Minos de Rhadamanthe- Sage
- Messages : 7715
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Localisation : Oise
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
...ou à se faire tuer pour garantir les dividendes des actionnaires de Vinci et Bouygues au Mali, et les 27 autres!Minos de Rhadamanthe a écrit:Seuls les fonx sont emmerdés par la réforme des retraites....
C'est les seuls à partir avant 60 ans !! Après une carrière à surveiller l'horloge du bureau...
Tu m'étonnes qu'ils sont en pleine forme pour une Looooooonnnngue retraite...
Pas envie de faire 2 ans de plus à surveiller l'horloge !!
Nota, un fonctionnaire part à 62 ans sauf cas comme les soignant, et les policiers c'est 57 ans!
Attention aux idées reçues, pour partir à 50 ans en retraite un conducteur de train c'est rare car il y a des contraintes!
Les conducteurs de train peuvent partir à la retraite à partir de 50 ans mais l'âge moyen de départ est 54 ans et 1 mois selon le rapport d'activité de la CPRPSNCF. Pour les agents sédentaires, l'âge minimal de départ est situé à 55 ans mais l'âge de départ moyen est 59 ans.
André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
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Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Dédé 2B a écrit:Non les premiers ont cotisés pour ceux en retraite, et ainsi de suite, c'est ce qu'on appelle la répartition! Tu confond avec la retraite par capitalisation!Edouard de Montmonrency a écrit:Conclusion surtout ....Oh la belle entourloupe ...
Les premiers qui ont cotisé pour la retraite ont cotisé pour eux-mêmes et la génération suivante plus jeune. (les plus anciens de cette époque n'y ayant pas droit)... et ainsi de suite de génération en génération.
Et on nous bassine pour nous dire que l'on cotise pour les déjà retraités (oh le beau tour de passe-passe et le gros mensonge... tout ça pour grappiller l'argent de toute une génération de laborieux).
Le problème c'est que les actifs qui cotisent sont trop peu nombreux pour assumer les retraites des ...retraités!
Non non, réfléchit bien, à l'origine du processus, la retraite par répartition est une retraite par capitalisation mutualisée ... depuis on nous raconte des salades et des gros mensonges en ritournelle (c'est de la manipulation).
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20684
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
déjà mettre les fonctionnaires au travaille
c est un bon programme
que tout le monde partent en retraite a 62 ans
c est dejas pas mal
il y a trop de nantis qui partent a 55 ans
c est un bon programme
que tout le monde partent en retraite a 62 ans
c est dejas pas mal
il y a trop de nantis qui partent a 55 ans
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
des crimes commis par les régimes communistes. Comptabilité terrifiante: les diverses tentatives de construction de «l'homme nouveau» ont provoqué, de par le monde, la mort de 65 à 85 millions de personnes.
Sous la direction de Stéphane Courtois, une dizaine d'historiens se sont réparti la tâche selon leurs compétences régionales. La contribution de Nicolas Werth sur l'URSS, qui occupe près du tiers de l'ouvrage, constitue un apport décisif à l'histoire de la répression soviétique. Russophone, bon connaisseur des archives locales et des travaux de la nouvelle génération d'historiens russes, Nicolas Werth a réalisé une synthèse accablante sur des méthodes qui servirent de modèle dans le monde entier. A partir des archives de la période 1917-1921, il montre que l'exercice de la «terreur comme mode de gouvernement» fut conçu bien avant le déclenchement de la guerre civile et n'en fut donc pas une conséquence: l'impulsion criminelle, très précoce, revient à Lénine. Staline ne fit que reprendre l'héritage d'une dictature livrant une guerre à toute la société.
Le bilan soviétique (environ 15 millions de morts) fut largement dépassé par la Chine de Mao. Jean-Louis Margolin estime que la fourchette des victimes oscille entre 45 et 72 millions de morts. Le maoïsme ajoute cette particularité d'avoir voulu «rééduquer une société tout entière». Mais la palme de la folie meurtrière revient aux Khmers rouges, qui ont éliminé, de 1975 à 1979, entre 1,3 et 2,3 millions de personnes sur une popu-lation de 7,5 millions de Cambodgiens. L'addition entreprise par Le Livre noir se poursuit avec l'Europe de l'Est (Karel Bartosek), la Corée du Nord (Pierre Rigoulot), l'Afrique (Yves Santamaria), l'Amérique latine (Pascal Fontaine). Sans oublier le Komintern (Jean-Louis Panné et Stéphane Courtois), structure internationale paramilitaire dirigée par Moscou et qui, au cours de la guerre d'Espagne, assassina quantité de membres des Brigades internationales qui n'étaient pas «dans la ligne».
Les auteurs du Livre noir ne se sont pas divisés sur le problème de la minimisation dont ces crimes continuent de faire l'objet en Occident, et particulièrement en France. «Les crimes du communisme n'ont pas été soumis à une évaluation légitime et normale, tant du point de vue historique que du point de vue moral», précise à juste titre Stéphane Courtois. Les exemples ne manquent pas: ainsi, l'été dernier, un charnier de 9 000 victimes de Staline a été découvert dans une forêt de Carélie. La presse française n'en a soufflé mot. Les historiens ne se sont pas divisés non plus à propos de l'usage que le Front natinal, qui réclame un «Nuremberg du communisme», ne manquerait pas de faire de leurs travaux. Pour la plupart anciens communistes, maoïstes ou trotskistes, les auteurs du Livre noir, qui s'affirment toujours de gauche, s'accordent avec Stéphane Courtois pour «ne pas laisser à une extrême droite de plus en plus présente le privilège de dire la vérité: c'est au nom des valeurs démocratiques, et non des idéaux national-fascistes, que l'on doit analyser et condamner les crimes du communisme».
Le crime contre l'humanité
Leur conflit est plus profond. Et plus intéressant. Il porte sur l'interprétation de la notion de «crimes». S'agit-il de «crimes communistes» ou de «crimes du communisme»? Peut-on parler de «crimes contre l'humanité»? La rédaction initiale, par Stéphane Courtois, de l'introduction et de la conclusion a provoqué la colère de Werth, de Margolin et de Bartosek, rédacteurs des chapitres essentiels. Le conflit a été violent: rétention de manuscrits, échanges d'avocats, sommations d'huissiers, menaces de procès...
Stéphane Courtois a beaucoup modifié ses textes, mais le contenu de l'ouvrage reflète encore ces polémiques. Des textes purement historiques, avec tous les scrupules scientifiques d'usage (celui de Nicolas Werth sur l'URSS en offre un modèle), côtoient des analyses critiques ou qui plaident même pour la pénalisation des crimes évoqués. Dans un texte qui n'est plus une conclusion - «Pourquoi?» - Stéphane Courtois s'interroge sur le mystère qui a entraîné des militants engagés dans une «logique de combat politique vers une logique d'exclusion, puis vers une logique éliminationniste et, enfin, exterminationniste de tous les éléments impurs. Au bout de cette logique, il y a le crime contre l'humanité». Tous les termes du débat sont ainsi résumés. Les crimes en cause, massifs, figurent parmi les sommets de l'horreur de ce siècle, mais peut-on dire pour autant que le «crime de masse» constitue le dénominateur commun, voire l'essence, du communisme? L'absence de liberté et la répression quotidienne semblent être des critères du communisme plus universels que le «crime de masse», absent de nombreux Etats.
Quant à l'application de la notion de crime contre l'humanité, la discussion apparaît biaisée par la volonté de faire entrer à tout prix les crimes du communisme dans la définition de Nuremberg. Ils n'ont pas été jugés, et Stéphane Courtois voudrait qu'ils le soient: «La mort de faim d'un enfant de koulak ukrainien délibérément acculé à la famine par le régime stalinien ?vaut? la mort de faim d'un enfant castor du ghetto de Varsovie acculé à la famine par le régime nazi.» Voilà donc l'autre sujet de controverse: la comparaison avec les crimes du nazisme, déjà esquissée par François Furet. «Le remodelage de ces deux sociétés fut envisagé de la même manière, même si les critères d'exclusion n'étaient pas les mêmes», écrit Stéphane Courtois. Cette comparaison est légitime, mais doit être menée avec circonspection. Elle doit consister à rapprocher - parce que les dégâts humains rivalisent dans l'horreur - mais aussi à distinguer. Les projets se présentent différemment: idéologie rationaliste et universaliste, d'un côté; révolution fondée sur l'exaltation de l'instinct et de la race au profit d'un seul peuple, de l'autre. Mais il ne fait pas de doute que les cas d'élimination, en URSS, de certaines couches sociales (y compris femmes et enfants) en tant que classe héréditaire ne le cèdent en rien aux crimes nazis. De même, il semble légitime de parler de «génocide» à propos des Khmers rouges.
Entre les deux totalitarismes
Cependant, cette volonté d'équivalence sémantique n'est-elle pas historiquement réductrice? Car, si l'on peut discuter sans fin sur la comparaison entre nazisme et communisme et sur l'ampleur respective des malheurs qu'ils ont provoqués (25 millions de victimes en douze ans de nazisme; plus de 65 millions en quatre-vingts ans de communisme), leur assimilation n'est pas possible. Et ce d'autant moins que le nazisme possède une caractéristique unique: le déni d'humanité que constitue l'entreprise de destruction intégrale de populations. Singularité à laquelle se rattachent d'autres pratiques qui n'ont pas d'équivalent dans les régimes communistes: la stérilisation de masse, l'assassinat des handicapés et malades mentaux, les expériences scientifiques mortelles sur des cobayes humains.
Une différence entre ces deux totalitarismes sanglants apparaît en revanche illégitime: leur inégale condamnation en Europe de l'Ouest. Plusieurs raisons objectives expliquent cette asymétrie: nous n'avons pas connu l'expérience d'une occupation soviétique, l'URSS a participé avec les Alliés à la chute du nazisme et les militants communistes ont lutté, à partir de juin 1941, aux côtés des Résistances européennes. Ajoutons l'attachement frivole à l'idée de révolution, qu'avait bien diagnostiqué François Furet et que vient d'illustrer la récente «Guevaramania», alors que le «Che», qui brassait camps de travail et pelotons d'exécution, n'était pas un héros de Disneyland.
Beaucoup de militants et d'intellectuels ont chanté les mérites de Staline et de Mao. Beaucoup avancent qu'ils «ne savaient pas». Ignorance complice et aveuglement coupable: dans les années 50 et 60, les crimes devenaient incontestables. Un intellectuel communiste, agrégé d'histoire, pouvait encore écrire, en 1978, que le pouvoir léniniste «a été sans doute un des gouvernements révolutionnaires de l'Histoire qui s'est le plus appliqué à ménager les vies» et dont les premières années «ont fait faire de manière irréversible à la société russe un bond en avant considérable sur le plan des libertés réelles et formelles».
Aujourd'hui, plus personne ne défend le stalinisme, le maoïsme, ni cette «cruauté nécessaire» dont brillaient «les yeux bleus de la Révolution» (Aragon). Le PCF, ses compagnons de route et les anciens gauchistes ont rompu avec leur passé. Mais sans y réfléchir. Ni s'expliquer. En cette saison de repentances, il y a, de ce côté-là, des occasions qui se perdent.
Sous la direction de Stéphane Courtois, une dizaine d'historiens se sont réparti la tâche selon leurs compétences régionales. La contribution de Nicolas Werth sur l'URSS, qui occupe près du tiers de l'ouvrage, constitue un apport décisif à l'histoire de la répression soviétique. Russophone, bon connaisseur des archives locales et des travaux de la nouvelle génération d'historiens russes, Nicolas Werth a réalisé une synthèse accablante sur des méthodes qui servirent de modèle dans le monde entier. A partir des archives de la période 1917-1921, il montre que l'exercice de la «terreur comme mode de gouvernement» fut conçu bien avant le déclenchement de la guerre civile et n'en fut donc pas une conséquence: l'impulsion criminelle, très précoce, revient à Lénine. Staline ne fit que reprendre l'héritage d'une dictature livrant une guerre à toute la société.
Le bilan soviétique (environ 15 millions de morts) fut largement dépassé par la Chine de Mao. Jean-Louis Margolin estime que la fourchette des victimes oscille entre 45 et 72 millions de morts. Le maoïsme ajoute cette particularité d'avoir voulu «rééduquer une société tout entière». Mais la palme de la folie meurtrière revient aux Khmers rouges, qui ont éliminé, de 1975 à 1979, entre 1,3 et 2,3 millions de personnes sur une popu-lation de 7,5 millions de Cambodgiens. L'addition entreprise par Le Livre noir se poursuit avec l'Europe de l'Est (Karel Bartosek), la Corée du Nord (Pierre Rigoulot), l'Afrique (Yves Santamaria), l'Amérique latine (Pascal Fontaine). Sans oublier le Komintern (Jean-Louis Panné et Stéphane Courtois), structure internationale paramilitaire dirigée par Moscou et qui, au cours de la guerre d'Espagne, assassina quantité de membres des Brigades internationales qui n'étaient pas «dans la ligne».
Les auteurs du Livre noir ne se sont pas divisés sur le problème de la minimisation dont ces crimes continuent de faire l'objet en Occident, et particulièrement en France. «Les crimes du communisme n'ont pas été soumis à une évaluation légitime et normale, tant du point de vue historique que du point de vue moral», précise à juste titre Stéphane Courtois. Les exemples ne manquent pas: ainsi, l'été dernier, un charnier de 9 000 victimes de Staline a été découvert dans une forêt de Carélie. La presse française n'en a soufflé mot. Les historiens ne se sont pas divisés non plus à propos de l'usage que le Front natinal, qui réclame un «Nuremberg du communisme», ne manquerait pas de faire de leurs travaux. Pour la plupart anciens communistes, maoïstes ou trotskistes, les auteurs du Livre noir, qui s'affirment toujours de gauche, s'accordent avec Stéphane Courtois pour «ne pas laisser à une extrême droite de plus en plus présente le privilège de dire la vérité: c'est au nom des valeurs démocratiques, et non des idéaux national-fascistes, que l'on doit analyser et condamner les crimes du communisme».
Le crime contre l'humanité
Leur conflit est plus profond. Et plus intéressant. Il porte sur l'interprétation de la notion de «crimes». S'agit-il de «crimes communistes» ou de «crimes du communisme»? Peut-on parler de «crimes contre l'humanité»? La rédaction initiale, par Stéphane Courtois, de l'introduction et de la conclusion a provoqué la colère de Werth, de Margolin et de Bartosek, rédacteurs des chapitres essentiels. Le conflit a été violent: rétention de manuscrits, échanges d'avocats, sommations d'huissiers, menaces de procès...
Stéphane Courtois a beaucoup modifié ses textes, mais le contenu de l'ouvrage reflète encore ces polémiques. Des textes purement historiques, avec tous les scrupules scientifiques d'usage (celui de Nicolas Werth sur l'URSS en offre un modèle), côtoient des analyses critiques ou qui plaident même pour la pénalisation des crimes évoqués. Dans un texte qui n'est plus une conclusion - «Pourquoi?» - Stéphane Courtois s'interroge sur le mystère qui a entraîné des militants engagés dans une «logique de combat politique vers une logique d'exclusion, puis vers une logique éliminationniste et, enfin, exterminationniste de tous les éléments impurs. Au bout de cette logique, il y a le crime contre l'humanité». Tous les termes du débat sont ainsi résumés. Les crimes en cause, massifs, figurent parmi les sommets de l'horreur de ce siècle, mais peut-on dire pour autant que le «crime de masse» constitue le dénominateur commun, voire l'essence, du communisme? L'absence de liberté et la répression quotidienne semblent être des critères du communisme plus universels que le «crime de masse», absent de nombreux Etats.
Quant à l'application de la notion de crime contre l'humanité, la discussion apparaît biaisée par la volonté de faire entrer à tout prix les crimes du communisme dans la définition de Nuremberg. Ils n'ont pas été jugés, et Stéphane Courtois voudrait qu'ils le soient: «La mort de faim d'un enfant de koulak ukrainien délibérément acculé à la famine par le régime stalinien ?vaut? la mort de faim d'un enfant castor du ghetto de Varsovie acculé à la famine par le régime nazi.» Voilà donc l'autre sujet de controverse: la comparaison avec les crimes du nazisme, déjà esquissée par François Furet. «Le remodelage de ces deux sociétés fut envisagé de la même manière, même si les critères d'exclusion n'étaient pas les mêmes», écrit Stéphane Courtois. Cette comparaison est légitime, mais doit être menée avec circonspection. Elle doit consister à rapprocher - parce que les dégâts humains rivalisent dans l'horreur - mais aussi à distinguer. Les projets se présentent différemment: idéologie rationaliste et universaliste, d'un côté; révolution fondée sur l'exaltation de l'instinct et de la race au profit d'un seul peuple, de l'autre. Mais il ne fait pas de doute que les cas d'élimination, en URSS, de certaines couches sociales (y compris femmes et enfants) en tant que classe héréditaire ne le cèdent en rien aux crimes nazis. De même, il semble légitime de parler de «génocide» à propos des Khmers rouges.
Entre les deux totalitarismes
Cependant, cette volonté d'équivalence sémantique n'est-elle pas historiquement réductrice? Car, si l'on peut discuter sans fin sur la comparaison entre nazisme et communisme et sur l'ampleur respective des malheurs qu'ils ont provoqués (25 millions de victimes en douze ans de nazisme; plus de 65 millions en quatre-vingts ans de communisme), leur assimilation n'est pas possible. Et ce d'autant moins que le nazisme possède une caractéristique unique: le déni d'humanité que constitue l'entreprise de destruction intégrale de populations. Singularité à laquelle se rattachent d'autres pratiques qui n'ont pas d'équivalent dans les régimes communistes: la stérilisation de masse, l'assassinat des handicapés et malades mentaux, les expériences scientifiques mortelles sur des cobayes humains.
Une différence entre ces deux totalitarismes sanglants apparaît en revanche illégitime: leur inégale condamnation en Europe de l'Ouest. Plusieurs raisons objectives expliquent cette asymétrie: nous n'avons pas connu l'expérience d'une occupation soviétique, l'URSS a participé avec les Alliés à la chute du nazisme et les militants communistes ont lutté, à partir de juin 1941, aux côtés des Résistances européennes. Ajoutons l'attachement frivole à l'idée de révolution, qu'avait bien diagnostiqué François Furet et que vient d'illustrer la récente «Guevaramania», alors que le «Che», qui brassait camps de travail et pelotons d'exécution, n'était pas un héros de Disneyland.
Beaucoup de militants et d'intellectuels ont chanté les mérites de Staline et de Mao. Beaucoup avancent qu'ils «ne savaient pas». Ignorance complice et aveuglement coupable: dans les années 50 et 60, les crimes devenaient incontestables. Un intellectuel communiste, agrégé d'histoire, pouvait encore écrire, en 1978, que le pouvoir léniniste «a été sans doute un des gouvernements révolutionnaires de l'Histoire qui s'est le plus appliqué à ménager les vies» et dont les premières années «ont fait faire de manière irréversible à la société russe un bond en avant considérable sur le plan des libertés réelles et formelles».
Aujourd'hui, plus personne ne défend le stalinisme, le maoïsme, ni cette «cruauté nécessaire» dont brillaient «les yeux bleus de la Révolution» (Aragon). Le PCF, ses compagnons de route et les anciens gauchistes ont rompu avec leur passé. Mais sans y réfléchir. Ni s'expliquer. En cette saison de repentances, il y a, de ce côté-là, des occasions qui se perdent.
michou- Sage
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Date d'inscription : 16/09/2022
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
c est ses gens la, qui donnes des leçons de moral
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Les fonx qui se font tuer pour Vinci et Bouygues sont rares aussi...Dédé 2B a écrit:...ou à se faire tuer pour garantir les dividendes des actionnaires de Vinci et Bouygues au Mali, et les 27 autres!Minos de Rhadamanthe a écrit:Seuls les fonx sont emmerdés par la réforme des retraites....
C'est les seuls à partir avant 60 ans !! Après une carrière à surveiller l'horloge du bureau...
Tu m'étonnes qu'ils sont en pleine forme pour une Looooooonnnngue retraite...
Pas envie de faire 2 ans de plus à surveiller l'horloge !!
Nota, un fonctionnaire part à 62 ans sauf cas comme les soignant, et les policiers c'est 57 ans!
Attention aux idées reçues, pour partir à 50 ans en retraite un conducteur de train c'est rare car il y a des contraintes!Les conducteurs de train peuvent partir à la retraite à partir de 50 ans mais l'âge moyen de départ est 54 ans et 1 mois selon le rapport d'activité de la CPRPSNCF. Pour les agents sédentaires, l'âge minimal de départ est situé à 55 ans mais l'âge de départ moyen est 59 ans.
Dans tous les cas, l'immense majorité n'est pas très usé par le travail... (et ne nous rapportez pas les infirmiers, policiers et autre pompiers, ils ne sont pas majoritaire dans la fonction publique !)
Minos de Rhadamanthe- Sage
- Messages : 7715
Date d'inscription : 21/10/2017
Localisation : Oise
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Minos de Rhadamanthe a écrit:Seuls les fonx sont emmerdés par la réforme des retraites....
C'est les seuls à partir avant 60 ans !! Après une carrière à surveiller l'horloge du bureau...
Tu m'étonnes qu'ils sont en pleine forme pour une Looooooonnnngue retraite...
Pas envie de faire 2 ans de plus à surveiller l'horloge !!
Les fonctionnaires ne partent pas à 60 ans, à l'exception des métiers dangereux et risqués, mais à 62,5 ans en moyenne. Dans le secteur public, on a intérêt à partir le plus tard possible afin de bénéficier de bonus de retraite. Les cadres partent très tard en général et vont jusqu'à la date limite (66 ans environ à ce jour, sauf dérogation).
Il est difficile de caractériser l'emploi et les conditions d'existence dans le secteur public, tant les activités, les métiers, les grades et les fonctions sont différents. Comme dans le privé, il y a tout public: des feignasses, des bons qui bossent (surtout pour eux afin de faire carrière), mais aussi pour certains par dévotion au service public, des arrivistes dont les dents rayent le parquet, des gens hauts placés qui cumulent prébendes et avantages, des agents qui subissent la pénibilité et sont mal payés, des agents non titulaires et donc sans statut etc....
.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11688
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
58 rien qu'au Mali quand même!Minos a écrit:Les fonx qui se font tuer pour Vinci et Bouygues sont rares aussi... foufou
Surtout que les agents des services publiques ne sont pas des fonctionnaires!Dans tous les cas, l'immense majorité n'est pas très usé par le travail... (et ne nous rapportez pas les infirmiers, policiers et autre pompiers, ils ne sont pas majoritaire dans la fonction publique !)
André de Montalembert- Vénérable
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Localisation : Lucciana
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Sur 5.6 millions de fonx, ça va...Dédé 2B a écrit:58 rien qu'au Mali quand même!Minos a écrit:Les fonx qui se font tuer pour Vinci et Bouygues sont rares aussi... foufou
Si l'Etat tuait la même proportion dans le privé, on seraient heureux !!
Non, les services publiques sont tous privés, c'est connu...Dédé 2B a écrit:Surtout que les agents des services publiques ne sont pas des fonctionnaires!Dans tous les cas, l'immense majorité n'est pas très usé par le travail... (et ne nous rapportez pas les infirmiers, policiers et autre pompiers, ils ne sont pas majoritaire dans la fonction publique !)
Minos de Rhadamanthe- Sage
- Messages : 7715
Date d'inscription : 21/10/2017
Localisation : Oise
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Dans tous les cas, l'immense majorité n'est pas très usé par le travail... (et ne nous rapportez pas les infirmiers, policiers et autre pompiers, ils ne sont pas majoritaire dans la fonction publique !)
Surtout que les agents des services publiques ne sont pas des fonctionnaires!
Tout à fait ils n'ont pas le même statut, il peuvent être licenciés par exemple!Non, les services publiques sont tous privés, c'est connu...
André de Montalembert- Vénérable
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Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Moi j'ai une autre proposition, c'est de supprimer le cumul des retraites pour les politiques...
Frelon- Chef
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Localisation : région parisienne
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Quel politique?Frelon a écrit:Moi j'ai une autre proposition, c'est de supprimer le cumul des retraites pour les politiques...
J'ai été un élu j'ai pas de retraite.
Par contre j'ai 4 retraites du privé et des services publics
André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
Date d'inscription : 13/12/2022
Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
[quote="Jean-Louis de Toqueville"][quote="Minos de Rhadamanthe"]Seuls les fonx sont emmerdés par la réforme des retraites....
C'est les seuls à partir avant 60 ans !! Après une carrière à surveiller l'horloge du bureau...
Tu m'étonnes qu'ils sont en pleine forme pour une Looooooonnnngue retraite...
Pas envie de faire 2 ans de plus à surveiller l'horloge !! :xptdr: :xptdr: :d [/quote]
[color=#000000]Les fonctionnaires ne partent pas à 60 ans, à l'exception des métiers dangereux et risqués, mais à 62,5 ans en moyenne. Dans le secteur public, on a intérêt à partir le plus tard possible afin de bénéficier de bonus de retraite. Les cadres partent très tard en général et vont jusqu'à la date limite (66 ans environ à ce jour, sauf dérogation).
Il est difficile de caractériser l'emploi et les conditions d'existence dans le secteur public, tant les activités, les métiers, les grades et les fonctions sont différents. Comme dans le privé, il y a tout public: des feignasses, des bons qui bossent (surtout pour eux afin de faire carrière), mais aussi pour certains par dévotion au service public, des arrivistes dont les dents rayent le parquet, des gens hauts placés qui cumulent prébendes et avantages, des agents qui subissent la pénibilité et sont mal payés, des agents non titulaires et donc sans statut etc....
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[size=18]pour mémoire :[/size]
JUSQU'À QUEL ÂGE MAXIMUM UN GENDARME EST MOBILISABLE ?
Ces limites d’âges sont inscrites à l’article L4139-16 du Code de la défense et varient en fonction de votre grade :
58 ans pour les sous-officiers gradés sergent, sergent-chef, adjudant ou adjudant-chef) ;
59 ans pour les majors ;
63 ans pour les officiers généraux.
59 ans pour les officiers gradés officiers subalternes, commandant ou lieutenant-colonel ;
60 ans pour les officiers gradés colonel ;
C'est les seuls à partir avant 60 ans !! Après une carrière à surveiller l'horloge du bureau...
Tu m'étonnes qu'ils sont en pleine forme pour une Looooooonnnngue retraite...
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[color=#000000]Les fonctionnaires ne partent pas à 60 ans, à l'exception des métiers dangereux et risqués, mais à 62,5 ans en moyenne. Dans le secteur public, on a intérêt à partir le plus tard possible afin de bénéficier de bonus de retraite. Les cadres partent très tard en général et vont jusqu'à la date limite (66 ans environ à ce jour, sauf dérogation).
Il est difficile de caractériser l'emploi et les conditions d'existence dans le secteur public, tant les activités, les métiers, les grades et les fonctions sont différents. Comme dans le privé, il y a tout public: des feignasses, des bons qui bossent (surtout pour eux afin de faire carrière), mais aussi pour certains par dévotion au service public, des arrivistes dont les dents rayent le parquet, des gens hauts placés qui cumulent prébendes et avantages, des agents qui subissent la pénibilité et sont mal payés, des agents non titulaires et donc sans statut etc....
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[size=18]pour mémoire :[/size]
JUSQU'À QUEL ÂGE MAXIMUM UN GENDARME EST MOBILISABLE ?
Ces limites d’âges sont inscrites à l’article L4139-16 du Code de la défense et varient en fonction de votre grade :
58 ans pour les sous-officiers gradés sergent, sergent-chef, adjudant ou adjudant-chef) ;
59 ans pour les majors ;
63 ans pour les officiers généraux.
59 ans pour les officiers gradés officiers subalternes, commandant ou lieutenant-colonel ;
60 ans pour les officiers gradés colonel ;
Invité- Invité
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
Frelon a écrit:Moi j'ai une autre proposition, c'est de supprimer le cumul des retraites pour les politiques...
Bonne idée, d'autan plus que l'un n'empêche pas l'autre (le cas échéant) et ça donne l'exemplarité.
Dernière édition par Edouard de Montmonrency le Mar 20 Déc 2022 - 19:39, édité 1 fois
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20684
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
[quote="Manu.Cron.1er"][quote="Jean-Louis de Toqueville"][quote="Minos de Rhadamanthe"]Seuls les fonx sont emmerdés par la réforme des retraites....
C'est les seuls à partir avant 60 ans !! Après une carrière à surveiller l'horloge du bureau...
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Pas envie de faire 2 ans de plus à surveiller l'horloge !! :xptdr: :xptdr: :d [/quote]
[color=#000000]Les fonctionnaires ne partent pas à 60 ans, à l'exception des métiers dangereux et risqués, mais à 62,5 ans en moyenne. Dans le secteur public, on a intérêt à partir le plus tard possible afin de bénéficier de bonus de retraite. Les cadres partent très tard en général et vont jusqu'à la date limite (66 ans environ à ce jour, sauf dérogation).
Il est difficile de caractériser l'emploi et les conditions d'existence dans le secteur public, tant les activités, les métiers, les grades et les fonctions sont différents. Comme dans le privé, il y a tout public: des feignasses, des bons qui bossent (surtout pour eux afin de faire carrière), mais aussi pour certains par dévotion au service public, des arrivistes dont les dents rayent le parquet, des gens hauts placés qui cumulent prébendes et avantages, des agents qui subissent la pénibilité et sont mal payés, des agents non titulaires et donc sans statut etc....
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[size=18]pour mémoire :[/size]
JUSQU'À QUEL ÂGE MAXIMUM UN GENDARME EST MOBILISABLE ?
Ces limites d’âges sont inscrites à l’article L4139-16 du Code de la défense et varient en fonction de votre grade :
58 ans pour les sous-officiers gradés sergent, sergent-chef, adjudant ou adjudant-chef) ;
59 ans pour les majors ;
63 ans pour les officiers généraux.
59 ans pour les officiers gradés officiers subalternes, commandant ou lieutenant-colonel ;
60 ans pour les officiers gradés colonel ; [/quote]
Pour les militaires :
La retraite moyenne d’un militaire est de 1 391 € par mois.
Le mode de calcul de la pension des militaires est assez similaire à celui des autres fonctionnaires. On fait d’abord le rapport entre le nombre de trimestres acquis et le nombre de trimestres requis pour le service d’une pension à taux plein. Il faut ensuite multiplier le résultat par 75%, puis par le solde brut indiciaire, c’est à dire la solde de base perçue les 6 derniers mois. On utilise la formule suivante :
Pension = montant moyen de la solde des 6 derniers mois x 75 % x (nombre de trimestres acquis / nombre de trimestres requis)
C'est les seuls à partir avant 60 ans !! Après une carrière à surveiller l'horloge du bureau...
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Pas envie de faire 2 ans de plus à surveiller l'horloge !! :xptdr: :xptdr: :d [/quote]
[color=#000000]Les fonctionnaires ne partent pas à 60 ans, à l'exception des métiers dangereux et risqués, mais à 62,5 ans en moyenne. Dans le secteur public, on a intérêt à partir le plus tard possible afin de bénéficier de bonus de retraite. Les cadres partent très tard en général et vont jusqu'à la date limite (66 ans environ à ce jour, sauf dérogation).
Il est difficile de caractériser l'emploi et les conditions d'existence dans le secteur public, tant les activités, les métiers, les grades et les fonctions sont différents. Comme dans le privé, il y a tout public: des feignasses, des bons qui bossent (surtout pour eux afin de faire carrière), mais aussi pour certains par dévotion au service public, des arrivistes dont les dents rayent le parquet, des gens hauts placés qui cumulent prébendes et avantages, des agents qui subissent la pénibilité et sont mal payés, des agents non titulaires et donc sans statut etc....
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[size=18]pour mémoire :[/size]
JUSQU'À QUEL ÂGE MAXIMUM UN GENDARME EST MOBILISABLE ?
Ces limites d’âges sont inscrites à l’article L4139-16 du Code de la défense et varient en fonction de votre grade :
58 ans pour les sous-officiers gradés sergent, sergent-chef, adjudant ou adjudant-chef) ;
59 ans pour les majors ;
63 ans pour les officiers généraux.
59 ans pour les officiers gradés officiers subalternes, commandant ou lieutenant-colonel ;
60 ans pour les officiers gradés colonel ; [/quote]
Pour les militaires :
La retraite moyenne d’un militaire est de 1 391 € par mois.
Le mode de calcul de la pension des militaires est assez similaire à celui des autres fonctionnaires. On fait d’abord le rapport entre le nombre de trimestres acquis et le nombre de trimestres requis pour le service d’une pension à taux plein. Il faut ensuite multiplier le résultat par 75%, puis par le solde brut indiciaire, c’est à dire la solde de base perçue les 6 derniers mois. On utilise la formule suivante :
Pension = montant moyen de la solde des 6 derniers mois x 75 % x (nombre de trimestres acquis / nombre de trimestres requis)
Invité- Invité
Re: Un certain Monsieur Capet aurait mis en garde l'Arrogant
L'ouverture des droits à retraite
Les militaires peuvent bénéficier d’une pension militaire de retraite dans les conditions suivantes :
Pour les officiers : si 27 ans de services effectifs, ou à 52 ans,
Pour les militaires non officiers : si 17 ans de services effectifs, ou à 52 ans,
Pour les officiers sous contrat ou militaires commissionnés : si 20 ans de contrat (ou à 52 ans) pour les uns ou 17 ans de services (ou à 52 ans) pour les autres.
Les militaires peuvent bénéficier d’une pension militaire de retraite dans les conditions suivantes :
Pour les officiers : si 27 ans de services effectifs, ou à 52 ans,
Pour les militaires non officiers : si 17 ans de services effectifs, ou à 52 ans,
Pour les officiers sous contrat ou militaires commissionnés : si 20 ans de contrat (ou à 52 ans) pour les uns ou 17 ans de services (ou à 52 ans) pour les autres.
Invité- Invité
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