Les fautes impardonnables de Castets dans sa tentative de conquête de Matignon.

[Jean-Louis de Toqueville]

Lucie CASTETS, fonctionnaire des finances de profession et détachée à la ville de Paris pour y exercer des fonctions financières, s'est portée candidate au poste de Première ministre, avec l'accord des partis composant le front de gauche.

Après moultes négociations, engueulades et oukases, ce front de gauche n'a trouvé aucun potentiel Premier ministre compatible entre les voeux des composantes qui se détestent dans cette ex-nupes.

Afin de ne pas paraître trop ridicules à chercher l'oiseau rare sans le trouver et ayant perçu que Macron riait sous cape, les fronteux se sont décidés à trouver un candidat, quitte à proposer n'importe qui. Il leur fallait à tout prix un nom et vite ! ils l'ont trouvé, mais c'est bien n'importe qui.

Et ils ont déniché, quasiment par tirage au sort, la CASTETS en la sortant de sa paisible planque de la mairie de Paris, où elle était très grassement payée pour compter les sous de la ville. Sauf que la Castets n'est pas du tout une femme politique, n'a aucune expérience ministérielle ou gouvernementale et ne connaît ni les grands élus, ni les arcanes de la haute administration politique, ni le fonctionnement des assemblées parlementaires.

Priée par le front des gauches et notamment les haineux de LFI de se montrer et de tenter de s'imposer, elle a commis plusieurs fautes fatales, qui l'ont complètement discréditée:

- d'abord elle a fait savoir à tort avec une communication bruyante qu'elle était candidate au poste de Première ministre, tentant de "pousser" Macron à la nommer, rapidement si possible. Or, on ne candidate pas au poste de Premier ministre, on est choisi par le Président, lequel nomme qui il veut de manière discrétionnaire. Aucun candidat ne s'est permis par le passé de faire acte de candidature pressante auprès du Président, lequel nomme, aux termes de la Constitution, la personne qu'il estime la mieux à même d'exercer la fonction, dans les circonstances politiques du moment;

- ensuite, elle s'est permis d'annoncer dans la presse les mesures "sociales" qu'elle comptait prendre dès qu'elle aurait les clés de Matignon, notamment l'abandon de la réforme Macron sur les retraites, le rétablissement du contrôle des prix des produits de première nécessité et la limitation autoritaire des marges des pétroliers et des "profiteurs de crise" (essentiellement l'énergie). Ces mesures prennent le contrepied total de la politique qu'a menée la macronie et pour laquelle Macron a mené personnellement bataille, notamment sur les retraites. Comment cette novice peut-elle oser revendiquer le poste de PM, situation qui la met en position de requérante, alors qu'elle dit qu'elle prendra le contrepied de ce que vient de faire Macron il y a quelques mois ??? Par cette faute lourde, elle apporte plusieurs justificatifs à Macron de ne pas la nommer;

- enfin, il est totalement maladroit et mal venu d'étaler des mesures populistes d'extrême gauche très coûteuses et non financées pour notre budget, alors que la note financière de la France risque d'être réduite, que l'UE demande la France pour le prochain budget des coupes sombres et que la question de notre endettement devient cruciale et problématique en termes de coûts annuels de remboursements.

Par ces trois exemples ci-dessus, Castets montre qu'elle n'a, de toute évidence, pas pris la mesure du poste qu'elle convoite, à la fois sur le fond et sur la forme, lequel n'est manifestement pas fait pour une femme sans expérience, dans une situation politique et économique très délicates. Rien ne l'obligeait à partir bille en tête, sans consultations, sans expertise ou simulations de situations (elle ne dispose pas de l'administration) et sans légitimité parlementaire. Elle ne pouvait pas s'y prendre plus mal et on peut réellement se demander si ses initiatives intempestives et malheureuses ne sont pas destinées de fait à tout faire pour ne pas être choisie, pour des raisons personnelles qui sont les siennes.

Macron a réagi rapidement, il ne veut pas d'elle, point final !

Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. Ben, la Castets s'est cassée avant d'arriver !

[Maledico Proditores]

C'est la guerre des sexes pour accéder à Matignon: lopette vs brouteuse ... à moins que le peine-à-jouir Xaxa gagne la partie
Ah elle est belle la France, gouvernée par des sans-coui....

[Jean-Louis de Toqueville]

En effet... j'ai lu que la Castets était en couple avec.... une femme, mais aussi qu'elle avait un enfant, lequel aura apparemment deux mamans et pas de papa.

Mais bon, c'est un aspect secondaire du personnage.

En tout cas, plusieurs raisons objectives militent pour que cette femme ne soit pas retenue pour l'exercice de la charge qu'elle convoite. Qu'elle commence par aller faire ses classes et connaître le milieu politique. Qu'elle se fasse d'abord élire quelque part, on la jugera ensuite sur pièces.

Dans les circonstances politiques actuelles, il faut un Premier ministre qui ait une expérience de gouvernement et du Parlement. De plus il ne faut pas que Macron nomme un PM de gauche+EG, ce serait catastrophique pour le pays.

De toutes façons, Castets est barrée par Macron, la messe est dite pour elle.

Ce sont les droites qui sont majoritaires, pas les gauches !  

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