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Par avidité ou par conviction, parce qu'ils étaient des ratés ou des racistes, certains Français ont commis pour le compte du IIIe Reich des crimes immondes. Portraits noirs.

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Par avidité ou par conviction, parce qu'ils étaient des ratés ou des racistes, certains Français ont commis pour le compte du IIIe Reich des crimes immondes. Portraits noirs. Empty Par avidité ou par conviction, parce qu'ils étaient des ratés ou des racistes, certains Français ont commis pour le compte du IIIe Reich des crimes immondes. Portraits noirs.

Message par Vladimir de Volog Mer 24 Nov 2021 - 15:42

Par avidité ou par conviction, parce qu'ils étaient des ratés ou des racistes, certains Français ont commis pour le compte du IIIe Reich des crimes immondes. Portraits noirs.

La France enfanta aussi d'authentiques fascistes et nationaux-socialistes. Dans cette cohorte de soldats fervents, l'anglophobe côtoyait l'anticommuniste et l'antisémite. La plupart de ces damnés furent tués à la fin de la guerre ou exécutés à la Libération. D'autres en réchappèrent, graciés ou morts en exil. Et certains remirent après guerre le couvert de leur ignominie. Voici la monstrueuse parade des pro-nazis français.

MARCEL BUCARD [1895-1946] Les camps ? « Des endroits rêvés », disait-il

Séminariste, il s'engagea comme volontaire en 1914. revenu des tranchées couvert de blessures et de médailles, Marcel Bucard fit ensuite le tour des mouvements d'extrême droite qui pullulaient dans les années 1920 - de l'Action française royaliste de Charles Maurras au Faisceau de Georges Valois, premier parti fasciste de France avant de fonder, en 1933, son propre mouvement. Anticommuniste, anti-franc-maçon et antijuif, le parti franciste se réclamait explicitement de Mussolini, dont il recevait des subsides.

Membre de l'internationale fasciste aux côtés du Belge Léon Degrelle et de l'Espagnol Miguel Primo de rivera, Bucard aspirait à une « deuxième révolution française », instaurant une société hiérarchique où l'ordre primerait la liberté, et le corps national, l'individu. Sous l'Occupation, ce proche du Maréchal milita pour la Collaboration, confondant la Légion des volontaires français (LVF) et vantant les camps de concentration, « endroits rêvés pour apprendre aux juifs à travailler pour les autres ».

La plupart des francistes s'enrôlèrent dans la Franc-Garde qui traquait les membres de la Résistance française. Réfugié à Sigmaringen avec les derniers irréductibles de la Collaboration, Bucard fut arrêté en juin 1945, condamné à mort et fusillé en mars 1946, au fort de Châtillon.

PAUL CHACK [1876-1945] Ce militaire présidait le Cercle aryen

Frais émoulu de l'Ecole navale, Paul Chack sillonna les océans avant de livrer une trentaine de romans, gorgés de patriotisme et d'anglophobie, célébrant l'épopée maritime nationale. Glissant de l'Action française au fascisme, il intégra en 1937 le bureau politique du parti populaire français, futur soutien du régime de Vichy.

Pétainiste et anticommuniste, il lança sous l'Occupation des appels à la dénonciation dans la presse collaborationniste et au micro de radio Paris. Présidant à la fois le Cercle aryen et le Comité d'action antibolchevique, c'est encore lui qui organisa la grande exposition parisienne de 1942 :

« Le bolchevisme contre l'Europe ». En février 1943, il rallia le Front révolutionnaire national, regroupant les militants de plusieurs partis (RNP, MSR, parti franciste...) qui finirent par intégrer les rangs de la Milice. Arrêté en août 1944, il fut jugé, condamné à mort pour intelligence avec l'ennemi et exécuté début 1945.


ALAIN LAUBREAUX [1899-1968] Il dénonçait des juifs dans son journal

Natif de Nouméa, il devint, en 1936, critique théâtral du journal de politique internationale «Je suis partout», dans lequel il prôna dès avant guerre l'entente avec l'Allemagne. Puis, dans le Paris occupé, Laubreaux exerça sa redoutable influence bien au-delà du monde du spectacle. Enivré de sa puissance, il en joua sans retenue, rédigeant, entre deux critiques dramatiques fielleuses, les dénonciations antisémites anonymes de la page 3 de son hebdomadaire, et réclamant sur les ondes de radio Paris que l'on fusille le poète robert Desnos (qui allait mourir en déportation) .

Ayant fui en 1944, il fut condamné à mort par contumace et s'éteignit en exil à Madrid en 1968. Dans son film « Le Dernier Métro », François Truffaut l'a représenté en lui donnant le nom de Daxiat, pseudonyme sous lequel Laubreaux signa la grande pièce antisémite de l'Occupation, « Les Pirates du ciel ».


HENRY COSTON [1910-2001] Il est l'auteur d'une apologie des camps nazis

Cet homme a consacré sa longue existence à dénoncer le «complot judéo-maçonnique». Militant de l'Action française, il fonda, à la fin des années 1920, les Jeunesses antijuives, au programme prémonitoire: exclusion des juifs de la communauté française et spoliation de leurs biens. Ayant repris « La Libre Parole », le journal antisémite d'Edouard Drumont, Coston organisa un éphémère Front national ouvrier-paysan, avant de rallier le parti populaire français, en tant que chargé du renseignement.

Après l'avènement d'Hitler, il se rendit en Allemagne où, considéré comme un authentique idéaliste national-socialiste, il fut subventionné pour rééditer le célèbre livre antisémite « Les Protocoles des sages de Sion ».

En 1940, il rejoignit le minuscule parti national- socialiste français. sous l'Occupation, il coprésida l'association des journalistes antijuifs et multiplia livres et articles de presse. Chargé par Pétain, qui lui remit la francisque en 1943, de travailler sur la franc-maçonnerie, il anima le Centre d'action et de documentation, éditant deux bulletins «d'information antimaçonnique» et «d'information sur la question juive».

il signa, dans la brochure «Je vous hais», une apologie des camps nazis. Arrêté en Autriche en 1946 et condamné aux travaux forcés à perpétuité, il bénéficia rapidement d'une grâce médicale, et lança en 1957 «Lectures françaises», une revue où signait, entre autres, Paul Rassinier, l'un des pères du négationnisme.

Ayant fini sa carrière de haine comme chroniqueur à «Présent» et à «National hebdo», Coston mourut paisiblement en France à l'âge de 91 ans.


EDGAR PUAUD [1889-1945] Ancien poilu, il devient colonel chez les SS


Passé par les tranchées de 14-18, puis par la Légion étrangère, Edgar Puaud s'engagea en juillet 1942 dans la Légion tricolore, prélude à la Légion des volontaires français (LVF) contre le bolchevisme que Laval souhaitait déployer sur le front de l'Est en renfort de la Wehrmacht. soutenue par Déat, Doriot et Deloncle, chefs des principaux partis collaborationnistes, qui y voyaient aussi une armée de partisans pour «nettoyer» la France, la LVF ouvrit ses rangs aux mercenaires, aventuriers et repris de justice. Fin 1943, au Vél'd'hiv de Paris, 6500 légionnaires prêtèrent serment à Hitler.

Puaud, promu colonel de la Wehrmacht, prit la tête de trois bataillons rassemblés en Biélorussie. A l'été 1944, la LVF ayant subi d'énormes pertes, Himmler ordonna son démantèlement.

La plupart des 1200 rescapés furent alors affectés à la 33e Division SS Charlemagne, commandée par l'Oberführer SS Puaud, et regroupant tous les Français combattant pour l'Allemagne. Début 1945, ses 10000 hommes furent décimés en Poméranie, lui-même y trouvant la mort.
Les rescapés furent les ultimes défenseurs du bunker de Hitler à Berlin.


MAURICE SACHS [1906-1945] Cet escroc fut un indic pour la Gestapo

Escroc, pédéraste», tel qu'il se présentait lui-même, et aussi collaborateur bien que d'origine juive, Sachs chercha dans l'expérience de l'infamie la matière d'une œuvre littéraire.

Après une enfance très dure, il fut un temps le secrétaire de Jean Cocteau. Max Jacob l'encouragea à écrire.

Après l'exode, il vendit tous les biens de sa grand-mère en exil et se fit trafiquant d'or. Epicentre du marché noir, son appartement rue de Rivoli devint le rendez-vous des escrocs et des gigolos. réfugié un temps en Normandie avec l'écrivaine Violette Leduc et un enfant juif recueilli qu'il abandonnera sans remords, il s'engagea ensuite pour le STO.

A Hambourg, la Gestapo le recruta pour espionner ses compatriotes, tâche dont il s'acquitta avant que ses trafics ne le fassent interner au camp de concentration de Fuhlsbüttel. il fut abattu par un SS en 1945. La guerre avait empêché la publication de son grand œuvre, «Le sabbat», qui parut en 1946.


MAYOL DE LUPÉ [1873-1955] Aumônier, il mit Dieu au service du Führer

Né quatre-vingts ans jour pour jour après la décapitation de Louis XVI, cet aristocrate demeura toujours allergique à la république.

Aumônier militaire pendant la Première Guerre, Mayol de Lupé suivit ensuite les troupes françaises en Bessarabie. Dans les années 1930, il effectua des voyages en Allemagne, s'y faisant un carnet d'adresses qui lui valut de nombreuses sollicitations.

Hitler ayant lancé ses troupes sur l'Union soviétique en 1941, il bénit cette «croisade anti-bolchevique» en devenant l'aumônier de la Légion des volontaires français. servir sous l'uniforme allemand ne lui plaisait guère, mais face à l'antéchrist, qu'importait que la croix fut gammée. L'écusson bleu, blanc, rouge sur sa manche le tourmenta bien plus: «il n'y a qu'un seul drapeau, jugeait-il, le blanc fleurdelisé du comte de Chambord.»

En 1943, il fit, avec sa Croix de guerre, la une du magazine allemand «signal». Célébrant la messe de Noël 1944 de la Division Charlemagne, il dédia son homélie à «Notre très saint-père le pape et à notre Führer Adolf Hitler». Mayol de Lupé fut arrêté en 1946 en Bavière, et condamné à 15 ans de réclusion.


HENRI LAFONT [1902-1944] Ce malfrat faisait parler les résistants

Orphelin à 11 ans, Henri Lafont connut une enfance miséreuse, survivant de petits larcins qui le menèrent vite en colonie pénitentiaire. En 1940, son casier comptait une dizaine de condamnations.

A la faveur du chaos de juin 1940, il s'évada d'un camp du Loiret en compagnie de deux Allemands. Ces agents de l'Abwehr le conduisirent à Hermann Brandl, alias «Otto», pour le compte duquel il ouvrit à Paris un «bureau d'achats».

Ces officines avaient été mises en place par l'occupant pour rafler directement chez les particuliers les marchandises réquisitionnées par le Reich. Les affaires prospérant, Henri s'installa ensuite au 93, rue Lauriston, à l'ombre de la place de l'Etoile. sa bande - constituée de truands recrutés notamment à la prison de Fresnes - compta jusqu'à cent permanents, sur lesquels il régnait avec son bras droit, l'ancien policier Pierre Bonny Dotés par les Allemands d'Ausweis et de cartes de police officielles, ses hommes écumaient la capitale, menaçant, dépouillant, assassinant.

Ayant reçu la nationalité allemande et le grade de capitaine de la SS, «Monsieur Henri» roulait en Bentley s'entourait d'orchidées et invitait aux soirées du «93» le tout-Paris qu'il compromettait par ses faveurs. son officine se mua alors en annexe de la Gestapo, traquant les résistants pour lesquels la rue Lauriston figurait la porte des Enfers.

Début 1944, Lafont créa une Légion nord- africaine qui multiplia les atrocités en Limousin et en Dordogne, puis il se cacha avec Bonny dans une ferme. Les deux hommes furent jugés et fusillés.


GEORGES MONTANDON [1879-1944] Il a osé l'expression «ethnie putain»

Etabli à Paris en 1925, ce suisse, qui avait étudié la médecine et l'anthropologie, se fit spécialiste des «races» et spécialement de celle qu'il qualifia d'«ethnie putain», les juifs. Mais Georges Montandon resta aux portes de l'université.

L'Occupation donna à ce correspondant de Céline - dont l'œuvre «Bagatelles pour un massacre» l'avait enthousiasmé - l'opportunité de faire triompher ses vues. investi dans toutes les instances antisémites de la Collaboration, il dirigea notamment «L'Ethnie française», revue financée par l'institut allemand de Paris, et publia un manuel intitulé «Comment reconnaître le Juif?». Membre du parti populaire français, il fut nommé en 1942 expert auprès du Commissariat général aux questions juives, délivrant, moyennant finances, des «certificats de non appartenance à la race juive».

il trouva encore le temps de traduire le «Manuel d'eugénique et d'hérédité humaine» du nazi Otmar von Verschuer, avant de cosigner avec henry Coston (voir page 59) la brochure «Je vous hais», publication la plus violemment antisémite de la période. Cible d'un attentat des FFi, Montandon mourut dans un hôpital allemand.


VIOLETTE MORRIS [1893-1944] On l'appelait «La hyène de la Gestapo»

Fille d'un baron qui l' éleva comme un garçon, Violette Morris fut ambulancière en 1914-1918 avant de devenir célèbre dans les années 1920 en se forgeant un palmarès sportif d'exception: recordwoman du monde des lancers du poids et du disque, elle était aussi footballeuse, boxeuse, pilote automobile (vainqueur du Bol d'or 1927)...

Bisexuelle affichée, Violette fit scandale en se faisant enlever les seins pour être plus à son aise au volant.

Ce qui lui valut d'être privée des JO de 1928, les premiers ouverts aux femmes, par la Fédération française d'athlétisme qui l'accusait d'atteinte aux bonnes mœurs. Une injustice qu'elle crut laver en devenant espionne pour l'Allemagne.

En 1940, Helmut Knochen, chef de la SS à Paris, la recruta.

Elle rejoignit ensuite la rue Lauriston (voir Henri Lafont) , s'y taillant une réputation de tortionnaire émérite, avant d'être abattue en avril 1944 par des FFI sur une route de campagne normande. C'est l'écrivain Auguste Le Breton, qui l'avait connue en 1941, qui la surnommera pour la postérité «La hyène de la Gestapo».


JEAN FILLIOL [1909-?] Il tua pour Mussolini et pour Franco

Il fut l'âme damnée d'Eugène Deloncle, le fondateur de la Cagoule. son épopée sanglante débuta le 6 février 1934.

A la tête d'une section parisienne des Camelots du roi, Jean Filliol conduisit l'assaut manqué contre la Chambre des députés. Ayant outrepassé les consignes, il fut exclu de l'Action française.

Avec Deloncle, autre dissident du mouvement royaliste, il fonda alors le Parti national révolutionnaire. inquiétés par les policiers, les deux hommes optèrent ensuite pour la clandestinité au sein du Comité secret d'action révolutionnaire (CSAR).

Vite rebaptisée la «Cagoule», cette organisation structurée cherchait à entraîner l'armée dans un putsch militaire contre la république, en multipliant attentats et assassinats.

En échange de mitraillettes Beretta, Filliol tua pour le compte de Mussolini deux antifascistes réfugiés en Normandie, puis il œuvra pour l'Espagne franquiste, où il se mit un temps au vert. rentré en France, il intégra le Mouvement social révolutionnaire que Deloncle venait de créer. Accusé par Vichy d'avoir fomenté une tentative d'assassinat contre Pierre Laval et Marcel Déat, il fut arrêté, puis interné près de Limoges.

C'est Darnand, secrétaire d'Etat au maintien de l'ordre, qui le fit libérer début 1944 pour l'affecter à la Milice engagée en Limousin contre le maquis de Georges Guingouin. Filliol aurait alors indiqué aux SS de la division Das Reich le village d'Oradour-sur-Glane comme hébergeant un maquis.

Condamné à mort en France, il avait fui en Espagne, où il y travailla pour L'Oréal, multinationale dont le fondateur Eugène Schueller était proche des Cagoulards. Puis on perdit sa trace.
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Message par Francis XV Mer 24 Nov 2021 - 22:59

Grand Frère a écrit:Respect pour ces héros.

Bon vous n'avez pas tenu de propos insultants on est dans les clous de notre principauté ... lool
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Message par Plaristes Evariste Mer 24 Nov 2021 - 23:24

Ou tout simplement par carriérisme, ils ont suivit les lubbies de la bourgeoisie du moment.


Lisez Annie Lacroix riz et son œuvre de Munich à Vichy ainsi que le patronat sous l'occupation.
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Message par Plaristes Evariste Mer 24 Nov 2021 - 23:28

Grand Frère a écrit:Respect pour ces héros.


Oui, le traitre et lâche Darlan, cette planche Pourrie de Giraud, ce grand weygand qui a fait l'acte héroïque d'épargner les divisions de Panzer alors coincé en embouteillage dans les Ardennes..

Le général Huntzinger qui avec grande hospitalité a ouvert nos frontière à la Whermatch. D'ailleurs vous devriez lire sa lettre envoyée à Pétain 2 semaines après Barbarrossa !


Des gens admirables. Comme ce pauvre pucheu... martyr du gaullisme.

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Message par El Lobo Mer 24 Nov 2021 - 23:52

Grand Frère a écrit:Respect pour ces héros.



Ces criminels n'ont pas droit au respect.
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Message par Francis XV Mer 24 Nov 2021 - 23:57

De toutes façon tout le monde s'en fout
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Message par Vladimir de Volog Jeu 25 Nov 2021 - 19:40

Francis XV a écrit:De toutes façon tout le monde s'en fout



Je sais pas, mais le mettre sur la place publique à le mérite de le faire savoir à ceux qui ne savent pas, ou ne le veulent pas
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Message par Plaristes Evariste Jeu 25 Nov 2021 - 20:40

Par avidité ou par conviction, parce qu'ils étaient des ratés ou des racistes, certains Français ont commis pour le compte du IIIe Reich des crimes immondes. Portraits noirs. 800px-St%C3%A8le_m%C3%A9moire_docteur_Medvedowski_-_P.M.
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Message par Vladimir de Volog Ven 26 Nov 2021 - 0:10

Plaristes a écrit:Par avidité ou par conviction, parce qu'ils étaient des ratés ou des racistes, certains Français ont commis pour le compte du IIIe Reich des crimes immondes. Portraits noirs. 800px-St%C3%A8le_m%C3%A9moire_docteur_Medvedowski_-_P.M.



Un rapport avec le sujet ?
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Message par Plaristes Evariste Ven 26 Nov 2021 - 0:25

"par des français traitres à leur pays"

Sur la place publique.
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Message par Francis XV Ven 26 Nov 2021 - 0:28

Volog a écrit:
Un rapport avec le sujet  ?

Franchement Volog des fois il vaut mieux se taire, quand on voit un résultat aussi contre-productif ... lool
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Message par lepape Ven 26 Nov 2021 - 14:31

Plaristes a écrit:
Grand Frère a écrit:Respect pour ces héros.


Oui, le traitre et lâche Darlan, cette planche Pourrie de Giraud, ce grand weygand qui a fait l'acte héroïque d'épargner les divisions de Panzer alors coincé en embouteillage dans les Ardennes..

Le général Huntzinger qui avec grande hospitalité a ouvert nos frontière à la Whermatch. D'ailleurs vous devriez lire sa lettre envoyée à Pétain 2 semaines après Barbarrossa !


Des gens admirables. Comme ce pauvre pucheu... martyr du gaullisme.

Ça vaut vraiment le coup de ridiculiser juste pour jouer les rebelles 30s !


Darlan l'homme de gauche aux ordres de Vichy , l'amiral qui a canardé les alliés quand ils ont voulu débarquer sur la plage près de tisi ouzou ( je crois ) et que De gaulle a enlevé des mains des Ricains . Ce même darlan qui ensuite s'aprètait a fourguer nos colonies dont l'algérie aux ricains ses nouveaux copains . C'est De gaulle qui l'empêcha en créant le gouvernement d'alger . ( même si il manque des élèments c'est a peu près ça . De mémoire j'ai surement oublié des détails . Bref , une belle salope ce darlan .
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Message par lambertini Ven 26 Nov 2021 - 19:37

salut, je suis de retour , je n en veux a personnes, j ai aucuns regret
comme dans la presse les islamogauchos
sont présent partout
j ai beaucoup de respect pour les soldats français qui ont combattue le communiste ,

bien plus que pour les résistants de la dernière heure, qui tiré dans le dos des soldats on retraite
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Message par lambertini Ven 26 Nov 2021 - 20:31

dgar Puaud, un officier français Combattant glorieux de 14-18, le chef de la division « Charlemagne » se signala, avant de revêtir l'uniforme des Waffen-SS, par son désir de reprendre la lutte contre l'Allemagne et son dévouement à l'égard des anciens légionnaires juifs menacés de déportation. Vie et mort d'un officier français. Fernand L. n'y tenait plus. Une envie irrépressible. L'endroit était pourtant mal choisi pour poser culotte, en queue de colonne, en pleine tempête de neige. Et l'instant plus inopportun encore. Ne reste pas là, tu vas te faire faire aux pattes ! Voix paternelle. C'était Puaud, seul, déjà blessé, le bras bandé, armé d'un pistolet-mitrailleur. Général de Vichy, Oberführer des Waffen-SS, ravalé au rang de simple fantassin, rescapé d'une campagne qui, tout de suite, avait tourné au désastre. Un peu plus tard, Fernand avait franchi la Persante. Dans la plaine, au sud de Belgard, le brouillard s'était levé. Les Russes avaient surgi, pilonnant la longue colonne, écrasant les hommes sous les chenilles de leurs chars, les hachant au mortier ou à la mitrailleuse. En rampant, Fernand avait réussi à rejoindre l'abri d'une forêt. Les torpilles continuaient de tomber, brisant les branches des arbres, décapitant les sapins. Un T-34 était passé tout près. L'ancien milicien de la région d'Agen recruté pour assurer la sécurité de Darnand et versé malgré lui dans la division « Charlemagne » avait sauvé sa peau. Mais il n'avait plus revu le général Puaud. Edgar Puaud, né le 29 octobre 1889 à Orléans dans une famille vendéenne. Grand pour un Français de l'époque, 1 mètre 76 selon son livret militaire (Dossier militaire d'Edgar Puaud, service historique de la Défense, département de l'armée de terre, GR YE 8 2225. Tous les renseignements relatifs au parcours de Puaud dans l'armée française (textes de ses citations, notes de ses supérieurs, différentes affectations...) en sont extraits.), blond, les yeux gris. Teint coloré, du coffre, de l'allure. Un « beau soldat », brillants états de service. Engagé volontaire le 13 novembre 1907 à la mairie de Parthenay (Deux-Sèvres), cet orphelin de père et de mère est incorporé au 35e régiment d'infanterie en garnison à Belfort. Il y est rapidement nommé sergent, en novembre 1908, mais rétrogradé au grade de caporal six mois plus tard pour des raisons inconnues. Il ne retrouvera ses galons qu'en septembre 1910, après sa mutation dans un autre régiment, le 133e RI. En novembre 1911, à l'expiration de son contrat de quatre ans, Edgar Puaud est rendu à la vie civile et s'installe aux Rousses, dans le Jura, commune d'où est originaire la jeune femme qu'il a épousée l'année précédente. Simple intermède car, moins d'un an plus tard, le jeune homme rempile au 133e RI. Désormais, il ne quittera plus l'uniforme. Le 10 août 1914, comme tous les sous-officiers admissibles à l'école militaire d'infanterie de Saint-Maixent, le sergent Puaud est promu aspirant. La France vient d'entrer en guerre. Son armée a besoin de cadres. Le 1er septembre 1914, Puaud est nommé sous-lieutenant à titre temporaire. En juillet 1915, il est affecté au 407e régiment d'infanterie. Il va y servir jusqu'en décembre 1917 et s'y couvrir de gloire. « Brave à l'excès »
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Message par El Lobo Ven 26 Nov 2021 - 20:31

lambertini a écrit:salut, je suis de retour , je n en veux a personnes, j ai aucuns regret
comme dans la presse les islamogauchos
sont présent partout
j ai beaucoup de respect pour les soldats français qui ont combattue le communiste ,

bien plus que pour les résistants de la dernière heure, qui tiré dans le dos des soldats on retraite
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Message par El Lobo Ven 26 Nov 2021 - 20:33

lambertini a écrit:salut, je suis de retour , je n en veux a personnes, j ai aucuns regret
comme dans la presse les islamogauchos
sont présent partout
j ai beaucoup de respect pour les soldats français qui ont combattue le communiste ,

bien plus que pour les résistants de la dernière heure, qui tiré dans le dos des soldats on retraite
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Message par El Lobo Ven 26 Nov 2021 - 20:36

lepape a écrit:
Plaristes a écrit:
Grand Frère a écrit:Respect pour ces héros.


Oui, le traitre et lâche Darlan, cette planche Pourrie de Giraud, ce grand weygand qui a fait l'acte héroïque d'épargner les divisions de Panzer alors coincé en embouteillage dans les Ardennes..

Le général Huntzinger qui avec grande hospitalité a ouvert nos frontière à la Whermatch. D'ailleurs vous devriez lire sa lettre envoyée à Pétain 2 semaines après Barbarrossa !


Des gens admirables. Comme ce pauvre pucheu... martyr du gaullisme.

Ça vaut vraiment le coup de ridiculiser juste pour jouer les rebelles 30s !


Darlan l'homme de gauche

Mais c'est faux, dans le gouvernement de Vichy, il n'y avait personne mandaté par un parti de gauche, vu qu'ils étaient tous interdits par les nazis. Faut pas raconter des sornettes..

aux ordres de Vichy ,  l'amiral qui a canardé les alliés quand ils ont voulu débarquer sur la plage près de tisi ouzou ( je crois ) et que De gaulle a enlevé des mains des Ricains . Ce même darlan qui ensuite s'aprètait a fourguer nos colonies dont l'algérie aux ricains ses nouveaux copains . C'est De gaulle qui l'empêcha en créant le gouvernement d'alger . ( même si il manque des élèments c'est a peu près ça . De mémoire j'ai surement oublié des détails . Bref , une belle salope ce darlan .
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Message par lambertini Ven 26 Nov 2021 - 20:37

j ai aussi du respect pour tout les anciens combattant
pauvre type tu na pas fais l armée, et tu juge un militaire

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Message par Vladimir de Volog Ven 26 Nov 2021 - 23:05

Volog a écrit:Par avidité ou par conviction, parce qu'ils étaient des ratés ou des racistes, certains Français ont commis pour le compte du IIIe Reich des crimes immondes. Portraits noirs.

La France enfanta aussi d'authentiques fascistes et nationaux-socialistes. Dans cette cohorte de soldats fervents, l'anglophobe côtoyait l'anticommuniste et l'antisémite. La plupart de ces damnés furent tués à la fin de la guerre ou exécutés à la Libération. D'autres en réchappèrent, graciés ou morts en exil. Et certains remirent après guerre le couvert de leur ignominie. Voici la monstrueuse parade des pro-nazis français.

MARCEL BUCARD [1895-1946] Les camps ? « Des endroits rêvés », disait-il

Séminariste, il s'engagea comme volontaire en 1914. revenu des tranchées couvert de blessures et de médailles, Marcel Bucard fit ensuite le tour des mouvements d'extrême droite qui pullulaient dans les années 1920 - de l'Action française royaliste de Charles Maurras au Faisceau de Georges Valois, premier parti fasciste de France avant de fonder, en 1933, son propre mouvement. Anticommuniste, anti-franc-maçon et antijuif, le parti franciste se réclamait explicitement de Mussolini, dont il recevait des subsides.

Membre de l'internationale fasciste aux côtés du Belge Léon Degrelle et de l'Espagnol Miguel Primo de rivera, Bucard aspirait à une « deuxième révolution française », instaurant une société hiérarchique où l'ordre primerait la liberté, et le corps national, l'individu. Sous l'Occupation, ce proche du Maréchal milita pour la Collaboration, confondant la Légion des volontaires français (LVF) et vantant les camps de concentration, « endroits rêvés pour apprendre aux juifs à travailler pour les autres ».

La plupart des francistes s'enrôlèrent dans la Franc-Garde qui traquait les membres de la Résistance française. Réfugié à Sigmaringen avec les derniers irréductibles de la Collaboration, Bucard fut arrêté en juin 1945, condamné à mort et fusillé en mars 1946, au fort de Châtillon.

PAUL CHACK [1876-1945] Ce militaire présidait le Cercle aryen

Frais émoulu de l'Ecole navale, Paul Chack sillonna les océans avant de livrer une trentaine de romans, gorgés de patriotisme et d'anglophobie, célébrant l'épopée maritime nationale. Glissant de l'Action française au fascisme, il intégra en 1937 le bureau politique du parti populaire français, futur soutien du régime de Vichy.

Pétainiste et anticommuniste, il lança sous l'Occupation des appels à la dénonciation dans la presse collaborationniste et au micro de radio Paris. Présidant à la fois le Cercle aryen et le Comité d'action antibolchevique, c'est encore lui qui organisa la grande exposition parisienne de 1942 :

« Le bolchevisme contre l'Europe ». En février 1943, il rallia le Front révolutionnaire national, regroupant les militants de plusieurs partis (RNP, MSR, parti franciste...) qui finirent par intégrer les rangs de la Milice. Arrêté en août 1944, il fut jugé, condamné à mort pour intelligence avec l'ennemi et exécuté début 1945.


ALAIN LAUBREAUX [1899-1968] Il dénonçait des juifs dans son journal

Natif de Nouméa, il devint, en 1936, critique théâtral du journal de politique internationale «Je suis partout», dans lequel il prôna dès avant guerre l'entente avec l'Allemagne. Puis, dans le Paris occupé, Laubreaux exerça sa redoutable influence bien au-delà du monde du spectacle. Enivré de sa puissance, il en joua sans retenue, rédigeant, entre deux critiques dramatiques fielleuses, les dénonciations antisémites anonymes de la page 3 de son hebdomadaire, et réclamant sur les ondes de radio Paris que l'on fusille le poète robert Desnos (qui allait mourir en déportation) .

Ayant fui en 1944, il fut condamné à mort par contumace et s'éteignit en exil à Madrid en 1968. Dans son film « Le Dernier Métro », François Truffaut l'a représenté en lui donnant le nom de Daxiat, pseudonyme sous lequel Laubreaux signa la grande pièce antisémite de l'Occupation, « Les Pirates du ciel ».


HENRY COSTON [1910-2001] Il est l'auteur d'une apologie des camps nazis

Cet homme a consacré sa longue existence à dénoncer le «complot judéo-maçonnique». Militant de l'Action française, il fonda, à la fin des années 1920, les Jeunesses antijuives, au programme prémonitoire: exclusion des juifs de la communauté française et spoliation de leurs biens. Ayant repris « La Libre Parole », le journal antisémite d'Edouard Drumont, Coston organisa un éphémère Front national ouvrier-paysan, avant de rallier le parti populaire français, en tant que chargé du renseignement.

Après l'avènement d'Hitler, il se rendit en Allemagne où, considéré comme un authentique idéaliste national-socialiste, il fut subventionné pour rééditer le célèbre livre antisémite « Les Protocoles des sages de Sion ».

En 1940, il rejoignit le minuscule parti national- socialiste français. sous l'Occupation, il coprésida l'association des journalistes antijuifs et multiplia livres et articles de presse. Chargé par Pétain, qui lui remit la francisque en 1943, de travailler sur la franc-maçonnerie, il anima le Centre d'action et de documentation, éditant deux bulletins «d'information antimaçonnique» et «d'information sur la question juive».

il signa, dans la brochure «Je vous hais», une apologie des camps nazis. Arrêté en Autriche en 1946 et condamné aux travaux forcés à perpétuité, il bénéficia rapidement d'une grâce médicale, et lança en 1957 «Lectures françaises», une revue où signait, entre autres, Paul Rassinier, l'un des pères du négationnisme.

Ayant fini sa carrière de haine comme chroniqueur à «Présent» et à «National hebdo», Coston mourut paisiblement en France à l'âge de 91 ans.


EDGAR PUAUD [1889-1945] Ancien poilu, il devient colonel chez les SS


Passé par les tranchées de 14-18, puis par la Légion étrangère, Edgar Puaud s'engagea en juillet 1942 dans la Légion tricolore, prélude à la Légion des volontaires français (LVF) contre le bolchevisme que Laval souhaitait déployer sur le front de l'Est en renfort de la Wehrmacht. soutenue par Déat, Doriot et Deloncle, chefs des principaux partis collaborationnistes, qui y voyaient aussi une armée de partisans pour «nettoyer» la France, la LVF ouvrit ses rangs aux mercenaires, aventuriers et repris de justice. Fin 1943, au Vél'd'hiv de Paris, 6500 légionnaires prêtèrent serment à Hitler.

Puaud, promu colonel de la Wehrmacht, prit la tête de trois bataillons rassemblés en Biélorussie. A l'été 1944, la LVF ayant subi d'énormes pertes, Himmler ordonna son démantèlement.

La plupart des 1200 rescapés furent alors affectés à la 33e Division SS Charlemagne, commandée par l'Oberführer SS Puaud, et regroupant tous les Français combattant pour l'Allemagne. Début 1945, ses 10000 hommes furent décimés en Poméranie, lui-même y trouvant la mort.
Les rescapés furent les ultimes défenseurs du bunker de Hitler à Berlin.


MAURICE SACHS [1906-1945] Cet escroc fut un indic pour la Gestapo

Escroc, pédéraste», tel qu'il se présentait lui-même, et aussi collaborateur bien que d'origine juive, Sachs chercha dans l'expérience de l'infamie la matière d'une œuvre littéraire.

Après une enfance très dure, il fut un temps le secrétaire de Jean Cocteau. Max Jacob l'encouragea à écrire.

Après l'exode, il vendit tous les biens de sa grand-mère en exil et se fit trafiquant d'or. Epicentre du marché noir, son appartement rue de Rivoli devint le rendez-vous des escrocs et des gigolos. réfugié un temps en Normandie avec l'écrivaine Violette Leduc et un enfant juif recueilli qu'il abandonnera sans remords, il s'engagea ensuite pour le STO.

A Hambourg, la Gestapo le recruta pour espionner ses compatriotes, tâche dont il s'acquitta avant que ses trafics ne le fassent interner au camp de concentration de Fuhlsbüttel. il fut abattu par un SS en 1945. La guerre avait empêché la publication de son grand œuvre, «Le sabbat», qui parut en 1946.


MAYOL DE LUPÉ [1873-1955] Aumônier, il mit Dieu au service du Führer

Né quatre-vingts ans jour pour jour après la décapitation de Louis XVI, cet aristocrate demeura toujours allergique à la république.

Aumônier militaire pendant la Première Guerre, Mayol de Lupé suivit ensuite les troupes françaises en Bessarabie. Dans les années 1930, il effectua des voyages en Allemagne, s'y faisant un carnet d'adresses qui lui valut de nombreuses sollicitations.

Hitler ayant lancé ses troupes sur l'Union soviétique en 1941, il bénit cette «croisade anti-bolchevique» en devenant l'aumônier de la Légion des volontaires français. servir sous l'uniforme allemand ne lui plaisait guère, mais face à l'antéchrist, qu'importait que la croix fut gammée. L'écusson bleu, blanc, rouge sur sa manche le tourmenta bien plus: «il n'y a qu'un seul drapeau, jugeait-il, le blanc fleurdelisé du comte de Chambord.»

En 1943, il fit, avec sa Croix de guerre, la une du magazine allemand «signal». Célébrant la messe de Noël 1944 de la Division Charlemagne, il dédia son homélie à «Notre très saint-père le pape et à notre Führer Adolf Hitler». Mayol de Lupé fut arrêté en 1946 en Bavière, et condamné à 15 ans de réclusion.


HENRI LAFONT [1902-1944] Ce malfrat faisait parler les résistants

Orphelin à 11 ans, Henri Lafont connut une enfance miséreuse, survivant de petits larcins qui le menèrent vite en colonie pénitentiaire. En 1940, son casier comptait une dizaine de condamnations.

A la faveur du chaos de juin 1940, il s'évada d'un camp du Loiret en compagnie de deux Allemands. Ces agents de l'Abwehr le conduisirent à Hermann Brandl, alias «Otto», pour le compte duquel il ouvrit à Paris un «bureau d'achats».

Ces officines avaient été mises en place par l'occupant pour rafler directement chez les particuliers les marchandises réquisitionnées par le Reich. Les affaires prospérant, Henri s'installa ensuite au 93, rue Lauriston, à l'ombre de la place de l'Etoile. sa bande - constituée de truands recrutés notamment à la prison de Fresnes - compta jusqu'à cent permanents, sur lesquels il régnait avec son bras droit, l'ancien policier Pierre Bonny Dotés par les Allemands d'Ausweis et de cartes de police officielles, ses hommes écumaient la capitale, menaçant, dépouillant, assassinant.

Ayant reçu la nationalité allemande et le grade de capitaine de la SS, «Monsieur Henri» roulait en Bentley s'entourait d'orchidées et invitait aux soirées du «93» le tout-Paris qu'il compromettait par ses faveurs. son officine se mua alors en annexe de la Gestapo, traquant les résistants pour lesquels la rue Lauriston figurait la porte des Enfers.

Début 1944, Lafont créa une Légion nord- africaine qui multiplia les atrocités en Limousin et en Dordogne, puis il se cacha avec Bonny dans une ferme. Les deux hommes furent jugés et fusillés.


GEORGES MONTANDON [1879-1944] Il a osé l'expression «ethnie putain»

Etabli à Paris en 1925, ce suisse, qui avait étudié la médecine et l'anthropologie, se fit spécialiste des «races» et spécialement de celle qu'il qualifia d'«ethnie putain», les juifs. Mais Georges Montandon resta aux portes de l'université.

L'Occupation donna à ce correspondant de Céline - dont l'œuvre «Bagatelles pour un massacre» l'avait enthousiasmé - l'opportunité de faire triompher ses vues. investi dans toutes les instances antisémites de la Collaboration, il dirigea notamment «L'Ethnie française», revue financée par l'institut allemand de Paris, et publia un manuel intitulé «Comment reconnaître le Juif?». Membre du parti populaire français, il fut nommé en 1942 expert auprès du Commissariat général aux questions juives, délivrant, moyennant finances, des «certificats de non appartenance à la race juive».

il trouva encore le temps de traduire le «Manuel d'eugénique et d'hérédité humaine» du nazi Otmar von Verschuer, avant de cosigner avec henry Coston (voir page 59) la brochure «Je vous hais», publication la plus violemment antisémite de la période. Cible d'un attentat des FFi, Montandon mourut dans un hôpital allemand.


VIOLETTE MORRIS [1893-1944] On l'appelait «La hyène de la Gestapo»

Fille d'un baron qui l' éleva comme un garçon, Violette Morris fut ambulancière en 1914-1918 avant de devenir célèbre dans les années 1920 en se forgeant un palmarès sportif d'exception: recordwoman du monde des lancers du poids et du disque, elle était aussi footballeuse, boxeuse, pilote automobile (vainqueur du Bol d'or 1927)...

Bisexuelle affichée, Violette fit scandale en se faisant enlever les seins pour être plus à son aise au volant.

Ce qui lui valut d'être privée des JO de 1928, les premiers ouverts aux femmes, par la Fédération française d'athlétisme qui l'accusait d'atteinte aux bonnes mœurs. Une injustice qu'elle crut laver en devenant espionne pour l'Allemagne.

En 1940, Helmut Knochen, chef de la SS à Paris, la recruta.

Elle rejoignit ensuite la rue Lauriston (voir Henri Lafont) , s'y taillant une réputation de tortionnaire émérite, avant d'être abattue en avril 1944 par des FFI sur une route de campagne normande. C'est l'écrivain Auguste Le Breton, qui l'avait connue en 1941, qui la surnommera pour la postérité «La hyène de la Gestapo».


JEAN FILLIOL [1909-?] Il tua pour Mussolini et pour Franco

Il fut l'âme damnée d'Eugène Deloncle, le fondateur de la Cagoule. son épopée sanglante débuta le 6 février 1934.

A la tête d'une section parisienne des Camelots du roi, Jean Filliol conduisit l'assaut manqué contre la Chambre des députés. Ayant outrepassé les consignes, il fut exclu de l'Action française.

Avec Deloncle, autre dissident du mouvement royaliste, il fonda alors le Parti national révolutionnaire. inquiétés par les policiers, les deux hommes optèrent ensuite pour la clandestinité au sein du Comité secret d'action révolutionnaire (CSAR).

Vite rebaptisée la «Cagoule», cette organisation structurée cherchait à entraîner l'armée dans un putsch militaire contre la république, en multipliant attentats et assassinats.

En échange de mitraillettes Beretta, Filliol tua pour le compte de Mussolini deux antifascistes réfugiés en Normandie, puis il œuvra pour l'Espagne franquiste, où il se mit un temps au vert. rentré en France, il intégra le Mouvement social révolutionnaire que Deloncle venait de créer. Accusé par Vichy d'avoir fomenté une tentative d'assassinat contre Pierre Laval et Marcel Déat, il fut arrêté, puis interné près de Limoges.

C'est Darnand, secrétaire d'Etat au maintien de l'ordre, qui le fit libérer début 1944 pour l'affecter à la Milice engagée en Limousin contre le maquis de Georges Guingouin. Filliol aurait alors indiqué aux SS de la division Das Reich le village d'Oradour-sur-Glane comme hébergeant un maquis.

Condamné à mort en France, il avait fui en Espagne, où il y travailla pour L'Oréal, multinationale dont le fondateur Eugène Schueller était proche des Cagoulards. Puis on perdit sa trace.
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Message par lambertini Ven 26 Nov 2021 - 23:21

lambertini a écrit: dgar Puaud, un officier français Combattant glorieux de 14-18, le chef de la division « Charlemagne » se signala, avant de revêtir l'uniforme des Waffen-SS, par son désir de reprendre la lutte contre l'Allemagne et son dévouement à l'égard des anciens légionnaires juifs menacés de déportation. Vie et mort d'un officier français. Fernand L. n'y tenait plus. Une envie irrépressible. L'endroit était pourtant mal choisi pour poser culotte, en queue de colonne, en pleine tempête de neige. Et l'instant plus inopportun encore. Ne reste pas là, tu vas te faire faire aux pattes ! Voix paternelle. C'était Puaud, seul, déjà blessé, le bras bandé, armé d'un pistolet-mitrailleur. Général de Vichy, Oberführer des Waffen-SS, ravalé au rang de simple fantassin, rescapé d'une campagne qui, tout de suite, avait tourné au désastre. Un peu plus tard, Fernand avait franchi la Persante. Dans la plaine, au sud de Belgard, le brouillard s'était levé. Les Russes avaient surgi, pilonnant la longue colonne, écrasant les hommes sous les chenilles de leurs chars, les hachant au mortier ou à la mitrailleuse. En rampant, Fernand avait réussi à rejoindre l'abri d'une forêt. Les torpilles continuaient de tomber, brisant les branches des arbres, décapitant les sapins. Un T-34 était passé tout près. L'ancien milicien de la région d'Agen recruté pour assurer la sécurité de Darnand et versé malgré lui dans la division « Charlemagne » avait sauvé sa peau. Mais il n'avait plus revu le général Puaud. Edgar Puaud, né le 29 octobre 1889 à Orléans dans une famille vendéenne. Grand pour un Français de l'époque, 1 mètre 76 selon son livret militaire (Dossier militaire d'Edgar Puaud, service historique de la Défense, département de l'armée de terre, GR YE 8 2225. Tous les renseignements relatifs au parcours de Puaud dans l'armée française (textes de ses citations, notes de ses supérieurs, différentes affectations...) en sont extraits.), blond, les yeux gris. Teint coloré, du coffre, de l'allure. Un « beau soldat », brillants états de service. Engagé volontaire le 13 novembre 1907 à la mairie de Parthenay (Deux-Sèvres), cet orphelin de père et de mère est incorporé au 35e régiment d'infanterie en garnison à Belfort. Il y est rapidement nommé sergent, en novembre 1908, mais rétrogradé au grade de caporal six mois plus tard pour des raisons inconnues. Il ne retrouvera ses galons qu'en septembre 1910, après sa mutation dans un autre régiment, le 133e RI. En novembre 1911, à l'expiration de son contrat de quatre ans, Edgar Puaud est rendu à la vie civile et s'installe aux Rousses, dans le Jura, commune d'où est originaire la jeune femme qu'il a épousée l'année précédente. Simple intermède car, moins d'un an plus tard, le jeune homme rempile au 133e RI. Désormais, il ne quittera plus l'uniforme. Le 10 août 1914, comme tous les sous-officiers admissibles à l'école militaire d'infanterie de Saint-Maixent, le sergent Puaud est promu aspirant. La France vient d'entrer en guerre. Son armée a besoin de cadres. Le 1er septembre 1914, Puaud est nommé sous-lieutenant à titre temporaire. En juillet 1915, il est affecté au 407e régiment d'infanterie. Il va y servir jusqu'en décembre 1917 et s'y couvrir de gloire. « Brave à l'excès »
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Message par lambertini Ven 26 Nov 2021 - 23:31

les braves , parmi leLa Légion des volontaires français contre le bolchévisme, dite Légion des volontaires français (LVF), ou « Infanterie Regiment 638 » en allemand pour sa partie combattante au sein de la Wehrmacht, est une organisation créée le 8 juillet 1941 , soit quinze jours après le déclenchement de l'invasion de l'URSS

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Message par lambertini Ven 26 Nov 2021 - 23:36

La condamnation et l'exécution de Paul Chack en janvier 1945 pour faits de collaboration en font un des symboles les plus célèbres de l'engagement idéologique des écrivains. Chroniqueur attitré du journal Aujourd'hui de Georges Suarez, président du Comité d'action antibolchevique et du Cercle aryen, organisateur de l'exposition internationale « Le bolchevisme contre l'Europe », il paye au prix fort sa dérive partisane, commencée au milieu des années 1930. Sa fin tragique a éclipsé le parcours de l'écrivain illustre dont l'œuvre, qui célèbre la grandeur de la Marine française et son action au cours du premier conflit mondial, a enchanté toute une génération et suscité de nombreuses vocations maritimes. Personnalité incontournable de la République des Lettres de la seconde moitié des années 1920, il connaît une ascension fulgurante sur le devant de la scène littéraire avec On se bat sur mer, qui lui assure une légitimité d'historien maritime que vient renforcer son statut d'officier, commandant du Service historique de la Marine et membre de l'Académie de Marine.

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Message par lambertini Ven 26 Nov 2021 - 23:46

Attrait pour le communisme et l'Union soviétique
Attiré par la révolution bolchévique de 1917, Montandon se rend en Union soviétique en 1919, chargé par la Croix-Rouge d'organiser le rapatriement par Vladivostok de prisonniers de guerre autrichiens retenus en Sibérie3. Il en profite pour étudier les derniers Aïnous de l'île Sakhaline et les Bouriates du lac Baïkal4. À Vladivostok, il épouse une Russe communiste de 22 ans, Maria Konstantinovna Zviaguina, dont il aura trois enfants : Irène-Marie, née le 27 avril 1922 à Lausanne ; Odile-Violette-Lucie, née le 17 mai 1923 à Lausanne et George-James-Raoul, né le 28 juin 1927 à Paris.

En 1921, le Conseil d'État de Neuchâtel refuse, officiellement pour des raisons économiques mais probablement plutôt pour des raisons politiques5, de ratifier sa nomination comme professeur d'ethnologie à l'Université de Neuchâtel. En effet, Montandon, revenu en Suisse, était favorable à la révolution bolchévique et était devenu membre du Parti communiste suisse. Dans Deux ans chez Koltchak et chez les bolcheviks, publié en 19236, il comprend la création d'une police politique, la Tchéka, mais il est aussi l'un des premiers à en décrire les abus. Des rumeurs l'accusent de recevoir de l'argent des services secrets soviétiques. Il dénonce l'esclavage en Abyssinie et le génocide des Indiens aux États-Unis.

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Message par Plaristes Evariste Sam 27 Nov 2021 - 2:19

Hhahahahhahahaha :
lepape a écrit:Darlan l'homme de gauche aux ordres de Vichy

Hhahahahahhahahahahhaha, elle est bonne celle-là !

Je partage vos grief contre cet homme, mais le faîte est qu'il était dans le même club avec Pétain Weygand,

Je conçois que Pétain était ripoublicain, et qu'il trompait sa femme ce qui lui donnait une image très peu catholique, et faisait qu'il était courtisé par blum & co.
Mais il côtoyait Weygand et plein de tête de pipe en tête d'affiche dans la lutte contre la gueuse de l'autre...

Et globalement chez Pétain ce sont ces derniers qui sont majoritaire, Darlan inclu.
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