Les crimes de masse sous Staline

[Jean-Louis de Toqueville]

Les crimes de masse sous Staline (1930-1953)

1 - Les déportations massives de paysans dans le cadre de la « liquidation des koulaks en tant que classe » (1930-1932)


Le lancement de la collectivisation forcée des campagnes, décidé au Plenum du Comité central du Parti communiste de novembre 1929, s’accompagne de la « liquidation des koulaks en tant que classe » ou « dékoulakisation  La « dékoulakisation » prend, pour l’essentiel, la forme d’une expropriation, suivie de déportation, de millions de paysans.

30 janvier 1930 : Résolution du Politburo du parti communiste « Sur les mesures à prendre pour la liquidation des exploitations koulak dans les régions de collectivisation totale ».
Cette résolution attribue à chaque région ou république des « quotas de dékoulakisation » en « 1ère » et « 2e » catégories. Au nombre initial de 60 000, les « koulaks de 1ère catégorie », définis comme des « activistes engagés dans des actions contre-révolutionnaires », doivent être arrêtés et transférés en camp de travail. «A l’encontre des activistes, la peine de mort est appliquée. Quant aux « koulaks de 2e catégorie », définis comme des « exploiteurs, mais moins activement engagés dans des activités contre-révolutionnaires », et estimés au nombre de 129 000 à 154 000 familles, ils seront expropriés et déportés, vers des régions « éloignées » du pays.

Début février- fin septembre 1930 : Opérations massives d’arrestation de « koulaks de 1ère catégorie ».
Durant cette période, 284 000 personnes sont arrêtées comme « koulaks de 1ère catégorie », soit près de cinq fois plus que le nombre initialement prévu.
Ces contingents sont envoyés dans les camps de travail du Goulag. Environ 20 000 personnes sont, au cours de l’année 1930, condamnées à la peine capitale par les troïki de l’OGPU.
Début février-fin mai 1930 : Première vague de déportations de « koulaks de 2e catégorie ».
Durant ces quatre mois, 560 000 personnes sont arrêtées, expropriées et déportées, principalement des grandes régions agricoles les plus riches, l’Ukraine, le Kouban, la Volga, l’Oural et la Sibérie occidentale. Les déportés sont abandonnés à leur sort, installés dans des baraquements provisoires le long des voies de chemins de fer, ou laissés dans la steppe ou la taïga. La mortalité explose, notamment parmi les enfants et les vieillards. Environ 15% des déportés meurent dans les mois suivant leur déportation.

Fin septembre-octobre 1930 : Deuxième vague de déportation de « koulaks de 2e catégorie »
Dans le contexte tendu de l’été 1930 -huit millions de foyers paysans ont quitté les kolkhozes après la publication, début mars. Elles concernent quelque 16 500 familles (environ 60 000 personnes) déportées des districts frontaliers de Biélorussie et d’Ukraines occidentale, limitrophes de la Pologne, considérés comme stratégiques et qui avaient été, au printemps, le théâtre de révoltes paysannes de grande ampleur.
Les déportés sont répartis entre le Kazakhstan et l’Oural.

Mai-septembre 1931 : Troisième vague de déportation de « koulaks de 2e catégorie »
Au début de 1931, le Politburo et la direction de l’OGPU décident de lancer une nouvelle vague de déportation, dans une conjoncture considérée comme favorable. Le 20 février 1931, le Politburo adopte un nouveau plan de déportation, particulièrement ambitieux : il s’agit de déporter, à partir du printemps 1931, entre 200 et 300 000 familles, principalement vers le Kazakhstan méridional.
Le 11 mars 1931, le Politburo déporte 1 244 000 personnes (265 000 familles) principalement vers l’Oural, la Sibérie occidentale, la Région Nord et le Kazakhstan. Comme en 1930, les pertes humaines sont très élevées. Au 1er janvier 1932, lors du premier pointage général on ne recense que 1 317 000 présents sur les 1 804 000 déportés en 1930-1931, soit une perte de près d’un demi-million d’individus en deux ans.


Source: Revue de Sciences Po Paris:
https://www.sciencespo.fr/mass-violence-war-massacre-resistance/fr/document/les-crimes-de-masse-sous-staline-1930-1953.html

[André de Montalembert]

Toqueville est passé journaliste chez Rivarol....

N'oublie pas les procès de Moscou et le Piolet contre Trotsky!

[Jean-Louis de Toqueville]

Attends, d'autres articles suivent pour dénoncer les crimes et génocides de cette salope de Staline.....

En regard des poils sur les oeufs que les cocos du site cherchent aux fantômes de l'extrême droite, il faut avoir le sens des priorités dans l'horreur et ne pas oublier les crimes des communistes et de l'extrême gauche !!!

[Jean-Louis de Toqueville]

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2 - Déportations de communautés paysannes d’Ukraine et du Kouban dans le cadre des « campagnes de collecte » de l’automne 1932


En novembre-décembre 1932, trois stanitsy (gros bourgs) cosaques du Kouban (Medvedovskaia, Umanskaia, Poltavskaia) sont entièrement vidées de leurs habitants, tous déportés vers la Sibérie, l’Oural et le Kazakhstan (45 600 personnes). Ces déportations marquent un tournant majeur entre les opérations de dékoulakisation des années 1930-1931 et les déportations ethniques de communautés entières qui se développent à partir de 1935.  



Les famines des années 1931-1933

C’est au Kazakhstan et dans les régions ethniquement ukrainiennes (Ukraine et Kouban) que la famine connaît sa plus grande ampleur, avec toutefois, des spécificités propres.
Début 1931-début 1933 : Famine au Kazakhstan.
Depuis 1930, le Kazakhstan est entraîné, comme le reste de l’URSS, dans la tourmente de la collectivisation forcée et de la « dékoulakisation La course aux records de collectivisation, la sédentarisation forcée et le triplement des livraisons obligatoires de viande conduisent à une diminution du cheptel, le plus important d’URSS à la fin des années 1920, de 85% en trois ans (1929-1931), entraînant une immense paupérisation de la population kazakhe . Dès l’été 1930, les autorités kazakhes sont alertées, par des rapports confidentiels de l’OGPU, de la montée de « difficultés alimentaires ».
Il est aujourd’hui établi qu’en 1931-1933, la population du Kazakhstan a diminué de 1,7 à 2 millions de personnes. Sur ce nombre, environ 600 000 ont fui définitivement leur région ravagée par la famine ; les autres -entre 1,1 et 1,4 million- sont morts de faim ou d’épidémies. À la fin des années 1920, la population du Kazakhstan était estimée à 6,5 millions de personnes, dont 3,8 millions étaient Kazakhs, dans leur immense majorité des éleveurs menant un mode de vie nomade ou semi-nomade.


1932-1933: famine en Ukraine et au Kouban.

La famine ukrainienne présente une forte spécificité sur le fond général des famines soviétiques des années 1931-1933.
Staline engage une politique ciblée de répression contre l’Ukraine et le Kouban, peuplé majoritairement d’Ukrainiens.
Des détachements armés « d’activistes » venus de Russie et des unités de la police politique engagent de véritables actions punitives dans les kolkhozes ukrainiens pour « prendre d’assaut les céréales » par la force, y compris les semences pour la future récolte et les maigres « avances » en nature reçues par les kolkhoziens pour leur travail de l’année. Au cours du seul mois de février 1933, 220 000 paysans ukrainiens qui tentent de fuir leur village sont arrêtés et fusillés par les cordons de troupes de l’OGPU ; 190 000 sont condamnés à une mort certaine ; quant aux autres, ils sont envoyés en camp ou déportés.
Pendant que des millions de paysans meurent de faim, le gouvernement soviétique exporte  1 800 000 tonnes de céréales pour honorer les dettes contractées vis-à-vis de l’Allemagne et acheter des machines étrangères qui doivent permettre de mener à bien les plans d’industrialisation accélérée. Les estimations du nombre de morts par famine en Ukraine et au Kouban oscillent entre 4 et 4,5 millions d’hommes.  



1932-1933: Famine dans les régions de la Volga.

En dehors de l’Ukraine et du Kouban, d’autres grandes régions productrices de céréales sont frappées par la famine. Il s’agit là de famines plus localisées dues à des prélèvements tout à fait disproportionnés sur la production des kolkhozes. Les régions les plus affectées sont la Basse et la Moyenne Volga, où l’on constate une surmortalité de 300 à 400 000 personnes durant l’année 1933.
1933 : Famine dans les « peuplements spéciaux ». (Région Nord, Oural, Sibérie occidentale).
À la suite d’une réduction drastique des « normes de rationnement » allouées par l’administration aux « déplacés spéciaux », disettes et famines deviennent endémiques dans un grand nombre de « peuplements spéciaux » de la Région Nord, de la Carélie, de l’Oural, de Sibérie occidentale. Selon les statistiques, au cours de l’année 1933, 151 000 décès sont enregistrés, soit un taux de mortalité de 14% (on compte, au 1er janvier 1933, 1 110 000 « déplacés spéciaux ». La plupart des décès, de l’aveu même des autorités, sont dus à une « dystrophie alimentaire ».




Source: revue de sciences Po Paris:
https://www.sciencespo.fr/mass-violence-war-massacre-resistance/fr/document/les-crimes-de-masse-sous-staline-1930-1953.html

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3 - 1933-1935 : Déportations des « éléments socialement nuisibles » et des « gens du passé » d’un certain nombre de villes soviétiques



Au début de 1933, le gouvernement soviétique lance une vaste campagne de « nettoyage » des principales villes du pays « des éléments superflus, non liés à la production, ainsi que des éléments koulaks, criminels et autres éléments socialement nuisibles ». La police multiplie les rafles de tous ceux qui se sont vu refuser le droit de résider dans les villes « à régime spécial » (Moscou, Leningrad, et une douzaine de villes importantes et relativement bien approvisionnées), aussitôt déportés, sur simple décision administrative, vers la Sibérie et le Kazakhstan.). Au cours de l’année 1933, plus de 100 000 « éléments socialement nuisibles » sont déportés des villes « à régime spécial.


Parmi les opérations de « nettoyage » des villes soviétiques de leurs habitants indésirables, on retiendra celle menée, en février-mars 1935, peu après l’assassinat de S. Kirov (1er décembre 1934).
4 833 « chefs de famille » qualifiés de « gens du passé » (byvsie ljudi )- ex-fonctionnaires et ex-officiers tsaristes, ex-nobles et, d’une manière générale, toute personne ayant appartenu aux élites politiques ou sociales de l’Ancien régime, ainsi que les membres du clergé- au total 11 200 personnes (en comptant les membres des familles) sont expulsés de Leningrad et exilés dans des petites villes provinciales de la région de Volga. Cet exil ne devait être, pour la plupart, que la première étape d’un parcours qui se terminerait tragiquement au moment de la « Grande Terreur » de 1937-1938 par l’envoi en camp ou l’exécution.

[Jean-Louis de Toqueville]

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4 - 1935-1937 : Déportations de minorités ethniques dans le cadre du « nettoyage » des zones frontalières de l’URSS


À partir de 1935, le gouvernement soviétique multiplie les opérations de « nettoyage » des zones frontalières, de plus en plus perçues comme une véritable ligne de front.
En février-mars 1935, dans la région de Leningrad, une première opération se solde par la déportation de quelque 3 500 familles d’origine finlandaise, lettone ou estonienne, envoyées au Kazakhstan, en Sibérie et au Tadjikistan.

Au même moment, 8 300 familles (41 650 personnes) sont déportées des districts frontaliers des régions de Kiev et de Vinnitsa. Les citoyens soviétiques d’origine polonaise et allemande représentent la majorité des déportés, les autres étant catalogués comme « éléments socialement étrangers ».
Les opérations de « nettoyage » des zones frontalières sont poursuivies et amplifiées en 1936. En avril-mai 1936, un second contingent de 5 000 familles d’origine finlandaise est déporté de la région de Leningrad. En juin et septembre 1936, 15 000 familles d’origine polonaise et allemande résidant, en Ukraine occidentale, le long de la frontière soviéto-polonaise, sont déportées vers le Kazakhstan.
La déportation la plus massive frappe, en septembre-octobre 1937, l’ensemble de la communauté coréenne installée dans les districts frontaliers de l’Extrême-orient soviétique (régions de Vladivostok, de Khabarovsk, du Birobidjan). Pour la première fois, la totalité d’une minorité nationale- 172 000 individus- est déportée.

[Jean-Louis de Toqueville]

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5 - Août 1937-novembre 1938 : Arrestations et exécutions de masse de la « Grande Terreur »


En seize mois, plus de 1,5 million de personnes sont arrêtées, dont 800 000 sont condamnées à mort, un nombre à peu près équivalent étant condamné à une peine de dix ans de travaux forcés dans les camps du Goulag, par des tribunaux d’exception. Ces tribunaux d’exception examinaient les dossiers préparés par le NKVD en l’absence de toute défense de l’accusé, en l’absence des accusés eux-mêmes.

La « Grande Terreur » fut, pour l’essentiel, le résultat d’opérations répressives de masse secrètes, décidées et planifiées par Staline en personne. Aussi spectaculaire et politiquement significative fût-elle, la face publique de la « Grande Terreur  ne représenta qu’une petite fraction de l’ensemble des victimes de 1937-1938 : 40 000 à 50 000 sur un total de 800 000 exécutés.

30 juillet 1937 : Ordre opérationnel secret du NKVD n° 00447 « Sur les opérations de répression des ex-koulaks, criminels et autres éléments contre-révolutionnaires ».
Ces opérations ont pour but « d’éradiquer définitivement» un large éventail d’ennemis que l’on pourrait qualifier de « traditionnels » pour le régime issu de la révolution bolchevique. Chaque région se voit attribuer des quotas d’individus à fusiller et d’individus à interner en camp pour une durée de dix ans, pour un total de 76 000 « éléments en 1ère catégorie » (peine de mort) et 193 000 en « 2e catégorie » (dix ans de camp). Au total, d’août 1937 à novembre 1938, 767 000 personnes sont condamnées dans le cadre de la seule « l’opération 00447 », dont 387 000 sont fusillées.

25 juillet 1937 : Ordre opérationnel secret du NKVD n° 00439 (« Opération allemande »)
Cette opération a pour but d’éliminer tous les « agents et espions allemands », notamment « ceux infiltrés dans les usines militaires ». En réalité, elle vise tout particulièrement les citoyens soviétiques d’origine allemande, les émigrés allemands en URSS (y compris les émigrés politiques communistes), ainsi que toute personne ayant (ou ayant eu) un lien, aussi ténu fût-il, professionnel ou familial avec l’Allemagne, pays considéré comme particulièrement hostile à l’URSS. Au cours des seize mois que dura « l’opération allemande », 55 000 personnes furent arrêtées et condamnées, dont 42 000 à la peine de mort.

11 août 1937 : Ordre opérationnel secret du NKVD n° 00485 (« Opération polonaise »)
Cette opération a pour but d’éliminer tous les agents d’une mythique « Organisation militaire polonaise » supposée mener des « actions d’espionnage et de sabotage » en URSS. En réalité, elle vise tout particulièrement les citoyens soviétiques d’origine polonaise, les émigrés polonais en URSS. Au cours des seize mois que dura « l’opération polonaise », 140 000 personnes furent arrêtées et condamnées, dont 111 000 à la peine de mort

15 août 1937 : Ordre opérationnel secret du NKVD n°00486 « Sur la répression des épouses des traîtres à la Patrie et la prise en charge de leurs enfants ».
Parmi les nombreuses « opérations de masse » de la « Grande Terreur », cette opération retient l’attention par le fait qu’elle cible non pas les individus soupçonnés de crimes contre-révolutionnaires, mais les membres de leur famille. Jusqu’alors, le principe de la responsabilité collective engageant tous les membres d’une famille avait été appliqué lors des expropriations-déportations mises en oeuvre lors de la « dékoulakisation », au moment des expulsions de certains groupes sociaux des villes « à régime spécial ». Au total, près de 40 000 « épouses » furent arrêtées et condamnées, et une vingtaine de milliers d’enfants de « parents réprimés » placés dans des orphelinats.

20 septembre 1937 : Ordre opérationnel secret du NKVD n°00593 « Sur l’opération de répression des anciens fonctionnaires des chemins de fer de Chine orientale ».
Cette troisième « opération nationale » a pour cible un autre groupe suspect d’entretenir des liens avec une Puissance étrangère ennemie, le Japon. Il s’agissait des « Harbiniens », ex-employés et cheminots de la Compagnie des chemins de fer de Chine orientale, basée à Harbin, et qui, après la cession de la ligne au Japon, avaient été rapatriés, comme citoyens soviétiques, en URSS. Les Harbiniens étaient accusés « d’activités terroristes et diversionnistes commanditées par les services secrets japonais ». Au total, 33 108 personnes furent condamnées dans le cadre de cette opération, dont 21 200 furent exécutées

30 novembre 1937 : Circulaire secrète du NKVD n° 49990 (« opération lettone »)
Cette quatrième « opération nationale » vise tout particulièrement les citoyens soviétiques d’origine lettone, les émigrés lettons en URSS (notamment les émigrés politiques) accusés d’espionnage au profit de la Lettonie, État jugé hostile à l’URSS. Dans le cadre de cette opération, entre décembre 1937 et novembre 1938, 22 360 personnes furent condamnées, dont 16 573 à la peine de mort.
L’extrême hétérogénéité des victimes de la Grande Terreur rend difficile la qualification de ce crime unique dans sa « catégorie » - 800 000 personnes exécutées d’une balle dans la nuque, à l’issue d’une parodie de justice, en l’espace de seize mois – soit 50 000 exécutions par mois, ou 1 700 par jour durant près de 500 jours. Nous nous en tiendrons donc à une qualification « minimale »- celle de « crime de masse » perpétré par l’État stalinien à l’encontre d’un pour cent environ de l’ensemble de sa population adulte.

[Jean-Louis de Toqueville]

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6 - Déportations de populations et exécutions de masse dans les territoires annexés par l’URSS à la suite du Pacte germano-soviétique du 23 août 1939


Pour la première fois, des pratiques répressives largement expérimentées sur la société soviétique sont exportées. Trois formes principales de répression marquent l’occupation-annexion soviétique : les arrestations massives, suivies de condamnations à des peines de camp (environ 110 000 pour la Pologne occupée) ; les déportations collectives (320 000 Polonais, 80 000 Baltes et Moldaves), les déportés étant assimilés à des « déplacés spéciaux » et soumis au régime d’assignation et de travail régissant cette catégorie de citoyens soviétiques; les exécutions de masse des élites polonaises (plus de 25 000).


4 décembre 1939 : Résolution du Politburo sur la déportation des « colons et forestiers militaires polonais ».
10-14 février 1940 : Déportation de 27 000 familles (139 600 personnes) vers 24 régions d’URSS (d’Arkhangelsk à Irkoutsk). Cette déportation frappe en réalité un contingent beaucoup plus large que la seule catégorie des « colons et forestiers militaires » (personnes ayant reçu de l’État polonais des terres dans les districts frontaliers de l’URSS en récompense de leurs états de service durant la guerre soviéto-polonaise de 1920) : propriétaires fonciers, industriels, fonctionnaires polonais et autres « ennemis de classe ».


5 mars 1940 : Lettre de L.Beria, Commissaire du peuple à l’Intérieur de l’URSS, à Staline proposant l’exécution de 25 700 anciens officiers, hauts fonctionnaires, grands propriétaires terriens, industriels, officiers de police et autres « membres d’organisations contre-révolutionnaires polonaises ».


Avril 1940 : Exécution de 25 700 Polonais, officiers, hauts fonctionnaires, représentants des élites militaires, civiles et économiques du pays, incarcérés dans les trois « camps spéciaux » de Kozielsk, Ostachkov et Starobielsk. Les exécutions ont lieu sur plusieurs sites, dont Katyn.


2 avril 1940 : Résolution du Politburo sur la déportation de trois catégories de Polonais : membres des familles des officiers, hauts fonctionnaires, industriels, grands propriétaires terriens déjà arrêtés ; prostituées ; réfugiés de la partie occidentale de la Pologne (sous occupation allemande) passés à l’est, dans la zone d’occupation soviétique.


12-13 avril 1940 : Déportation de 61 000 personnes appartenant aux trois « catégories » définies par la résolution du Politburo du 2 avril 1940 vers le Kazakhstan.


28-29 juin 1940 : Déportation vers les « villages spéciaux » de Sibérie de 75 000 réfugiés polonais de la zone d’occupation allemande passés à l’est, dans la zone d’occupation soviétique.
22 mai- 20 juin 1941 : Mise en oeuvre de la 4e grande opération de déportation, prévue par la résolution du Politburo du 16 mai 1941. En un mois, 107 000 personnes sont arrêtées, dont 86 000 sont déportées vers la Sibérie et le Kazakhstan, les autres étant envoyées en camp de travail du Goulag.

[Jean-Louis de Toqueville]

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7 - Les déportations ethniques totales de « peuples punis » durant la « Grande guerre patriotique »



Au cours de la « Grande guerre patriotique », plus de deux millions de citoyens soviétiques appartenant à des minorités ethniques accusées soit de constituer un vivier d’agents potentiels de l’envahisseur nazi, sont déportés et assignés ; la nationalité « punie », exclue de la « grande famille des nationalités socialistes soviétiques » cesse tout simplement d’exister. Un décret du Praesidium du Soviet suprême de février 1948 précise que les « peuples punis » sont déportés « à perpétuité ».


Fin août 1941-mars 1942 : Déportation des citoyens soviétiques d’origine allemande.

28 août 1941 : déportation des citoyens soviétiques d’origine allemande des régions de Moscou, Leningrad, Toula, Gorki, Rostov, Zaporojie, Krasnodar, Ordjonikidze, Voronej, Vorochilovgrad, Odessa, de Crimée, des RSS de Géorgie et d’Arménie.


Au 25 décembre 1941, 894 600 personnes ont déjà été déportées. Fin mars 1942, le bilan dressé par le Département des peuplements spéciaux du Goulag fait état de 1 209 430 déportés, soit 82% de la population soviétique d’origine allemande recensée en 1939. Les principaux lieux de déportation sont le Kazakhstan, la Sibérie et le Grand Nord (Vorkouta).
Octobre 1943 : Déportation des Karatchaïs.


12 octobre 1943 : Décret du Praesidium du Soviet Suprême sur la déportation collective des Karatchaïs pour « collaboration avec l’occupant nazi » et sur la « liquidation de la Région autonome des Karatchaïs.


Entre le 20 et le 27 octobre : 68 327 personnes sont déportées par convoi ferroviaire vers le Kazakhstan et la Kirghizie.


Décembre 1943 : Déportation des Kalmouks.


27 décembre 1943 : Décret du Praesidium du Soviet Suprême sur la déportation collective des Kalmouks pour « collaboration avec l’occupant nazi » et sur la « liquidation de la République autonome socialiste de Kalmoukie ».


Entre le 28 et le 31 décembre : 93 139 personnes (26 359 familles) sont déportées par 46 convois ferroviaires vers l’Altaï, les régions de Krasnoiarsk, Omsk et Novossibirsk (Sibérie).
Février 1944 : Déportation des Tchétchènes et des Ingouches.
Du 23 au 28 février, 521 247 personnes sont déportées par 194 convois ferroviaires vers le Kazakhstan. 119 000 hommes des troupes spéciales du NKVD ont été mobilisés pour cette opération d’ampleur exceptionnelle.


Le 27 février, dans l’aoul Khaibax (district Galancjoiskii), les troupes commandées par le Général Gvichiani enferment plusieurs centaines de personnes dans une écurie de kolkhoze à laquelle ils mettent le feu.


7 mars 1944 : Décret du Praesidium du Soviet Suprême sur la déportation collective des Tchétchènes et des Ingouches pour « collaboration avec l’occupant nazi » et sur la « liquidation de la République autonome socialiste de Tchétchénie-Ingouchie ».


Mars 1944 : Déportation des Balkars.


5 mars 1944 : Décret du Comité d’État à la Défense sur la déportation collective des Balkars pour « collaboration avec l’occupant nazi ».


9-11 mars 1944 : Déportation de 37 103 personnes de la République Autonome de Kabardino-Balkarie vers le Kazakhstan et la Kirghizie, en 23 convois ferroviaires.


8 avril : Décret du Praesidium du Soviet Suprême sur la « liquidation de la République autonome socialiste de Kabardino-Balkarie ».


Mai 1944 : Déportation des Tatars de Crimée.


18-20 mai 1944 : Déportation de 180 014 Tatars de Crimée vers l’Ouzbekistan.


Juin 1944 : Déportation des Bulgares, Grecs et Arméniens de Crimée.


24-28 juin 1944 : Déportation de 37 083 Grecs, Bulgares et Arméniens de Crimée vers les régions de Kemerovo, Sverdlovsk et la RSSA de Bachkirie.


Novembre 1944 : Déportation des Turcs Meskhètes, Kurdes et Khemchines des districts frontaliers de la RSS de Géorgie.


20 septembre 1944 : Décret du Comité d’État à la Défense sur la déportation des Turcs Meskhètes, Kurdes et Khemchines des districts frontaliers de la RSS de Géorgie.


15 au 25 novembre : Déportation de 91 095 personnes vers le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et la Kirghizie.

[Jean-Louis de Toqueville]

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8 - Les déportations de masse dans le cadre de la resoviétisation des pays baltes, de l’Ukraine occidentale et de la Moldavie (1947-1949)



La résoviétisation des territoires annexés par l’URSS en 1939-1940 à la suite du pacte germano-soviétique, puis occupés par l’Allemagne à partir de juillet 1941, s’accompagne d’une répression sanguinaire: 153 000 tués dans les affrontements armés, 134 000 condamnés à une peine de camp, 203 000 déportés. En Lituanie, le bilan s’élève à 50 000 tués, 70 000 condamnés, 150 000 déportés.


10 septembre 1947 : Résolution du Conseil des Ministres de l’URSS sur la « déportation des membres des familles de partisans de l’OUN (Organisation des Nationalistes Ukrainiens) et des bandits ukrainiens ».


Octobre 1947-janvier 1948 : Environ 40 000 « membres des familles de partisans de l’OUN » sont déportés vers les régions de Karaganda (Kazakhstan), Kemerovo, Tioumen, Kirov, Sverdlovsk, Tcheliabinsk.


22-23 mai 1948 : Opération « Printemps » : arrestation et déportation de 36 932 hommes, femmes et enfants « membres des familles de bandits, nationalistes et koulaks » vers la Sibérie (régions de Krasnoiarsk, Irkoutsk, Tomsk). Dans les semaines suivantes, plus de 7 000 autres personnes sont déportées.


Octobre 1948-fin 1949 : Environ 50 000 « membres des familles de partisans de l’OUN » sont déportés vers le Kazakhstan, l’Oural et la Sibérie. Au début de 1953, le contingent des « membres des familles de l’OUN » inscrit dans les statistiques du Département des peuplements spéciaux du Goulag compte plus de 175 000 personnes.


25 mars-10 mai 1949 : Déportation de 94 779 personnes (30 630 familles) des RSS de Lituanie, Lettonie et Estonie vers les régions de Krasnoïarsk, Irkoutsk, Tomsk et la RSSA de Bouriatie-Mongolie.


6-7 juillet 1949 : Déportation de 40 850 personnes (11 280 familles) de la RSS de Moldavie vers les régions de Kourgansk, Tioumen, Irkoutsk et de l’Altaï.

Source: la revue de Sciences Po Paris
https://www.sciencespo.fr/mass-violence-war-massacre-resistance/fr/document/les-crimes-de-masse-sous-staline-1930-1953.html

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Les crimes de masse sous Staline (1930-1953)... suite

9 - Déportations de minorités nationales dans le cadre des opérations de « nettoyage » et de « sécurisation » des frontières de l’URSS


Parallèlement aux déportations « punitives » de membres des familles des opposants à la soviétisation des pays baltes, de l’Ukraine occidentale et de la Moldavie, se poursuivent, en 1949, des opérations de « nettoyage » et de « sécurisation » des zones frontalières de l’URSS, notamment le long des frontières du Caucase. Ces déportations s’inscrivent dans une politique initiée au milieu des années 1930 et prolongée en 1944-1945.


29 mai 1949 : Résolution du Conseil des Ministres de l’URSS sur la « déportation des Turcs, Grecs et des ex-membres du parti Dachnak des RSS de Géorgie, d’Arménie et d’Azerbaïdjan, ainsi que du littoral de la Mer Noire ».


14-18 juin 1949 : Déportation de 57 680 personnes des RSS de Géorgie, d’Arménie et d’Azerbaïjan vers le Kazakhstan et la Sibérie. (Source : N.Werth, S.Mironenko, dir, op.cit, p. 533-539).
Dernières déportations « d’éléments hostiles » et « socialement étrangers » (1951-1952)


Février 1951 : Déportation de 8 461 « koulaks » d’Ukraine occidentale vers la région de Krasnoiarsk (Sibérie).
Mars-avril 1951 : Déportation de 9 825 Témoins de Jehovah vers les régions d’Irkoutsk et d’Omsk (Sibérie).


Décembre 1951-février 1952 : Déportation de 6 300 personnes (« rapatriés, membres des familles d’émigrés, collaborateurs, ex-prisonniers de guerre ») vers le Kazakhstan méridional.


Source: la revue de Sciences Po Paris
https://www.sciencespo.fr/mass-violence-war-massacre-resistance/fr/document/les-crimes-de-masse-sous-staline-1930-1953.html

[André de Montalembert]

Tu en oublie pas mal, mais fait gaffe tes potes capitalistes les oligarques, çà risque de pas leur plaire!
En plus ton truc il est faible en documentation, tiens dit leur qu'ils viennent voir au CERMTRI, les élèves de science PO du MEDEF...

[Revanchisti]

Section Histoire.

30 janvier 1930 : Résolution du Politburo du parti communiste « Sur les mesures à prendre pour la liquidation des exploitations koulak dans les régions de collectivisation totale ».

Politique intérieur guidée par raison d'état. Vu que les Koulaks spéculaient sur la bouffe.

Les chiffres me semblent bizarres, il n'y avait pas autant de Koulaks :

https://www.marxists.org/reference/archive/stalin/works/1928/may/28.htm

Voici un document soviétique qui détaille la situation agricole en 1928.

A savoir que la redistribution des terres confisquées à l’aristocratie à a créé 10 millions de fermes paysannes individuelles.

Mais que ces fermes n'étaient pas dirigés par des Koulaks.
Les Koulaks représentait en 1928 13% de la population agricole, et 20% de la production vendable.
Les fermes individuelles (qui était parfois juste un potager) c'était 85,3% de la population agricole et 11% de la production sur le marché. (le reste était consommé par les producteur locaux.)
Le reste c'était 1.7% de fermes collectives et ça donnait 47.2% de la production mise en venet sur le marché.

Si les fermes paysannes pauvre et moyennes ça fait 85% de la population agricole quel est le total sachant qu'il y en avait 26 000 000?

X*0.853=26 000 000
X=26 000 000*1000/853
X=30 480 656
Y=X*13/100
y= un peu moins de 4 000 000 de Koulaks a repartir sur toute l'URSS.

Hors avec tes statistiques on dépasse largement les 4 000 000. A savoir qu'il ne sont pas tous morts, ils ont été envoyé au goulags te les survivant ont été ré-intégré.

Ce n'est pas un crime horrible quand on adhère au principe que les puissances de l'argent ne devraient pas s'ingérer dans la politique. Ce genre d'exaction devient un crime motivé par raison d'état. La souveraineté de la nation étant absolue, c'est un sacrifice acceptable.

Dans la même veine vous avez Louis-Philippe qui fait exécuter ses créancier pour que le royaume de France en soit pas dépendant de ses dettes.
Vous trouverez toujours des français pour dire qu'il a eu raison.

Avril 1940 : Exécution de 25 700 Polonais, officiers, hauts fonctionnaires, représentants des élites militaires, civiles et économiques du pays, incarcérés dans les trois « camps spéciaux » de Kozielsk, Ostachkov et Starobielsk. Les exécutions ont lieu sur plusieurs sites, dont Katyn.

Sources?
Selon les archives soviétiques seulement 500 ont été liquidés. De plus Katyne est un massacre nazi il a été prouvé que les papier sortir par gorbachev étaient des faux.

On a retrouvé des victimes de Katyne en Ukraine dans des charnier portant la marque d'un certain SS. D’autres ont été retrouvé vivantes dans des camps soviétiques.
Et il a été prouvé que des corps de ju.ifs ont été déguisé en officier polonais. avec uns en du détail assez exquis allant jusqu’à mettre dans le charnier des effets personnels.. Sauf que quand le gas à qui appartient les bibelot est vivant dans un camp soviétique... ça la fou mal.

[Jean-Louis de Toqueville]

Tu en oublie pas mal, mais fait gaffe tes potes capitalistes les oligarques, çà risque de pas leur plaire!
En plus ton truc il est faible en documentation, tiens dit leur qu'ils viennent voir au CERMTRI, les élèves de science PO du MEDEF...

J'en oublie parce que j'ai coupé l'article de bribes qui ne me paraissaient pas pertinentes. Déjà que le topo était long, le publier en intégralité aurait été plus que lassant.

Et puis, j'aime pas copié/coller comme l'autre, je préfère sélectionner, amender, rajouter, enlever, bref le faire à ma sauce. Ceci dit, sur celui-là, je n'ai quasiment rien rajouté de ma main, le texte suffit à lui-même à remplir mon objectif qui était de taper... taper.... taper... sur cette salope de Staline, bien que d'autres l'aient fait avant moi et beaucoup mieux.

[Jean-Louis de Toqueville]

Section Histoire.

30 janvier 1930 : Résolution du Politburo du parti communiste « Sur les mesures à prendre pour la liquidation des exploitations koulak dans les régions de collectivisation totale ».

Politique intérieur guidée par raison d'état. Vu que les Koulaks spéculaient sur la bouffe.

Les chiffres me semblent bizarres, il n'y avait pas autant de Koulaks :

https://www.marxists.org/reference/archive/stalin/works/1928/may/28.htm

Voici un document soviétique qui détaille la situation agricole en 1928.

A savoir que la redistribution des terres confisquées à l’aristocratie à a créé 10 millions de fermes paysannes individuelles.

Mais que ces fermes n'étaient pas dirigés par des Koulaks.
Les Koulaks représentait en 1928 13% de la population agricole, et 20% de la production vendable.
Les fermes individuelles (qui était parfois juste un potager) c'était 85,3% de la population agricole et 11% de la production sur le marché. (le reste était consommé par les producteur locaux.)
Le reste c'était 1.7% de fermes collectives et ça donnait 47.2% de la production mise en venet sur le marché.

Si les fermes paysannes pauvre et moyennes ça fait 85% de la population agricole quel est le total sachant qu'il y en avait 26 000 000?

X*0.853=26 000 000
X=26 000 000*1000/853
X=30 480 656
Y=X*13/100
y= un peu moins de 4 000 000 de Koulaks a repartir sur toute l'URSS.

Hors avec tes statistiques on dépasse largement les 4 000 000. A savoir qu'il ne sont pas tous morts, ils ont été envoyé au goulags te les survivant ont été ré-intégré.

Ce n'est pas un crime horrible quand on adhère au principe que les puissances de l'argent ne devraient pas s'ingérer dans la politique. Ce genre d'exaction devient un crime motivé par raison d'état. La souveraineté de la nation étant absolue, c'est un sacrifice acceptable.

Dans la même veine vous avez Louis-Philippe qui fait exécuter ses créancier pour que le royaume de France en soit pas dépendant de  ses dettes.
Vous trouverez toujours des français pour dire qu'il a eu raison.

Avril 1940 : Exécution de 25 700 Polonais, officiers, hauts fonctionnaires, représentants des élites militaires, civiles et économiques du pays, incarcérés dans les trois « camps spéciaux » de Kozielsk, Ostachkov et Starobielsk. Les exécutions ont lieu sur plusieurs sites, dont Katyn.

Sources?
Selon les archives soviétiques seulement 500 ont été liquidés. De plus Katyne est un massacre nazi il a été prouvé que les papier sortir par gorbachev étaient des faux.

On a retrouvé des victimes de Katyne en Ukraine dans des charnier portant la marque d'un certain SS. D’autres ont été retrouvé vivantes dans des camps soviétiques.
Et il a été prouvé que des corps de ju.ifs ont été déguisé en officier polonais. avec uns en du détail assez exquis allant jusqu’à mettre dans le charnier des effets personnels.. Sauf que quand le gas à qui appartient les bibelot est vivant dans un camp soviétique... ça la fou mal.

Tu critiques encore les chiffres et l'évidence des faits. Tu es odieux, outre le fait de te ridiculiser, comme tu l'as été pour tes critiques sur les 100 millions de victimes du communisme !!!!

Dans ce que j'ai restitué, l'horreur est absolue, tout comme le nombre des 100 millions de morts, qui se suffit à lui-même. Face à cette horreur, tu viens pinailler sur des détails insignifiants. Tu tentes de faire des soustractions minables face à un tsunami humain, une horreur humanitaire, une boucherie humaine qui a fait 15 à 20 millions de morts (sous Staline seul), chiffres qui figurent dans la plupart des revues historiques, des essais et recherches sur la question, dans le monde entier.

Et toi, pauvre mec, tu viens compter les allumettes. Tu es d'une débilité affligeante. Lorsque le "livre noir" est sorti, il a été diffusé dans une vingtaine de pays et tiré à plus de 2 millions d'exemplaires.

Le monde entier doit savoir et a su les crimes contre l’Humanité, génocides, guerres civiles, terreurs de masse, famines gigantesques, déportations en camps de concentration, etc., commis par :
– Lénine, Trotski, Staline (U.R.S.S. : 20 millions de morts) ; – Europe de l’Est : 1 million de morts ; – Mao Zedong (Chine : 65 millions de morts) ; – Hô Chi Minh (Vietnam : 1 million de morts) ; – Pol Pot (Cambodge : 2 millions de morts) ; – Kim Il-Sung (Corée du Nord : 2 millions de morts) ; – Amérique latine : 150 000 morts dont Castro (Cuba : 15 000 morts) ; – Afrique : 1,7 million de morts ; – Etc.,etc...etc... sous l’idéologie communiste.

Cette sale idéologie et les porcs qui l'ont mise en oeuvre relève de l’Inhumanité la plus totale ! La dénonciation, au monde entier, de ces atrocités était indispensable pour jeter à jamais l'opprobe sur le communisme, cette immonde saloperie, comme on l'a légitimement jetée sur le nazisme, son frère jumeau: rafles, arrestations arbitraires, tortures à mort, exécutions sommaires, fusillades, noyades collectives, pendaisons, embrigadement de la jeunesse, systèmes de fichage, de surveillance, perquisitions et interrogatoires jours et nuits sur dénonciations, endoctrinement idéologique de toute la population, mensonges et propagandes, etc....

Dénoncer, mettre au pilori, charger, y compris les communistes actuels responsables de ces massacres par leur existence même, est fondamental pour l’Humanité, elle permettra peut-être de préserver les démocraties…

Un grand merci à S. Courtois et les autres nombreux chercheurs, auteurs, enquêteurs et contributeurs, pour avoir construit cet édifice de vérité pour toute l'humanité...

[Revanchisti]

Tu critiques encore les chiffres et l'évidence des faits. Tu es odieux, outre le fait de te ridiculiser, comme tu l'as été pour tes critiques sur les 100 millions de victimes du communisme !!!!

Sources? Je rappelle, la famine en Chine c'est 25 000 000 et le goulag 2 000 000. Le ocmpte est pas bon.

L'horreur n'est pas absolue pour la dékoulakisation.

Depuis fort longtemps, les puissances d’argent ont directement ou indirectement biaisé l’expression démocratique, quece soit par la propagande d’une presse aux ordres leur appartenant ou par la corruption du monde politique. Cette situation s’est dramatiquement aggravée avec l’apparition de structures politiques supranationales comme c’est le cas avec
l’U.E..

Sommes-nous d'accord?

Si on veut que la volonté du peuple soit en toute circonstance préservée, il faut donc non seulement sortir des organisations supranationales imposées par les intérêts des seuls grands capitalistes mais adopter une organisation sociale et économique qui ne permette plus en aucun cas que des puissances économiques puissent avoir – à travers la puissance de
l’argent – le pouvoir de se substituer à la volonté de la majorité des citoyens.

Sommes nous d'accord?


Bien.
Avec la NEP un peu d e capitalisme était tolérée, ce qui a permis à des propriétaire terrien comme les Koulaks de se tailler des fermes privées dans laquelle il employaient moults employés.
De plus une partie des terres de l'aristocratie a été redistribué au paysant pauvres mais aussi aux Koulaks.

A partir du moment où les gredins ont commencé à spéculer sur le marché, il était devenu clair qu'ils commençaient à gagner en puissance. On les a liquidé comme Louis Philippe a liquidé ses créanciers : raison d'état.

Sauf que les soviet ne les ont pas tués juste ré-éduqué par le travail.

Le monde entier doit savoir et a su les crimes contre l’Humanité, génocides, guerres civiles, terreurs de masse, famines gigantesques, déportations en camps de concentration, etc., commis par :

En quoi un Goulag est un camp de concentration? Le taux de mortalité était dans les 4 à 10% selon l'époque et le site. Très élevé, mais on est très loin des camps nazis avec la mort par le travail ou l'extermination rapide à chambre à gaz.

Deuxièmement les 14 puissance iméprialiste qui ont soutenu les Russes blancs n'ont aucune responsabilité durant la guerre civile?

La famine de 1933 n'était pas si gigantesque que ça.
Ça n'a rien avoir avec la Chine. Et c'est pas comem si côté capitaliste on avait la famine du Benghal, combiné à des morts de malnutrition chroniques, qui certes en sont pas impressionnantes, ni spectaculaire mais qui en terme de chiffres brute font énormément de mort au fil du temps vu que jamais rien n'est fait pour endiguer le problème.

Génocide vous avez vu ce que les yankee on fait en Corée?
Pourtant vous appelez ça monde libre et démocratique et ne condamnez rien.

Et puis c'est pas quelqu'un qui demande qu'on ressuscite les milices nazis sous un nom moins polémique quia des leçons a donner niveau terreur politique.


Si nous notre idéologie est une sale idéologie de porc, alors qu'est-ce que c'est que la votre. Ha oui c'est Satan sur terre.
Je pense que même les Khmers rouges seraient impressionnés par votre stupidité et folie sanguinaire.

[Revanchisti]

https://politique.forum-actif.net/t38904-un-rapport-allamrant-sur-la-gestion-de-l-aggriculture-en-inde#587051

Un petit mot pour ces gens qui meurent en silence dans la pauvreté sous le capitalisme.

Avec 3 900 000 chaque années rien qu'en Inde...

[Jean-Louis de Toqueville]

C'est hors sujet ton truc. La famine dans le monde n'est pas due au capitalisme, au contraire, quand un pays devient capitaliste, il se développe et chacun sait que ce développement profite à tous, certes avec des différences de revenus.

L'Inde avec ses 1,4 milliards d'habitants connaît la famine, en dépit de ses réussites économiques. Rien à voir avec le capitalisme !!!

Ensuite, ces mots de viennent pas par hasard, ils constituent la réponse à des propos inacceptables de plariste tendant d'une part à minimiser les crimes abominables de Staline d'une part et la dérive hors sujet des supposées exactions du capitalisme, lequel n'est qu'une théorie économique et ne peut commettre de crimes, par définition.

Enfin, sur le fond, mon propos est exclusivement descriptif, factuel et ne fait que décrire une partie des horreurs et crimes de Staline, qui a massacré 20 millions de personnes. Ces infos sont sourcées dans mon article et proviennent d'une étude de Sciences Po Paris.

Plariste fait une fois de plus du révisionnisme avec des arguties minables et hors sujet. Vouloir minimiser les horreurs commises par le boucher Staline, ou le communisme en général, n'est guère en l'honneur de celui qui prêche cette thèse.

[André de Montalembert]

Ces infos sont sourcées dans mon article et proviennent d'une étude de Sciences Po Paris.

Sciences Po qui forme les futurs politiques capitalistes!
CQFD
On fait la même chose avec les crimes de masse des guerres capitalistes?
Tiens le bilan du grand pays capitaliste j'ai noté les USA:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_militaire_des_%C3%89tats-Unis
99% sont hors de chez eux!

[harlan]

Ces infos sont sourcées dans mon article et proviennent d'une étude de Sciences Po Paris.

Sciences Po qui forme les futurs politiques capitalistes!
CQFD
On fait la même chose avec les crimes de masse des guerres capitalistes?
Tiens le bilan du grand pays capitaliste j'ai noté les USA:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_militaire_des_%C3%89tats-Unis
99% sont hors de chez eux!

Les crimes commis par Staline ne sont même pas discutables et encore moins contestables !

Du calme ne classe pas tous les élèves de politiciens "capitalistes" ...informe toi avant de raconter des conneries ... ça te changera un peu !

Qu'est-ce que tu appelles " crimes de masse " des guerres capitalistes ?

[André de Montalembert]

Qu'est-ce que tu appelles " crimes de masse " des guerres capitalistes ?

Pertes militaires du 20eme siècle:
https://www.secondeguerre.net/hisetpo/bh/hp_pertes20eme.html
Nombre de morts dus aux conflits:
https://plus.wikimonde.com/wiki/Liste_des_guerres_les_plus_meurtri%C3%A8res

[Revanchisti]

C'est hors sujet ton truc. La famine dans le monde n'est pas due au capitalisme, au contraire, quand un pays devient capitaliste, il se développe et chacun sait que ce développement profite à tous, certes avec des différences de revenus.

Haïti n'est pas développée, et c'est un pays capitaliste.

Voyez-vous le capitalisme existe à une échelle internationale.
Les écarts de développement ça veut dire des écarts de salaires, de valeur de la monnaie, et des prix de vente. Ces écarts permettent aux capitaliste de se tailler des marges fabuleuses.
Ça veut dire pour les pays en voir de développement que les capitalistes vont payer des sommes pharamineuses pour corrompre les fonctionnaires des gouvernements afin de garantir le sous développement, c'est tout le scandal des aides contre le développements et du FMI qui prettent des sommes contre des réformes néolibérales contraignantes




On pourrait aussi penser pour maximiser cet effet les capitalistes développerai les pays déjà dévloppés. Mais c'est faux, car un pays trop développé risque de passer au socialisme, et les capitalistes ont intérêt à développer les économies nationales jusqu’à un certains points.
Nouveauté récente, nous sommes passés de la croissance 0 de Giscard à la décroissance, la concertation capitalistique permet aux grande monopole de produire moins pour vendre plus cher.D'où le "you will eat ze bugs" Shwab.
Car lui TKT il va continuer de manger de la bonne viandasse !

Les crimes commis par Staline ne sont même pas discutables et encore moins contestables !

En êtes vous si sûr? Combien de crimes de l'URSS sont sa responsabilité directe? Nous vivons dans un pays capitaliste, or les capitalistes ont tout intérêt à mentir sur l'URSS.
Ils on tendance à exagérer les traits et à se baser sur des conjectures plutôt que les archives soviétiques.

Par exemple les Capitaliste présent les Koulaks comme des paysans pauvres. Or dans les archives soviétiques les Koulaks et paysan pauvres sont différenciés. Alors selon vous qu'est-ce que peut bien être un Koulak?

Le plus crédible que le Gars de science po ait pondu est la partie sur la dékoulakisation.
Et encore j'estime mon estimation complètement Biddons 4 000 000 de Koukas ça fait beaucoup.
Je sais que j'ai mal lu les chiffres. Et qu'il 'ny avait pas 13% de Koulak.
je sais que par contre les 26 000 000 de paysan moyens/pauvres c'est exacte mais ça ne fait pas 85%


Pour Katyne et la Pologne le type a ocmplètement fumé.

https://politique.forum-actif.net/t36152-katyn-les-truques-qui-clochent#525559

[Revanchisti]

Le génocide Coréen par exemple :
https://www.youtube.com/watch?v=sFMUPVAEaQE



https://www.youtube.com/shorts/bDuP-obCqDQ



https://youtu.be/fE9MUwAbFQI




Bombardement massif au napalm, sabotage d'un barrage vital à l'agriculture, exécution de masse façon SS Shoah par balle, meurtre de réfugiés en masse, sans parler des JI qui vont dans les écoles maternelles pour cramer les mioches au lance flamme.

Et c'était pas juste al Coréen du nord La Corée du sud aussi. Était désigné communiste des gens qui ne l'étaient pas.

On peut partir en Indonésie? Il y en une chiée des comme ça. Pourtant vous en avez jamais entendu parler.

[Revanchisti]

Il y a, rien qu'en Coréee du sud, environs 160 sites de massacres contenants chacun 3500 squelettes humains.
Tous morts par balles dans la tête.

La plus part étaient des prisonniers politiques de la dictature fantoche des yankee. (l’une de leur nombreuse dictature fantoche et sanguinaire, voir Pinochet et l'historie de l'indonésie.)
30 000 détention arbitraires.

Des Goulags soft dans lequel il a envoyé 300 000 personnes

S’ajoute au massacres des quotas d'arrestation que la police devait remplir au pif.
C'est ainsi que les membres de la ligue Bodo, une ligue dédié à l'éducation des pauvres et leur élévation sociale (un peu comme la fondation 'labbé pierre

Il est maintenant connu que la plus part étaient apolitiques.



https://cdn.discordapp.com/attachments/648996251794145292/1121367248498606090/image.png



Images d’archives des exécutions de masses.



Les condamnés creusent leur propre tombe.

Il y a dans le XX° siècles des centaines de saloperies de ce genre. pourtant à l'école on en vous a jamais rien dit.

Je peux continuer là-dessus
Mais le but est que vous soyez plus sceptique vis à vis de ce qu'on vous a appris. Que c'est pas si simple que ça. C'est pas "eux les méchants et nous les zentils" il y a des nuances.

Pour ma part en pleine connaissance des atrocités commises par les deux camps je te prends un Staline contre un Pinochet un Hitelr ou même e un macron tous les jours.

[Revanchisti]

Juste au cas où vous n'avez pas encore vomi (parce-que je vous ait pas dit les mecs découpaient les têtes des corps pour les empaler sur des piques...)

On va parler des campagnes de bombardement dans le nord.

le haut commandement américain de l'époque revendiquait fièrement d'avoir tué à vu d’œil à peu près 20% de la population.

Les villages civils ont été désignés comem des cibles militaires.

Un journaliste du New York Times en septembre 1951 écrit :
Les Habitants du villages ont été  tous carbonisés, et figés dans leur peau calcinés dans la position dans laquelle ils sont mort à l'instar des statues de pompéï..
Une homme sur le point de monter sur son vélo.
50 petits garçons et petites filles jouant dans un orphelinat.
Une femme au foyer, bizarrement presque intouchée tenant dans sa main une page arrachée d'un Catalogue Sears Roebuck.


Dans ce petit village paisible 200 âmes se sont éteintes en l'espace d' un instant.


Il a eu environs 10 Oradour sur Glan par jour en Corée. Et vous voulez les Photos des GI qui paradent avec les corps des gamins de l'école maternelle?

"Le monde libre et démocratique se présente comme civilisé, mais il est bien plus barbares que le camp socialiste.
Les deux sont capables de barbaries, mais si le drapeau de l'URSS et des communistes est rouges, c'est parce-que des ouvriers avait manifesté avec un drapeau blanc signe de la paix, et qu'il est devenu rouge, parce-que le patronat grâce à ses accointance avec le gouvernement a envoyé l'armée tirer sur la foules, ils sont tous morts. et leur sang a rougi le drapeau.

Deuxièmement le capitalisme c'est chacun pour sa pomme, la philosophie qui a fait naître ce mode de production dit bien "les vices privées font la vertue publique." C'est profondément anti-social et ça donne ce que l'ont peut voir en Inde et tout ce que j’ai expliqué plus haut. Un camp se bat pour le maintien du statue quo, l'autre se bat pour essayer de changer les choses et résoudre les problèmes. Un camp à le droit à l'erreur pas l'autre.



Gardez toujours ça en tête quand vous débattez des casseroles de l'URSS.

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