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LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
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Vladimir de Volog
Edouard de Montmonrency
Jean-Louis de Toqueville
André de Montalembert
Couillatris Mouchabière
Plaristes Evariste
michou
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LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
LES DÉPORTATIONS MASSIVES DE PAYSANS DANS LE CADRE DE LA « LIQUIDATION DES KOULAKS EN TANT QUE CLASSE » (1930-1932)****
Le lancement de la collectivisation forcée des campagnes, décidé au Plenum du Comité central du Parti communiste de novembre 1929, s’accompagne de la « liquidation des koulaks en tant que classe » ou « dékoulakisation ». Cette campagne a un double objectif : « extraire » (tel est le terme employé dans les instructions confidentielles) les éléments susceptibles d’opposer une résistance active à la collectivisation forcée des campagnes et « coloniser » les vastes espaces inhospitaliers de la Sibérie, du Grand Nord, de l’Oural et du Kazakhstan. Le premier objectif répond à la vision, clairement exprimée par les bolcheviks dès leur arrivée au pouvoir, selon laquelle la société paysanne, traversée d’antagonismes de classe, recèle des « éléments capitalistes » (koulaks ) irrémédiablement hostiles au régime. Le second objectif s’inscrit dans la mise en oeuvre du 1er Plan quinquennal, lancé peu de temps auparavant (début 1929) qui prévoit le développement d’un certain nombre de régions vides d’hommes, mais riches en ressources naturelles, par une main d’oeuvre pénale ou déportée. La « dékoulakisation » prend donc, pour l’essentiel, la forme d’une expropriation, suivie de déportation, de millions de paysans.
30 janvier 1930 : Résolution du Politburo du parti communiste « Sur les mesures à prendre pour la liquidation des exploitations koulak dans les régions de collectivisation totale ».
Cette résolution attribue à chaque région ou république des « quotas de dékoulakisation » en « 1ère » et « 2e » catégories. Au nombre initial de 60 000, les « koulaks de 1ère catégorie », définis comme des « activistes engagés dans des actions contre-révolutionnaires », doivent être arrêtés et transférés en camp de travail, à l’issue d’un « passage rapide devant une troïka » (juridiction d’exception de la police politique). Il est précisé « qu’à l’encontre des activistes les plus fieffés et endurcis » la peine de mort sera appliquée. Quant aux « koulaks de 2e catégorie », définis comme des « exploiteurs, mais moins activement engagés dans des activités contre-révolutionnaires », et estimés au nombre de 129 000 à 154 000 familles, ils seront expropriés et déportés en famille, sur simple mesure administrative, vers des régions « éloignées » du pays. Privés de leurs droits civiques, les déportés, qualifiés administrativement de « déplacés spéciaux », sont assignés à résidence dans des « villages spéciaux » gérés par l’OGPU (NKVD à partir de 1934).
Début février- fin septembre 1930 : Opérations massives d’arrestation de « koulaks de 1ère catégorie ».
Durant cette période, 284 000 personnes sont arrêtées comme « koulaks de 1ère catégorie », soit près de cinq fois plus que le nombre initialement prévu. Ceci est dû, en partie, à la résistance inattendue opposée par un certain nombre de paysans -et de non-paysans- à la collectivisation. À peine 44% des personnes arrêtées sont des paysans ; les autres sont membres du clergé, petits commerçants, anciens fonctionnaires tsaristes, ex-propriétaires fonciers, instituteurs ou autres représentants de « l’intelligentsia rurale » ayant, par le passé, été proches du parti socialiste-révolutionnaire. (Source : rapports du Département secret-opérationnel de l’OGPU, in V.P.Danilov(dir), Sovetskaia derevnia glazami VCK,OGPU,NKVD, Moskva, Rosspen, 2003, vol III/1, 1930-1931).
Ces contingents sont envoyés dans les camps de travail du Goulag. Environ 20 000 personnes sont, au cours de l’année 1930, condamnées à la peine capitale par les troïki de l’OGPU. (Source : GARF, 9401/1/4157/201).
Début février-fin mai 1930 : Première vague de déportations de « koulaks de 2e catégorie ».
Durant ces quatre mois, 560 000 personnes (115 000 familles) sont arrêtées, expropriées et déportées, principalement des grandes régions agricoles les plus riches (et où la résistance à la collectivisation forcée a été la plus forte) -l’Ukraine, le Kouban, la Basse et la Moyenne Volga, la région centrale des Terres noires- vers le nord de la Russie (province d’Arkhangelsk), l’Oural et la Sibérie occidentale. Pour mener à bien ces déportations, une véritable logistique militaire,mobilisant 280 convois ferroviaires et des milliers d’hommes des unités spéciales de l’OGPU, est déployée. (Source : rapports du Département des transports de l’OGPU, in V.P.Danilov, op.cit ). Cette première vague de déportation est marquée par une absence totale de coordination entre les opérations militarisées de déportation menées par l’OGPU et l’installation des déportés, laissée à l’initiative d’autorités locales débordées. Elle débouche souvent sur une « déportation-abandon » sans précédent : les déportés sont abandonnés à leur sort, installés dans des baraquements provisoires le long des voies de chemins de fer, ou laissés dans la steppe ou la taïga. La mortalité explose, notamment parmi les enfants et les vieillards. Environ 15% des déportés meurent dans les mois suivant leur déportation. Au milieu de ce chaos meurtrier, une proportion importante des déportés (entre 15 et 20%) réussit à s’enfuir. (Sources : Iouri Poliakov, dir, Naselenie Rossii v XX veke, tom.1, Moskva, Rosspen, 2000, p. 278 sq ; documents des administrations régionales de l’OGPU, in V.P.Danilov, dir, op.cit ).
Fin septembre-octobre 1930 : Deuxième vague de déportation de « koulaks de 2e catégorie »
Dans le contexte tendu de l’été 1930 -huit millions de foyers paysans ont quitté les kolkhozes après la publication, début mars, du fameux article de Staline condamnant « le vertige du succès » et rejetant sur les autorités locales les « abus » de la collectivisation, les grandes opérations de « dékoulakisation » ont été interrompues fin mai. Elles ne reprennent que ponctuellement fin septembre 1930, une fois que les récoltes ont été engrangées. Elles concernent quelque 16 500 familles (environ 60 000 personnes) déportées des districts frontaliers de Biélorussie et d’Ukraines occidentale, limitrophes de la Pologne, considérés comme stratégiques et qui avaient été, au printemps, le théâtre de révoltes paysannes de grande ampleur. (Source : télégramme de Messing à Balitskii et Rappoport, 22 septembre 1930, in V.P.Danilov, dir, op.cit ).
Les déportés sont répartis entre le Kazakhstan et l’Oural.
Mai-septembre 1931 : Troisième vague de déportation de « koulaks de 2e catégorie »
Au début de 1931, le Politburo et la direction de l’OGPU décident de lancer une nouvelle vague de déportation, dans une conjoncture considérée comme favorable. La récolte de 1930 a été excellente, la campagne de collecte a permis à l’État d’engranger plus de 21 millions de tonnes de céréales (soit deux fois plus qu’en 1927-1928, à la veille de la collectivisation forcée), plusieurs millions de foyers paysans ont rejoint, sous la contrainte, les kolkhozes au cours des derniers mois de l’année 1930. Le 20 février 1931, le Politburo adopte un nouveau plan de déportation, particulièrement ambitieux : il s’agit de déporter, à partir du printemps 1931, entre 200 et 300 000 familles, principalement vers le Kazakhstan méridional. (Source : Résolution du Politburo du 20 février 1931, in V.P.Danilov, dir, Tragedia sovetskoi derevni, vol III (1930-1933), Moskva, Rosspen, 2003, p. 90).
Le 11 mars 1931, le Politburo met en place une commission spéciale, dirigée par A. Andreiev, vice-président du Conseil des Commissaires du peuple, chargée de superviser et de coordonner l’ensemble des opérations de déportation et d’organiser une « gestion rationnelle et efficace des déplacés spéciaux afin d’éviter que se reproduise l’effroyable gâchis de main d’oeuvre et le désordre dans l’exploitation de celle-ci constatés lors des précédentes opérations de déportation ». Le 15 mai 1931, la Commission Andreiev transfère à l’OGPU l’ensemble de la direction économique, administrative et organisationnelle des « peuplements spéciaux ». Au total, 1 244 000 personnes (265 000 familles) sont déportées au cours de cette « troisième vague » de « dékoulakisation », principalement vers l’Oural, la Sibérie occidentale, la Région Nord et le Kazakhstan. Comme en 1930, les pertes humaines sont très élevées. Au 1er janvier 1932, lors du premier pointage général des « déplacés spéciaux », on ne recense que 1 317 000 présents sur les 1 804 000 déportés en 1930-1931, soit une perte de près d’un demi-million d’individus en deux ans. On estime que cette perte se partage pour moitié entre fuites et décès. (Sources : Bilan des opérations de dékoulakisation au 30 septembre 1931, in V.P.Danilov, dir, Sovetskaia…, op.cit, vol. III/1, p.771 ; I.Poliakov, dir, op.cit, p. 279-280).
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DÉPORTATIONS DE COMMUNAUTÉS PAYSANNES D’UKRAINE ET DU KOUBAN DANS LE CADRE DES « CAMPAGNES DE COLLECTE » DE L’AUTOMNE 1932****
Dans le contexte particulièrement tendu de la « campagne de collecte » engagée dans les grandes régions productrices de céréales (Ukraine, Kouban, Basse et Moyenne Volga) à l’automne 1932 pour réaliser le plan d’exportation en cette dernière année du 1er Plan quinquennal, les déportations frappent désormais non plus des familles stigmatisées comme koulaks, mais des communautés paysannes entières accusées de « saboter » la « campagne de collecte ». Ainsi, en novembre-décembre 1932, trois stanitsy (gros bourgs) cosaques du Kouban (Medvedovskaia, Umanskaia, Poltavskaia) sont entièrement vidées de leurs habitants, tous déportés vers la Sibérie, l’Oural et le Kazakhstan (45 600 personnes). Peu après, des soldats démobilisés de l’Armée rouge sont installés, avec leur famille, dans ces stanitsy. Ces déportations collectives (qui n’ont de précédent que la déportation des Cosaques du Terek fin 1920) marquent un tournant majeur entre les opérations de dékoulakisation des années 1930-1931 et les déportations ethniques de communautés entières qui se développent à partir de 1935. (Sources : Terry Martin, op.cit, p.300 ; V.Vassiliev et I.Shapoval, Komandiry Velihogo golodu, Kiiv, Ed. Geneza, 2001, p.119-120).
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LES FAMINES DES ANNÉES 1931-1933***
Depuis le livre pionnier de Robert Conquest, The Harvest of Sorrow, paru en 1986, de nombreux travaux, tant occidentaux que russes, ukrainiens ou kazakhs, ont enfin éclairé, sur la base d’une documentation archivistique profondément renouvelée, les mécanismes ayant généré les terribles famines des années 1931-1933. Malgré quelques divergences dans l’analyse de certains enchaînements et du poids respectif des divers facteurs ayant conduit à ces famines, les historiens s’accordent à reconnaître que ces événements tragiques sont le résultat non de conditions météorologiques mais bien des politiques mises en oeuvre par le régime depuis le début de l’année 1930. Menée contre la volonté de l’immense majorité de la paysannerie, la collectivisation forcée des campagnes a entraîné une chute catastrophique du cheptel et une forte baisse de la production agricole. Elle a surtout été marquée, une fois les mécanismes du marché (qui fonctionnaient tant bien que mal sous la NEP) brisés, par un formidable accroissement des prélèvements d’État sur les récoltes et les produits de l’élevage. Un tel prélèvement prédateur, censé financer, par des exportations massives de produits agricoles, l’industrialisation accélérée du pays, achève de désorganiser le cycle productif. Ces politiques ont été aggravées au Kazakhstan par une sédentarisation des éleveurs nomades et semi-nomades, et en Ukraine, par l’interprétation spécifique développée par Staline, à partir de l’été 1932, de la situation dans cette république fédérée.
C’est donc au Kazakhstan et dans les régions ethniquement ukrainiennes (Ukraine et Kouban) que la famine connaît sa plus grande ampleur, avec toutefois, des spécificités propres.
Début 1931-début 1933 : Famine au Kazakhstan.
Depuis 1930, le Kazakhstan est entraîné, comme le reste de l’URSS, dans la tourmente de la collectivisation forcée et de la « dékoulakisation », auxquelles s’ajoute ici un vaste plan de sédentarisation. Dans un pays d’élevage extensif et de transhumance, l’organisation de kolkhozes et de sovkhozes est censée aussi fixer les éleveurs nomades et semi-nomades. Un vaste plan de développement d’une agriculture céréalière est mis en oeuvre. Toutes ces mesures doivent faire passer les Kazakhs d’une « économie naturelle » à une « économie socialiste », en brisant définitivement les structures claniques qui, selon les responsables communistes, maintiennent les « masses kazakhes » dans l’oppression. La course aux records de collectivisation, la sédentarisation forcée et le triplement des livraisons obligatoires de viande conduisent à une diminution du cheptel, le plus important d’URSS à la fin des années 1920, de 85% en trois ans (1929-1931), entraînant une immense paupérisation de la population kazakhe . Dès l’été 1930, les autorités kazakhes sont alertées, par des rapports confidentiels de l’OGPU, de la montée de « difficultés alimentaires ». Début 1931, Staline est informé, par les autorités consulaires soviétiques en Chine, des migrations massives de Kazakhs vers le Xinjiang. Tout au cours de l’année 1931, l’exode des nomades kazakhs, dépossédés de leurs troupeaux, s’accélère, notamment vers la Sibérie occidentale.Jusqu’à l’été 1932, les dirigeants du parti communiste kazakh ferment les yeux sur les raisons de ces exodes massifs et refusent d’évoquer les « difficultés alimentaires ». La première aide débloquée par Moscou en juillet 1932 est dérisoire -à peine 50 000 tonnes de céréales, soit quelque dix kilos par personne ! Quatre mois plus tard, Staline accuse les communistes kazakhs de « se livrer à un sabotage koulak du plan de livraison de produits agricoles ».
(Source : télégramme de Staline à la direction du parti communiste kazakh, 21 novembre 1932, in Tragedia…, op.cit, vol.III, p. 548-549).
Il est aujourd’hui établi qu’en 1931-1933, la population du Kazakhstan a diminué de 1,7 à 2 millions de personnes. Sur ce nombre, environ 600 000 ont fui définitivement leur région ravagée par la famine ; les autres -entre 1,1 et 1,4 million- sont morts de faim ou d’épidémies. À la fin des années 1920, la population du Kazakhstan était estimée à 6,5 millions de personnes, dont 3,8 millions étaient Kazakhs, dans leur immense majorité des éleveurs menant un mode de vie nomade ou semi-nomade. Ce sont précisément ces éleveurs kazakhs qui ont été les plus massivement frappés par la famine, qui emporta donc environ un tiers de la population autochtone -une proportion sans équivalent dans aucune des régions de l’URSS. (Sources : M.B.Tatimov, M.K.Kozybaev, Z.B.Abylhozin, Golod v Kazakhskoï stepi. Pis’ma trevogi i boli, Alma-Ata, 1991 ; Isabelle Ohayon,Du nomadisme au socialisme. Sédentarisation, collectivisation et acculturation des Kazakhs en URSS, 1928-1945, Paris, Maisonneuve, 2006).
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1932-1933: famine en Ukraine et au Kouban.
La famine ukrainienne présente une forte spécificité sur le fond général des famines soviétiques des années 1931-1933. Celles-ci apparaissent comme des conséquences directes, mais non prévues et non programmées, des politiques d’inspiration idéologique mises en oeuvre depuis fin 1929. En 1931, l’Ukraine, le Kouban et la région centrale des Terres noires sont particulièrement mises à contribution pour livrer leur production à l’État. L’Ukraine, par exemple, est ponctionnée à hauteur de 42% de sa récolte globale, un prélèvement exceptionnel qui achève de désorganiser le cycle productif déjà perturbé par la collectivisation forcée et la dékoulakisation. Pour l’année 1932, le gouvernement soviétique fixe des livraisons obligatoires encore plus élevées (7 millions de tonnes pour l’Ukraine), alors même qu’apparaissent, dès le printemps 1932, les premiers foyers, encore circonscrits, de famine dans les provinces de Kharkov, Kiev, Dniepropetrovsk, Odessa. Jusqu’à l’été 1932, la famine ukrainienne entre dans le schéma général des famines consécutives à la collectivisation forcée. Mais à partir de l’été 1932, elle change de nature, dès lors que Staline élabore une « interprétation nationale de la famine » (Terry Martin). L’opposition au plan de collecte jugé « irréaliste » qui se manifeste à la IIIe Conférence du parti communiste ukrainien (6-10 juillet 1932) ne passe pas inaperçue de Staline. Comme le montre la correspondance, récemment publiée, entre Staline et ses principaux collaborateurs durant l’été 1932, Staline se persuade qu’un vaste front de résistance, allant des simples kolkhoziens aux dirigeants communistes ukrainiens, s’est constitué en Ukraine pour refuser de livrer à l’État les produits agricoles nécessaires à l’approvisionnement des villes et à l’exportation. (Source : Stalin i Kaganovic. Perepiska 1931-1936, Moskva, Rosspen, 2001).
Il décide alors d’utiliser l’arme de
Le lancement de la collectivisation forcée des campagnes, décidé au Plenum du Comité central du Parti communiste de novembre 1929, s’accompagne de la « liquidation des koulaks en tant que classe » ou « dékoulakisation ». Cette campagne a un double objectif : « extraire » (tel est le terme employé dans les instructions confidentielles) les éléments susceptibles d’opposer une résistance active à la collectivisation forcée des campagnes et « coloniser » les vastes espaces inhospitaliers de la Sibérie, du Grand Nord, de l’Oural et du Kazakhstan. Le premier objectif répond à la vision, clairement exprimée par les bolcheviks dès leur arrivée au pouvoir, selon laquelle la société paysanne, traversée d’antagonismes de classe, recèle des « éléments capitalistes » (koulaks ) irrémédiablement hostiles au régime. Le second objectif s’inscrit dans la mise en oeuvre du 1er Plan quinquennal, lancé peu de temps auparavant (début 1929) qui prévoit le développement d’un certain nombre de régions vides d’hommes, mais riches en ressources naturelles, par une main d’oeuvre pénale ou déportée. La « dékoulakisation » prend donc, pour l’essentiel, la forme d’une expropriation, suivie de déportation, de millions de paysans.
30 janvier 1930 : Résolution du Politburo du parti communiste « Sur les mesures à prendre pour la liquidation des exploitations koulak dans les régions de collectivisation totale ».
Cette résolution attribue à chaque région ou république des « quotas de dékoulakisation » en « 1ère » et « 2e » catégories. Au nombre initial de 60 000, les « koulaks de 1ère catégorie », définis comme des « activistes engagés dans des actions contre-révolutionnaires », doivent être arrêtés et transférés en camp de travail, à l’issue d’un « passage rapide devant une troïka » (juridiction d’exception de la police politique). Il est précisé « qu’à l’encontre des activistes les plus fieffés et endurcis » la peine de mort sera appliquée. Quant aux « koulaks de 2e catégorie », définis comme des « exploiteurs, mais moins activement engagés dans des activités contre-révolutionnaires », et estimés au nombre de 129 000 à 154 000 familles, ils seront expropriés et déportés en famille, sur simple mesure administrative, vers des régions « éloignées » du pays. Privés de leurs droits civiques, les déportés, qualifiés administrativement de « déplacés spéciaux », sont assignés à résidence dans des « villages spéciaux » gérés par l’OGPU (NKVD à partir de 1934).
Début février- fin septembre 1930 : Opérations massives d’arrestation de « koulaks de 1ère catégorie ».
Durant cette période, 284 000 personnes sont arrêtées comme « koulaks de 1ère catégorie », soit près de cinq fois plus que le nombre initialement prévu. Ceci est dû, en partie, à la résistance inattendue opposée par un certain nombre de paysans -et de non-paysans- à la collectivisation. À peine 44% des personnes arrêtées sont des paysans ; les autres sont membres du clergé, petits commerçants, anciens fonctionnaires tsaristes, ex-propriétaires fonciers, instituteurs ou autres représentants de « l’intelligentsia rurale » ayant, par le passé, été proches du parti socialiste-révolutionnaire. (Source : rapports du Département secret-opérationnel de l’OGPU, in V.P.Danilov(dir), Sovetskaia derevnia glazami VCK,OGPU,NKVD, Moskva, Rosspen, 2003, vol III/1, 1930-1931).
Ces contingents sont envoyés dans les camps de travail du Goulag. Environ 20 000 personnes sont, au cours de l’année 1930, condamnées à la peine capitale par les troïki de l’OGPU. (Source : GARF, 9401/1/4157/201).
Début février-fin mai 1930 : Première vague de déportations de « koulaks de 2e catégorie ».
Durant ces quatre mois, 560 000 personnes (115 000 familles) sont arrêtées, expropriées et déportées, principalement des grandes régions agricoles les plus riches (et où la résistance à la collectivisation forcée a été la plus forte) -l’Ukraine, le Kouban, la Basse et la Moyenne Volga, la région centrale des Terres noires- vers le nord de la Russie (province d’Arkhangelsk), l’Oural et la Sibérie occidentale. Pour mener à bien ces déportations, une véritable logistique militaire,mobilisant 280 convois ferroviaires et des milliers d’hommes des unités spéciales de l’OGPU, est déployée. (Source : rapports du Département des transports de l’OGPU, in V.P.Danilov, op.cit ). Cette première vague de déportation est marquée par une absence totale de coordination entre les opérations militarisées de déportation menées par l’OGPU et l’installation des déportés, laissée à l’initiative d’autorités locales débordées. Elle débouche souvent sur une « déportation-abandon » sans précédent : les déportés sont abandonnés à leur sort, installés dans des baraquements provisoires le long des voies de chemins de fer, ou laissés dans la steppe ou la taïga. La mortalité explose, notamment parmi les enfants et les vieillards. Environ 15% des déportés meurent dans les mois suivant leur déportation. Au milieu de ce chaos meurtrier, une proportion importante des déportés (entre 15 et 20%) réussit à s’enfuir. (Sources : Iouri Poliakov, dir, Naselenie Rossii v XX veke, tom.1, Moskva, Rosspen, 2000, p. 278 sq ; documents des administrations régionales de l’OGPU, in V.P.Danilov, dir, op.cit ).
Fin septembre-octobre 1930 : Deuxième vague de déportation de « koulaks de 2e catégorie »
Dans le contexte tendu de l’été 1930 -huit millions de foyers paysans ont quitté les kolkhozes après la publication, début mars, du fameux article de Staline condamnant « le vertige du succès » et rejetant sur les autorités locales les « abus » de la collectivisation, les grandes opérations de « dékoulakisation » ont été interrompues fin mai. Elles ne reprennent que ponctuellement fin septembre 1930, une fois que les récoltes ont été engrangées. Elles concernent quelque 16 500 familles (environ 60 000 personnes) déportées des districts frontaliers de Biélorussie et d’Ukraines occidentale, limitrophes de la Pologne, considérés comme stratégiques et qui avaient été, au printemps, le théâtre de révoltes paysannes de grande ampleur. (Source : télégramme de Messing à Balitskii et Rappoport, 22 septembre 1930, in V.P.Danilov, dir, op.cit ).
Les déportés sont répartis entre le Kazakhstan et l’Oural.
Mai-septembre 1931 : Troisième vague de déportation de « koulaks de 2e catégorie »
Au début de 1931, le Politburo et la direction de l’OGPU décident de lancer une nouvelle vague de déportation, dans une conjoncture considérée comme favorable. La récolte de 1930 a été excellente, la campagne de collecte a permis à l’État d’engranger plus de 21 millions de tonnes de céréales (soit deux fois plus qu’en 1927-1928, à la veille de la collectivisation forcée), plusieurs millions de foyers paysans ont rejoint, sous la contrainte, les kolkhozes au cours des derniers mois de l’année 1930. Le 20 février 1931, le Politburo adopte un nouveau plan de déportation, particulièrement ambitieux : il s’agit de déporter, à partir du printemps 1931, entre 200 et 300 000 familles, principalement vers le Kazakhstan méridional. (Source : Résolution du Politburo du 20 février 1931, in V.P.Danilov, dir, Tragedia sovetskoi derevni, vol III (1930-1933), Moskva, Rosspen, 2003, p. 90).
Le 11 mars 1931, le Politburo met en place une commission spéciale, dirigée par A. Andreiev, vice-président du Conseil des Commissaires du peuple, chargée de superviser et de coordonner l’ensemble des opérations de déportation et d’organiser une « gestion rationnelle et efficace des déplacés spéciaux afin d’éviter que se reproduise l’effroyable gâchis de main d’oeuvre et le désordre dans l’exploitation de celle-ci constatés lors des précédentes opérations de déportation ». Le 15 mai 1931, la Commission Andreiev transfère à l’OGPU l’ensemble de la direction économique, administrative et organisationnelle des « peuplements spéciaux ». Au total, 1 244 000 personnes (265 000 familles) sont déportées au cours de cette « troisième vague » de « dékoulakisation », principalement vers l’Oural, la Sibérie occidentale, la Région Nord et le Kazakhstan. Comme en 1930, les pertes humaines sont très élevées. Au 1er janvier 1932, lors du premier pointage général des « déplacés spéciaux », on ne recense que 1 317 000 présents sur les 1 804 000 déportés en 1930-1931, soit une perte de près d’un demi-million d’individus en deux ans. On estime que cette perte se partage pour moitié entre fuites et décès. (Sources : Bilan des opérations de dékoulakisation au 30 septembre 1931, in V.P.Danilov, dir, Sovetskaia…, op.cit, vol. III/1, p.771 ; I.Poliakov, dir, op.cit, p. 279-280).
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DÉPORTATIONS DE COMMUNAUTÉS PAYSANNES D’UKRAINE ET DU KOUBAN DANS LE CADRE DES « CAMPAGNES DE COLLECTE » DE L’AUTOMNE 1932****
Dans le contexte particulièrement tendu de la « campagne de collecte » engagée dans les grandes régions productrices de céréales (Ukraine, Kouban, Basse et Moyenne Volga) à l’automne 1932 pour réaliser le plan d’exportation en cette dernière année du 1er Plan quinquennal, les déportations frappent désormais non plus des familles stigmatisées comme koulaks, mais des communautés paysannes entières accusées de « saboter » la « campagne de collecte ». Ainsi, en novembre-décembre 1932, trois stanitsy (gros bourgs) cosaques du Kouban (Medvedovskaia, Umanskaia, Poltavskaia) sont entièrement vidées de leurs habitants, tous déportés vers la Sibérie, l’Oural et le Kazakhstan (45 600 personnes). Peu après, des soldats démobilisés de l’Armée rouge sont installés, avec leur famille, dans ces stanitsy. Ces déportations collectives (qui n’ont de précédent que la déportation des Cosaques du Terek fin 1920) marquent un tournant majeur entre les opérations de dékoulakisation des années 1930-1931 et les déportations ethniques de communautés entières qui se développent à partir de 1935. (Sources : Terry Martin, op.cit, p.300 ; V.Vassiliev et I.Shapoval, Komandiry Velihogo golodu, Kiiv, Ed. Geneza, 2001, p.119-120).
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LES FAMINES DES ANNÉES 1931-1933***
Depuis le livre pionnier de Robert Conquest, The Harvest of Sorrow, paru en 1986, de nombreux travaux, tant occidentaux que russes, ukrainiens ou kazakhs, ont enfin éclairé, sur la base d’une documentation archivistique profondément renouvelée, les mécanismes ayant généré les terribles famines des années 1931-1933. Malgré quelques divergences dans l’analyse de certains enchaînements et du poids respectif des divers facteurs ayant conduit à ces famines, les historiens s’accordent à reconnaître que ces événements tragiques sont le résultat non de conditions météorologiques mais bien des politiques mises en oeuvre par le régime depuis le début de l’année 1930. Menée contre la volonté de l’immense majorité de la paysannerie, la collectivisation forcée des campagnes a entraîné une chute catastrophique du cheptel et une forte baisse de la production agricole. Elle a surtout été marquée, une fois les mécanismes du marché (qui fonctionnaient tant bien que mal sous la NEP) brisés, par un formidable accroissement des prélèvements d’État sur les récoltes et les produits de l’élevage. Un tel prélèvement prédateur, censé financer, par des exportations massives de produits agricoles, l’industrialisation accélérée du pays, achève de désorganiser le cycle productif. Ces politiques ont été aggravées au Kazakhstan par une sédentarisation des éleveurs nomades et semi-nomades, et en Ukraine, par l’interprétation spécifique développée par Staline, à partir de l’été 1932, de la situation dans cette république fédérée.
C’est donc au Kazakhstan et dans les régions ethniquement ukrainiennes (Ukraine et Kouban) que la famine connaît sa plus grande ampleur, avec toutefois, des spécificités propres.
Début 1931-début 1933 : Famine au Kazakhstan.
Depuis 1930, le Kazakhstan est entraîné, comme le reste de l’URSS, dans la tourmente de la collectivisation forcée et de la « dékoulakisation », auxquelles s’ajoute ici un vaste plan de sédentarisation. Dans un pays d’élevage extensif et de transhumance, l’organisation de kolkhozes et de sovkhozes est censée aussi fixer les éleveurs nomades et semi-nomades. Un vaste plan de développement d’une agriculture céréalière est mis en oeuvre. Toutes ces mesures doivent faire passer les Kazakhs d’une « économie naturelle » à une « économie socialiste », en brisant définitivement les structures claniques qui, selon les responsables communistes, maintiennent les « masses kazakhes » dans l’oppression. La course aux records de collectivisation, la sédentarisation forcée et le triplement des livraisons obligatoires de viande conduisent à une diminution du cheptel, le plus important d’URSS à la fin des années 1920, de 85% en trois ans (1929-1931), entraînant une immense paupérisation de la population kazakhe . Dès l’été 1930, les autorités kazakhes sont alertées, par des rapports confidentiels de l’OGPU, de la montée de « difficultés alimentaires ». Début 1931, Staline est informé, par les autorités consulaires soviétiques en Chine, des migrations massives de Kazakhs vers le Xinjiang. Tout au cours de l’année 1931, l’exode des nomades kazakhs, dépossédés de leurs troupeaux, s’accélère, notamment vers la Sibérie occidentale.Jusqu’à l’été 1932, les dirigeants du parti communiste kazakh ferment les yeux sur les raisons de ces exodes massifs et refusent d’évoquer les « difficultés alimentaires ». La première aide débloquée par Moscou en juillet 1932 est dérisoire -à peine 50 000 tonnes de céréales, soit quelque dix kilos par personne ! Quatre mois plus tard, Staline accuse les communistes kazakhs de « se livrer à un sabotage koulak du plan de livraison de produits agricoles ».
(Source : télégramme de Staline à la direction du parti communiste kazakh, 21 novembre 1932, in Tragedia…, op.cit, vol.III, p. 548-549).
Il est aujourd’hui établi qu’en 1931-1933, la population du Kazakhstan a diminué de 1,7 à 2 millions de personnes. Sur ce nombre, environ 600 000 ont fui définitivement leur région ravagée par la famine ; les autres -entre 1,1 et 1,4 million- sont morts de faim ou d’épidémies. À la fin des années 1920, la population du Kazakhstan était estimée à 6,5 millions de personnes, dont 3,8 millions étaient Kazakhs, dans leur immense majorité des éleveurs menant un mode de vie nomade ou semi-nomade. Ce sont précisément ces éleveurs kazakhs qui ont été les plus massivement frappés par la famine, qui emporta donc environ un tiers de la population autochtone -une proportion sans équivalent dans aucune des régions de l’URSS. (Sources : M.B.Tatimov, M.K.Kozybaev, Z.B.Abylhozin, Golod v Kazakhskoï stepi. Pis’ma trevogi i boli, Alma-Ata, 1991 ; Isabelle Ohayon,Du nomadisme au socialisme. Sédentarisation, collectivisation et acculturation des Kazakhs en URSS, 1928-1945, Paris, Maisonneuve, 2006).
++++
1932-1933: famine en Ukraine et au Kouban.
La famine ukrainienne présente une forte spécificité sur le fond général des famines soviétiques des années 1931-1933. Celles-ci apparaissent comme des conséquences directes, mais non prévues et non programmées, des politiques d’inspiration idéologique mises en oeuvre depuis fin 1929. En 1931, l’Ukraine, le Kouban et la région centrale des Terres noires sont particulièrement mises à contribution pour livrer leur production à l’État. L’Ukraine, par exemple, est ponctionnée à hauteur de 42% de sa récolte globale, un prélèvement exceptionnel qui achève de désorganiser le cycle productif déjà perturbé par la collectivisation forcée et la dékoulakisation. Pour l’année 1932, le gouvernement soviétique fixe des livraisons obligatoires encore plus élevées (7 millions de tonnes pour l’Ukraine), alors même qu’apparaissent, dès le printemps 1932, les premiers foyers, encore circonscrits, de famine dans les provinces de Kharkov, Kiev, Dniepropetrovsk, Odessa. Jusqu’à l’été 1932, la famine ukrainienne entre dans le schéma général des famines consécutives à la collectivisation forcée. Mais à partir de l’été 1932, elle change de nature, dès lors que Staline élabore une « interprétation nationale de la famine » (Terry Martin). L’opposition au plan de collecte jugé « irréaliste » qui se manifeste à la IIIe Conférence du parti communiste ukrainien (6-10 juillet 1932) ne passe pas inaperçue de Staline. Comme le montre la correspondance, récemment publiée, entre Staline et ses principaux collaborateurs durant l’été 1932, Staline se persuade qu’un vaste front de résistance, allant des simples kolkhoziens aux dirigeants communistes ukrainiens, s’est constitué en Ukraine pour refuser de livrer à l’État les produits agricoles nécessaires à l’approvisionnement des villes et à l’exportation. (Source : Stalin i Kaganovic. Perepiska 1931-1936, Moskva, Rosspen, 2001).
Il décide alors d’utiliser l’arme de
michou- Sage
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Êtes-vous à 100% sûr que Staline est responsable de tout et que la version officielle des faits n'est pas baisée pour des raison politiques?
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Plaristes Evariste a écrit:Êtes-vous à 100% sûr que [...] la version officielle des faits n'est pas baisée pour des raison politiques?
Parfois tu te demandes si c'est de la dyslexie ou juste qu'il ne comprend pas l'expression...
Couillatris Mouchabière- Maître
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Réponse de Broué et Dédéfucius.
https://www.marxists.org/francais/broue/works/1988/00/PB_tky_29.htm
https://www.marxists.org/francais/broue/works/1988/00/PB_tky_29.htm
André de Montalembert- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Couillatris Mouchabière a écrit:Plaristes Evariste a écrit:Êtes-vous à 100% sûr que [...] la version officielle des faits n'est pas baisée pour des raison politiques?
Parfois tu te demandes si c'est de la dyslexie ou juste qu'il ne comprend pas l'expression...
J'ai eu un petit lapsus.
Pour revenir à la racine étymologique du problème est-ce que la levrette c'est une position en biais ou pas?
Non mais là à en croire courtois Staline a génocidé l'humanité entière tu ne le sait pas encore ma staline t'a tué, et c’est l’historiographie officielle.
Donc je me dis, l'historiographie s'est fait bien agressée sexuellement par l'idéologie politique.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Dédé 2B a écrit:Réponse de Broué et Dédéfucius.
https://www.marxists.org/francais/broue/works/1988/00/PB_tky_29.htm
Trotsky n'était pas si différent du reste des apparatchiks, a la seule différence près qu'il avait la célébrité, les trotskystes sont ses agents pour la lutte pour le pouvoir.
Pierre Broué fait plus l'éloge de Trotsky que de l'enquête et de l'analyse...
Par exemple qui est capable de m'expliquer la Iejovchina et de me prouver que ça été commandité par Staline et que ce n'était pas un complot de Iejov.
Si Staline est derrière tout ça, pourquoi Staline a libéré Vladimir Fock?
Wikipédia a écrit:Il fut deux fois arrêté pendant les purges staliniennes (mars 1935 et février 1937 dans l'affaire de Poulkovo1), mais fut chaque fois remis en liberté par l'intercession de Piotr Kapitsa auprès de Staline.
Si ces fameuse purges étaient l'oeurve de Staline et uniquement lui pourquoi Staline l'a gracié dès que Piotr Leonidovitch Kapitsa à informé Staline de l'erreur?
Pourquoi Staline a fait arrêté Iejov? Pourquoi après l'arrestation de Iejov tout un tas de gens ont été sortis du goulag et réintégré aux partis.
Pareil pour Lev Landau.
Il explique ça ton Broué? Non ton Broué il en a rien à foutre il préfère cirer les pompes de trotsky que de résoudre ce mystère.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Plaristes Evariste a écrit:Êtes-vous à 100% sûr que Staline est responsable de tout et que la version officielle des faits n'est pas baisée pour des raison politiques?
C'est un peu comme si on se demandait si Hitler est bien à l'origine de la Shoa ou des chambres à gaz !!!!
J'imagine que si Staline avait utilisé cette horreur pour éliminer en masse des populations identifiées, tu serais assez con pour nous dire, comme l'autre naze "que c'est un détail de l'histoire".
Tes dénégations, convulsions mentales et autres comportements négationnistes à l'égard des crimes et horreurs que Staline et ses assassins ont commis ne changeront rien, ni aux évidences de leurs méfaits, ni aux faits eux-même, qui sont têtus.
Oui, il te faut l'entendre mon coco, Staline a été pire dans l'horreur qu'Hitler !!!
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Non.
ceci face à un vrai négationniste vous tenez pas 30s.
Vous pouvez perdre un débat tout en ayant tord.
Tout simplement car vous êtes un sophiste et un baratineur, pas quelqu'un doué de loggique et aimant la vérité.
Pouvez-vous répondres aux questions que je pose à la fin de mon dernier message? Non.
ceci face à un vrai négationniste vous tenez pas 30s.
Vous pouvez perdre un débat tout en ayant tord.
Tout simplement car vous êtes un sophiste et un baratineur, pas quelqu'un doué de loggique et aimant la vérité.
Pouvez-vous répondres aux questions que je pose à la fin de mon dernier message? Non.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
@Plaristes ... Machiavel a fait des émules ce n'est pas parce qu'il y a un pompier qui vient éteindre les braises en vainqueur à la fin qu'il n'a pas été pyromane au début.
Certains sont assez sournois pour faire en même temps le vilain pyromane en cachette, puis le gentil pompier pour en récolter les fruits en salvateur, et alternativement.
Bref, méfiance, il faut analyser les choses avec précision.
Certains sont assez sournois pour faire en même temps le vilain pyromane en cachette, puis le gentil pompier pour en récolter les fruits en salvateur, et alternativement.
Bref, méfiance, il faut analyser les choses avec précision.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Staline a lu Machiavel, mais je peux te garantir qu'en URSS il était pas le seul à l'avoir lu.
Le "nabot" comme on l’appelait l'avait très bien lu aussi.
Et puis faut aligner les preuves sur la table.
Le "nabot" comme on l’appelait l'avait très bien lu aussi.
Et puis faut aligner les preuves sur la table.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
En écrivant cela, l'autre zozo essaye de dédouaner les nazis de tous les crimes commis. Quelle honte l'autoproclamé cadresup, devient maintenant un négationniste de l'histoire en disculpant le nazisme.
[[[ Staline a été pire dans l'horreur qu'Hitler !!! ]]]
Staline a commis des crimes, faut le dire, mais le livre de Courtois ne prouve rien, et les chiffres annoncés sont bidonnés. Courtois avait promis qu'avec la chute de l'URSS, on allait voir ce qu'on allait voir dans les archives soviétiques.
Nous sommes restés sur notre faim, Courtois n'a rien amené d'autre que de l'affirmation, contestée d'ailleurs par ceux qui ont participé peu ou prou à la rédaction de son pamphlet.
Ce qui différencie Staline du nazisme.
D'abord c'est l'Armée rouge qui a vaincu Hitler au prix de plus de 26 millions de morts civils et militaires.
Ensuite mettre dos à dos communisme et nazisme quel raccourci pour les révisionnistes de l'histoire.
Mais quand même ce que le toqué escamote, c'est que Hitler et le nazisme c'est 5 millions de j u i f s exterminés au nom de la théorie de l'eugénisme.
Ignoble, sans qualificatif tant cette barbarie a purement éliminée physiquement des enfants, des femmes, des hommes, qui n'avaient qu'un seul défaut : être de confession judaïque.
NON, cadresup en bois, NON, Staline n'a pas été pire que les nazis et Hitler.
C'est de la malhonnêteté intellectuelle que d'écrire ce que tu écris par haine des communistes.
Je te rappelle, pauvre mec, que la haine des communistes était aussi inscrite dans le programme nazi.
A force de déverser une haine ignoble sur eux, on va finir que tu en croques pour l'idéologie mortifère que a tant fait souffrir la France et bien d'autres pays.
ET JE NE SUIS PAS MEMBRE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS.
Je terminerai par un poème d'un chrétien, le pasteur allemand Martin Niemöller, qu'il écrivit à Dachau en 1942 :
Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit ;
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit ;
Je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les castors,
Je n’ai rien dit ;
Je n’étais pas castor.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai rien dit ;
Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait plus personne pour protester.
[[[ Staline a été pire dans l'horreur qu'Hitler !!! ]]]
Staline a commis des crimes, faut le dire, mais le livre de Courtois ne prouve rien, et les chiffres annoncés sont bidonnés. Courtois avait promis qu'avec la chute de l'URSS, on allait voir ce qu'on allait voir dans les archives soviétiques.
Nous sommes restés sur notre faim, Courtois n'a rien amené d'autre que de l'affirmation, contestée d'ailleurs par ceux qui ont participé peu ou prou à la rédaction de son pamphlet.
Ce qui différencie Staline du nazisme.
D'abord c'est l'Armée rouge qui a vaincu Hitler au prix de plus de 26 millions de morts civils et militaires.
Ensuite mettre dos à dos communisme et nazisme quel raccourci pour les révisionnistes de l'histoire.
Mais quand même ce que le toqué escamote, c'est que Hitler et le nazisme c'est 5 millions de j u i f s exterminés au nom de la théorie de l'eugénisme.
Ignoble, sans qualificatif tant cette barbarie a purement éliminée physiquement des enfants, des femmes, des hommes, qui n'avaient qu'un seul défaut : être de confession judaïque.
NON, cadresup en bois, NON, Staline n'a pas été pire que les nazis et Hitler.
C'est de la malhonnêteté intellectuelle que d'écrire ce que tu écris par haine des communistes.
Je te rappelle, pauvre mec, que la haine des communistes était aussi inscrite dans le programme nazi.
A force de déverser une haine ignoble sur eux, on va finir que tu en croques pour l'idéologie mortifère que a tant fait souffrir la France et bien d'autres pays.
ET JE NE SUIS PAS MEMBRE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS.
Je terminerai par un poème d'un chrétien, le pasteur allemand Martin Niemöller, qu'il écrivit à Dachau en 1942 :
Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit ;
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit ;
Je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les castors,
Je n’ai rien dit ;
Je n’étais pas castor.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai rien dit ;
Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait plus personne pour protester.
Dernière édition par Vladimir de Volog красны le Ven 3 Fév 2023 - 13:22, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
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André de Montalembert aime ce message
Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Merci du rappel.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Plaristes Evariste a écrit:Staline a lu Machiavel, mais je peux te garantir qu'en URSS il était pas le seul à l'avoir lu.
Le "nabot" comme on l’appelait l'avait très bien lu aussi.
Et puis faut aligner les preuves sur la table.
Les vieux renards brouillent les pistes ;-)
Moi je pense qu'à l'origine, les 3 blocs avaient des visées hégémoniques, l'Allemagne bien sur, mais l'URSS et les Anglo-saxons aussi. Se sont les circonstances qui ont fait le tri par la suite au gré des opportunités ou pas.
... Et l'Histoire continue plus ou moins en soft power maintenant.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
on parle de complot au seins de l'URSS.
Dans ce contextes les alliances entre les blocs d'opposition internes et des services secrets étrangers est secondaire.
Dans ce contextes les alliances entre les blocs d'opposition internes et des services secrets étrangers est secondaire.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
... Sur notre petite planète Terre, tout est interdépendant Plaristes.
C'est ça la real politik.
C'est ça la real politik.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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André de Montalembert aime ce message
Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Bon, pouvez-vous me dire pourquoi Iejov a persécuté tout un tas d'innocents dont des scientifiques de Renom?
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Plaristes Evariste a écrit:Merci du rappel.
Parfois faut leur mettre les points sur les I .
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Plaristes Evariste a écrit:Bon, pouvez-vous me dire pourquoi Iejov a persécuté tout un tas d'innocents dont des scientifiques de Renom?
Je ne sais pas sonder la cervelle des fous.
Tu sais toi ?
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
LE CANAL STALINE
Le Belomorkanal fut l'un de ses projets les plus extravagants.
Destiné à relier la mer Blanche à la mer Baltique, long de 227 kilomètres, cet ouvrage titanesque réalisé par des détenus venus des îles Solovki a été établi en un temps record entre 1931 et 1933. Les prisonniers à " rééduquer " l'ont creusé à la main. Une " rééducation " qui entraîna la mort de 25 000 hommes officiellement, 250 000 selon Soljenitsyne. Le canal fut un fiasco total, sa faible profondeur (3,50 mètres) le rendant inutilisable...
IMPITOYABLE
Lors d'un discours sur Qin Shi Huangdi : " Brûlons les livres, enterrons les lettrés. "
" Nous sommes prêts à sacrifier 300 millions de Chinois à la victoire de la révolution mondiale ", soit la moitié de la population d'alors (Moscou, 1957,in" Mao ", de Jung Chang et Jon Halliday).
Et, le 21 novembre 1958, devant ses conseillers :
" En travaillant ainsi, avec tous ces projets, la moitié des Chinois devront peut-être mourir. Si ce n'est pas la moitié, ce sera peut-être un tiers ou un dixième - disons 50 millions. "
MILLIONS DE MORTS
MAO
70 millions de morts dont 35 millions lors de la Grande Famine (1958-1961), conséquence du Grand Bond en avant. 25 millions dans les laogai(camps de travail).
STALINE
20 millions de morts dont 11 millions lors de la Grande Famine (1929-1932) provoquée en Ukraine.
HITLER
25 millions de morts dont plus de 15 millions de Soviétiques et 6 millions de castors.
POL POT
1/4 des Cambodgiens, soit près de 2 millions de personnes, tués sur ordre de Pol Pot. Le plus haut ratio des tyrans meurtriers.
Tous les contenus du Point en illimité
Le Belomorkanal fut l'un de ses projets les plus extravagants.
Destiné à relier la mer Blanche à la mer Baltique, long de 227 kilomètres, cet ouvrage titanesque réalisé par des détenus venus des îles Solovki a été établi en un temps record entre 1931 et 1933. Les prisonniers à " rééduquer " l'ont creusé à la main. Une " rééducation " qui entraîna la mort de 25 000 hommes officiellement, 250 000 selon Soljenitsyne. Le canal fut un fiasco total, sa faible profondeur (3,50 mètres) le rendant inutilisable...
IMPITOYABLE
Lors d'un discours sur Qin Shi Huangdi : " Brûlons les livres, enterrons les lettrés. "
" Nous sommes prêts à sacrifier 300 millions de Chinois à la victoire de la révolution mondiale ", soit la moitié de la population d'alors (Moscou, 1957,in" Mao ", de Jung Chang et Jon Halliday).
Et, le 21 novembre 1958, devant ses conseillers :
" En travaillant ainsi, avec tous ces projets, la moitié des Chinois devront peut-être mourir. Si ce n'est pas la moitié, ce sera peut-être un tiers ou un dixième - disons 50 millions. "
MILLIONS DE MORTS
MAO
70 millions de morts dont 35 millions lors de la Grande Famine (1958-1961), conséquence du Grand Bond en avant. 25 millions dans les laogai(camps de travail).
STALINE
20 millions de morts dont 11 millions lors de la Grande Famine (1929-1932) provoquée en Ukraine.
HITLER
25 millions de morts dont plus de 15 millions de Soviétiques et 6 millions de castors.
POL POT
1/4 des Cambodgiens, soit près de 2 millions de personnes, tués sur ordre de Pol Pot. Le plus haut ratio des tyrans meurtriers.
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michou- Sage
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Source:
Marie-Françoise Leclère, née le 20 avril 1942 à Persan (Seine-et-Oise à l'époque) et morte le 27 avril 2021 à Paris 12e1, est une journaliste et une scénariste française, rédacteur en chef des services culturels à l'hebdomadaire Le Point jusqu'en juillet 2007. Elle avait auparavant travaillé au magazine féminin Elle.
-----------
Alors les USA ne font pas mieux!
Selon l'Histoire de l'Amérique", une étude surprenante a permis de constater que les Etats-Unis ont été en guerre 91% du temps de leur existence. Triste nouveau record qui vient d'être constaté puisque en 239 ans d'existence, les USA n'ont été en paix que durant 21 ans. En 229 ans, aucun président des USA n'a eu l'occasion, durant son mandat, d'effectuer un 'cleen sheet' au niveau de la paix. De ce fait, tous les présidents qui se sont succédés peuvent être tous considérés comme des présidents "en guerre". Les Etats-Unis ne sont donc jamais restés une décennie complète sans être en guerre. Leur meilleur "résultat" se situe entre 1935-1940, un lustre de paix durant la période isolationniste de la grande "dépression américaine".
Première force mondiale mais première menace mondiale
https://www.dhnet.be/actu/monde/2015/02/24/depuis-la-creation-des-etats-unis-le-pays-a-ete-en-guerre-218-ans-4OJZRLCYRVGQ7BDFCYGDDBW7TA/
Marie-Françoise Leclère, née le 20 avril 1942 à Persan (Seine-et-Oise à l'époque) et morte le 27 avril 2021 à Paris 12e1, est une journaliste et une scénariste française, rédacteur en chef des services culturels à l'hebdomadaire Le Point jusqu'en juillet 2007. Elle avait auparavant travaillé au magazine féminin Elle.
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Alors les USA ne font pas mieux!
Selon l'Histoire de l'Amérique", une étude surprenante a permis de constater que les Etats-Unis ont été en guerre 91% du temps de leur existence. Triste nouveau record qui vient d'être constaté puisque en 239 ans d'existence, les USA n'ont été en paix que durant 21 ans. En 229 ans, aucun président des USA n'a eu l'occasion, durant son mandat, d'effectuer un 'cleen sheet' au niveau de la paix. De ce fait, tous les présidents qui se sont succédés peuvent être tous considérés comme des présidents "en guerre". Les Etats-Unis ne sont donc jamais restés une décennie complète sans être en guerre. Leur meilleur "résultat" se situe entre 1935-1940, un lustre de paix durant la période isolationniste de la grande "dépression américaine".
Première force mondiale mais première menace mondiale
https://www.dhnet.be/actu/monde/2015/02/24/depuis-la-creation-des-etats-unis-le-pays-a-ete-en-guerre-218-ans-4OJZRLCYRVGQ7BDFCYGDDBW7TA/
André de Montalembert- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
alors si c est pas mieux aux usa , c est donc normal
michou- Sage
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Tiens t'es pas en vacance pour une semaine?michou a écrit:alors si c est pas mieux aux usa , c est donc normal
André de Montalembert- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Plaristes Evariste a écrit:Êtes-vous à 100% sûr que Staline est responsable de tout et que la version officielle des faits n'est pas baisée pour des raison politiques?
A 85%
Monsieur Trololo- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
A lire pour mieux comprendre:
https://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1989_num_49_1_1738
et aussi:
https://territoires-memoire.be/aide-memoire/aide-memoire-91/stalinisme-n-est-pas-communisme.html
https://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1989_num_49_1_1738
et aussi:
https://territoires-memoire.be/aide-memoire/aide-memoire-91/stalinisme-n-est-pas-communisme.html
André de Montalembert- Vénérable
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Re: LES CRIMES DE MASSE SOUS STALINE (1930-1953)
Est-ce que Philipe Martinez travaille ?
Stève Chevauchet- Postulant
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