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la femme chez les musulmans

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Message par michou Mar 16 Mai - 22:05









Il est clair que le verset 65:4 est donné comme une commande qui doit être suivie (mode injonctif).
Le verset en soi se réfère aux femmes qui n'ont pas eu leurs règles (dans tout le passé jusqu'au temps présent), ce qui peut inclure des enfants ou des filles pas encore pubères, ou qui n'ont pas eu leurs ménarches (premières règles).
De ce fait, l'exacte traduction de cette partie du verset 65:4 est "qui n'ont pas eu leurs règles jusqu'à maintenant" ( لَمْ يَحِضْنَ ). En arabe, le processus de menstruation est appelé HAIÐ ( حيض ). Il est possible de transformer ce nom en une forme verbale. "Avoir ses règles" se dit YAHIÐ ( يَحِض ). Mais c'est LAM ( لَمْ ) qui apparaît avant YAHIÐ et le NA ( نَ ) est accompagné de YAHIĐ cela mets les apologistes de l'Islam dans un dilemme puisqu'il ne peut pas y avoir une autre signification que “pas encore dotées de menstrues”. C'est la traduction en français qui convient.

Ce verset (65:4) devrait être lu comme une continuation du verset 33:49. Si une femme dont le corps n'a pas été utilisé pour des relations sexuelles ne doit pas respecter de 'idda du tout, comme mentionné au 33:49, quelle est la raison pour laquelle la 'iddah s'impose aux femmes qui n'ont pas encore eu leurs règles? C'est une claire indication qui prouve que se marier avec des filles pré-adolescentes et avoir des relations sexuelles avec elles est reconnu par le Coran.

L'expression trouvée dans le verset 65:4 du Coran "Wallèi Lam Yahidhna" est quelquefois mal traduite par des apologistes islamiques. L'exacte signification de la phrase se trouve dans le Tafsir (l'interprétation coranique). Que les moufassirs clarifient le problème du "Wallèi Lam Yahidhna":
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Message par michou Mar 16 Mai - 22:07









Ici la 'idda est prescrite à trois catégories de femmes:

D'abord l'expression: “Yeïsna min al-mahidhin” ce qui signifie "ces femmes qui ont perdu espoir quant à leurs règles", indique les femmes qui ont atteint la période de leurs menstruations mais dont les menstrues ne viennent pas, ou qui ont atteint la ménopause. "N'espèrent plus de règles"
souligne le fait que cela concerne également les femmes qui bien qu'ayant atteint l'âge, n'ont pas leurs règles. Leur période de 'idda est de trois lunes (mois).

Puis ensuite, “Wallèi lam yahidhna” ce qui signifie "celles dont les menstrues n'ont pas encore eu lieu”. Ce groupe de femmes est celui des filles pré-pubères qui n'ont pas encore eu leurs règles. La 'idda qui leur est prescrite est la même que celle prescrite au groupe précédent (soit trois mois).
Enfin, les femmes enceintes - la 'idda qui leur est prescrite se termine lorsqu'elles ont mis au monde.
La traduction du verset ci dessus masque la véritable signification; le verset doit donc être étudié en arabe. La véritable signification de ce verset et ses implications sont explicitement appuyées par les Tafsirs comme ce sera montré plus bas.

Analyse détaillée du verset en arabe
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Message par michou Mar 16 Mai - 22:46









Football : « chez moi les femmes ne parlent pas comme ça aux hommes !», altercation sexiste entre le joueur Zakaria Aboukhlal et l’adjointe aux sports à Toulouse (MàJ : Mise à l’écart du joueur et ouverture d’une enquête interne )
LePanacheFrançais16/05/2023 à 16h26
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Message par André de Montalembert Mer 17 Mai - 9:51

On ne peut nier la part prise par les traditions religieuses dans l’inégalité entre les sexes. La marque d'une culture patriarcale est réelle dans le judaïsme, le christianisme et l'islam, religions du Livre et du Dieu unique, pensé au masculin. On la trouve dans l'interprétation des grands textes fondateurs, dans la méfiance à l'égard des femmes, dans le monopole masculin du pouvoir religieux et de l'accès au sacré. Pourtant des femmes ont pu accéder à des possibilités d'expression et d’action, dans un cadre religieux ou du fait de leur culture religieuse. Moniales musiciennes du Moyen-Age, religieuses missionnaires, aventurières de Dieu, supérieures de congrégations catholiques du 19e siècle aux réels pouvoirs, femmes protestantes engagées autour de 1900 dans le combat pour l'émancipation des femmes et, plus près de nous, théologiennes féministes revisitant la Bible : autant de situations, au fil des siècles, qui nuancent la vision critique du rôle des religions dans le « malheur des femmes », même si les paradoxes ne manquent pas -dans le monde catholique par exemple. Quant aux femmes qui se disent féministes et musulmanes, elles bousculent les représentations habituelles et témoignent d'une relation pleine de surprises entre femmes et religions.
https://journals.openedition.org/nuevomundo/34383
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Message par zarathustra Mer 17 Mai - 10:29


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Message par zarathustra Mer 17 Mai - 10:30

N'est pas islamologue qui veut.

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Message par michou Mer 17 Mai - 12:40







Pakistan
Être femme et chrétienne, c’est cumuler pas mal de tares au Paki­stan. En 2010, Asia Bibi est devenue tristement célèbre en un rien de temps. Et tout ça pour une histoire d’eau. En juin 2009, elle cueille des baies sauvages dans la campagne avec d’autres femmes. À leur demande, elle va chercher de l’eau dans un seau et en boit une gorgée. L’une des fausses copines d’Asia Bibi tape un scandale. Quoi, de la bave de chrétienne haram (« interdit », « impur ») dans le gobelet ?! Imbuvable ! Asia Bibi ne se laisse pas démonter. Elle réplique que le Prophète ne serait pas d’accord avec ça. Engueulade généralisée jusqu’à ce que les femmes hurlent au blasphème. S’ensuit une cascade de dingueries comme seuls les fanatiques religieux savent en faire : dépôt de plainte, descente de police chez Asia, qui manque de se faire lyncher par la populace. En 2010, Asia Bibi est condamnée à mort pour « blasphème envers l’islam ». Un verdict confirmé en appel, en 2014. Sous la pression internationale, la Cour ­suprême finit par l’acquitter en 2018, puis en 2019, après les ultimes recours des ultras de la religion. Asia Bibi s’exile au Canada en mai 2019. Mais cette question du blasphème est une affaire qui n’en finit pas. D’abord parce que ses rares défenseurs – comme, en 2011, le gouverneur du Pendjab, Salman Taseer, puis, la même année, le ministre des Minorités religieuses, Shahbaz Bhatti, de confession catholique – se font assassiner par des illuminés islamistes. Ensuite parce que l’acquittement d’Asia Bibi a renforcé le parti radical islamiste Tehreek-e-Labaik Pakistan (TLP, Mouvement au service du Prophète) dans ses appels au meurtre des « blasphémateurs ». Certes, ces agités du Coran sont moins présents dans les prétoires (auparavant, ils hurlaient « À mort ! » durant les procès et menaçaient les juges), mais leur pouvoir de nuisance demeure intact. Les juges de première instance, au plus près de la population, flippent un max. Pour preuve, dans les juridictions supérieures, ils annulent régulièrement des sentences de mort pour blasphème. « La majorité [d’entre elles] sont fondées sur de fausses accusations liées à des problèmes fonciers ou à des vengeances personnelles  », a reconnu la Cour suprême dans un arrêt de 2015.

Mauritanie
Enfin libre ! Après avoir été condamné pour blasphème, le blogueur mauritanien Mohamed Cheikh Ould Mohamed ­Mkhaïtir – le « plus ancien journaliste-citoyen détenu en Afrique francophone », selon Reporters sans frontières – a été libéré en juillet 2019, après plus de cinq ans de détention. Dans un de ses articles, il critiquait l’utilisation de la religion pour justifier des discriminations envers sa communauté, les Maalmines (forgerons). Détenu depuis janvier 2014, il avait été condamné à mort pour apostasie, son texte étant jugé blasphématoire envers Mahomet. En novembre 2017, cette peine avait été ramenée en appel à deux ans de prison, en raison de son ­repentir. Une ­décision jugée trop clémente par les croyants les plus radicaux, qui réclamaient son exécution. Alors, au lieu d’être remis en liberté, comme cela aurait dû être le cas, le blogueur croupit en détention administrative. Les militants d’Amnesty International s’inquiètent alors « de son état de ­santé physique et mentale  » et réclament sa libération. Mais, pour être bien certains de la sincérité du repentir de Mkhaïtir, les « oulémas », ces théocrates locaux, exigent un rétropédalage public. Le prisonnier s’exécute : « Comme je l’avais annoncé au début de 2014 et comme je l’ai répété à toutes les occasions qui s’offraient à moi devant les tribunaux, je réaffirme ici mon repentir devant Allah, le Seigneur des Mondes », écrivait-il sur Facebook. Comment dit-on « chantage » en mauritanien ?

France
En janvier 2020, Mila, une adolescente de l’Isère fatiguée d’être lourdement draguée, puis traitée de tous les noms sur les réseaux sociaux, au motif qu’elle est lesbienne, s’emporte contre l’islam : « L’islam, c’est de la merde […] votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul », lâche-t-elle. Aussitôt, les menaces de mort pleuvent, et la jeune fille doit quitter son lycée. L’« affaire Mila » commence. Elle enfle avec les déclarations de la ministre de la Justice d’alors, Nicole Belloubet, pour qui «  l’insulte à la religion, c’est évidemment une atteinte à la liberté de conscience », propos dont elle regrettera très vite « l’inexactitude ». La machine s’emballe. Emmanuel Macron doit monter au créneau pour réaffirmer le « droit au blasphème » et « à critiquer, à caricaturer les religions ». Mais, entre lâcheté et complaisance, la sphère politico-médiatique ne nous a pas déçus. Rappelons que le blasphème n’est pas un délit dans notre beau pays. Qu’est-ce que ça serait, sinon…

À LIRE AUSSI : Affaire Mila : le droit au blasphème fait fuir les lâches
Espagne
En juillet 2017, Willy Toledo, un acteur espagnol, s’est ouvertement foutu de la Vierge et de Dieu dans ses posts Facebook : « Je chie sur Dieu et j’ai de la merde à revendre pour chier sur le dogme de « la sainteté et la virginité de la Vierge Marie ».  » Ses propos ne tombaient pas du ciel, Willy Toledo entendait soutenir trois femmes artistes, elles-mêmes poursuivies pour blasphème. Leur faute ? Avoir porté en procession à Séville un vagin géant baptisé le « con insoumis ». L’Association espagnole des avocats chrétiens a porté plainte contre Toledo. ­L’acteur, qui ne risquait qu’une amende, a été jugé par un tribunal madrilène le 17 février 2018. Dans sa décision, la juge a souligné « le manque d’éducation, le mauvais goût et le langage grossier » de l’accusé, mais a tranché que ces messages ne constituaient pas « un délit de dénigrement des sentiments religieux  ». En Espagne, on poursuit des internautes et des artistes pour leurs textes, leurs œuvres, les paroles de leurs chansons…

Thaïlande
Chez les bouddhistes aussi, il y a des radicaux. En 2019, le groupe Puissance bouddhiste de la terre s’en est pris à une jeune artiste qui avait représenté Bouddha en Ultraman, personnage d’une série télévisée japonaise. Les « puissants bouddhistes de la terre » ont estimé l’œuvre déshonorante et portant « préjudice à un trésor national ». L’artiste a dû présenter ses excuses, mais a quand même pu vendre ses œuvres aux enchères. Quant aux radicaux thaïlandais, ils estiment pouvoir porter plainte au nom d’une loi interdisant l’insulte à la religion. Pas tous zen, donc.

Tunisie
Avant le cas emblématique de la blogueuse Emna Charki, la Tunisie avait déjà connu des procès médiatiques pour délit de blasphème. En 2012, Jabeur Mejri et Ghazi Béji (qui avait réussi à fuir le pays) ont été condamnés à sept ans et demi de prison pour « atteinte à la morale, diffamation et trouble à l’ordre public », après la publication de caricatures du prophète Mahomet sur Facebook. La même année, l’homme d’affaires Nabil Karoui était jugé pour « atteinte aux valeurs du sacré », pour avoir diffusé sur sa chaîne de télévision, Nessma TV, le film Persepolis, dont la Franco-Iranienne Marjane Satrapi est la coréalisatrice. Il a bon dos, le blasphème. On pourrait plutôt y voir la grosse frousse du pouvoir devant la culture, l’esprit critique et l’art.

À LIRE AUSSI : Tunisie : sois athée mais tais-toi
Italie
En 2018, Rolando Mandragora, joueur au club de l’Udinese, tape la balle et jure tout haut. Tout le monde s’en fout, sauf la Ligue de football italienne, qui va le suspendre pour « propos blasphématoires ». Sur les vidéos, les culs-serrés de la ligue décryptent le mouvement des lèvres du joueur. Horreur ! Des « porca Madonna, vaffanculo, Dio cane » en veux-tu en voilà sortent de sa bouche. Ces insultes ont beau être monnaie courante en Italie, les pères la pudeur de la ligue suspendent Mandragora en le privant des matchs retour. Son entraîneur a considéré la sanction comme sévère, estimant qu’il « méritait tout au plus un avertissement ». Pour surréaliste que soit ce cas, le footballeur jureur n’est pas le premier à être suspendu pour blasphème en Italie. En 2010, Nicola Pozzi avait payé pour un « porco Dio ! ». En 2015, c’est l’attaquant français Jérémy Ménez qui a loupé un match pour blasphème, alors qu’il jouait sous les couleurs de l’AC Milan. En Italie, le Code pénal punit « quiconque blasphème publiquement par invectives ou paroles outrageantes contre la Divinité ».

Indonésie
Suzethe Margareth est chrétienne. Début 2020, on la voit dans une vidéo qui a provoqué un tollé dans le pays : la femme de 52 ans sort d’une mosquée, chaussures aux pieds et un chien en laisse à ses côtés. Blasphème ! hurlent les croyants. En nombre, puisque l’Indonésie est le pays qui compte le plus de musulmans au monde. Le juge l’a reconnue coupable, mais lui a épargné la peine de prison parce qu’elle est « atteinte de maladie mentale sévère ». Grâce à sa dinguerie, elle échappe donc à la peine de six mois ferme requise par le parquet. Le ­représentant de la mosquée, Ruslan A. Suhady, a dénoncé cette dispense. Les gens qui ont des troubles mentaux « en général vont nus dans les rues ». Or « cette femme avait des vêtements propres », remarque le finaud religieux. À se demander qui est le plus tapé des deux ! L’affaire Margareth est la dernière en date d’une série de procès pour blasphème en Indonésie, où les « coupables » risquent jusqu’à cinq ans de prison. Ces poursuites servent aussi à mettre la pression sur les minorités religieuses. Ainsi, pour s’être plainte de l’appel du muezzin, une Indonésienne d’origine chinoise et de confession bouddhiste a été condamnée pour blasphème à dix-huit mois de prison. De même, l’ex-gouverneur chrétien de Jakarta (issu de la minorité chinoise) a passé deux ans derrière les barreaux pour avoir affirmé que l’interprétation d’un verset du Coran selon lequel un musulman ne doit élire qu’un dirigeant musulman était erronée.

À LIRE AUSSI : Peut-on rire dans l'islam ?
Écosse
Alors que l’Angleterre et le pays de Galles avaient abandonné leurs lois réprimant le blasphème en 2008, l’Écosse conservait dans son Code pénal une vieille loi poussiéreuse qui n’a pas été appliquée depuis… cent soixante-quinze ans. Mais, en août 2020, le gouvernement écossais a publié un nouveau projet de loi pour dépénaliser le blasphème. A priori, c’est une bonne nouvelle. Pour Édimbourg, le maintien de cette infraction « ne reflète plus le genre de société dans laquelle nous vivons ». Le ministre de la Justice, Humza Yousaf, a déclaré que la loi serait modernisée et couvrirait désormais les discriminations basées sur l’âge, le handicap, l’origine, l’orientation sexuelle et… la religion. « En créant des lois fortes, le Parlement enverra un message fort » selon lequel ce type d’actes ne « seront pas tolérés  », a-t-il ajouté. Le projet a été applaudi par Humanists UK, association qui milite contre la loi sur le blasphème depuis 2015. Mais des artistes comme l’actrice Elaine C. Smith ou l’humoriste Rowan Atkinson, célèbre pour son personnage de Mr. Bean, s’inquiètent d’une loi faux nez pour un blasphème modernisé qui ne dirait pas son nom, mais limiterait tout de même la liberté d’expression.

Nigeria
Au Nigeria règne la charia, mais dans le nord du pays, c’est pire, les tribunaux du coin fonctionnant de manière parallèle au système judiciaire étatique. Pour avoir mis en musique des paroles considérées comme insultantes envers Mahomet, Ibrahim Said Sharif a été condamné à mort par un tribunal islamique. Peu avant, c’est l’opinion publique qui l’avait déjà jugé, et plutôt sévèrement. Dès la diffusion de la chanson impie, des habitants de Kano avaient manifesté, puis mis le feu à la maison du chanteur, avant de réclamer son arrestation. Le tribunal ne pouvait que suivre la vox populi. Ibrahim Said Sharif a été condamné à être pendu. Jeudi 13 août 2020, Amnesty International a appelé les autorités de l’État nigérian de Kano à annuler la condamnation.

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Message par zarathustra Mer 17 Mai - 13:16

La propagande contre l'islam a toujours existé même au temps du prophète. Pourtant, l'islam est partout.
Dire des trucs pour diaboliser ne change rien. C'est peine perdu.
NB:
Même une racaille de la cité qui est né dans une prison écrit français mieux que toi.

je te donne cours si tu veux. ca te coutera juste un TGV de chez toi dans le sud

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Message par Revanchisti Mer 17 Mai - 13:21

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Message par zarathustra Mer 17 Mai - 14:15

Une personne qui parle seul n est pas fiable. En plus il m'a bloqué sur sa chaîne.

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Message par michou Mer 17 Mai - 16:19













B. LA DÉFINITION SALUTAIRE, MAIS TARDIVE, D'UNE POLITIQUE PUBLIQUE CIBLÉE
1. Une prise de conscience récente de l'ampleur du phénomène par les autorités étatiques
A) UN DÉNI TROP LONG DES POUVOIRS PUBLICS FACE AU DÉVELOPPEMENT DE L'ISLAM POLITIQUE ET DU REPLI COMMUNAUTAIRE
• Face au développement, en certains points du territoire, de l'islam radical et des phénomènes de repli communautaires, plusieurs personnes entendues par la commission d'enquête ont déploré, à l'instar du professeur Bernard Rougier, un véritable « déni des pouvoirs publics ».

Ainsi, pour Hugo Micheron, « le problème fondamental a été l'ignorance » et la « volonté de ne pas comprendre (...) au plus haut sommet de l'État comme sur les questions ultralocales ».

Dénonçant une forme de réticence du monde intellectuel et politique à prendre
conscience de l'évolution de l'islam politique dans certains territoires de la République, l'essayiste Djemila Benhabib a indiqué, de la même manière, que « l'égarement a consisté à ne pas considérer cette question comme politique, mais exclusivement comme une question sociale et économique » .

Ce constat est également partagé par certains acteurs associatifs qui, au gré de leurs expériences de terrain, ont indiqué avoir constaté un véritable désengagement de l'État face à ces enjeux .

Naëm Bestandji, fondateur collectif « Ni putes ni soumises » de Grenoble, indiquait au rapporteur avoir « très tôt constaté l'existence d'un décalage entre ce [qu'il] vivait dans les quartiers populaires et les réactions constatées au niveau national ». De la même manière, Medhi Haïfa, président fondateur de l'amicale des jeunes du refuge, dénonçait « la paresse des politiques » face à l'évolution de la situation dans certains quartiers de la République.

• En pratique, force est de constater que la question de l'islam radical

ublique globale, ciblée et cohérente à l'encontre de ces mouvances n'avait, jusqu'à très récemment, été engagée.

Confronté à la montée de revendications communautaires, l'État ne s'est, certes, pas désintéressé des tensions sociales qu'elles généraient et a été amené à apporter des réponses, y compris législatives, à des pratiques qui remettaient en cause les principes de la République et l'application des valeurs communes.

C'est toutefois principalement par le prisme de la laïcité que la problématique du repli communautaire a pendant longtemps été prise en compte par les pouvoirs publics .

Il en a été ainsi, au cours des années 1980, des différentes affaires sur le port du voile dans les établissements scolaires, qui ont abouti, à la suite de la commission de réflexion sur l'application du principe de laïcité dans la République confiée à M. Bernard Stasi, à l'adoption de la loi du 15 mars 2004 encadrant le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics .

Les affaires du port du foulard islamique
dans les établissements scolaires

L'exclusion de trois jeunes filles voilées du collège Gabriel Havez de Creil en 1989 a fait resurgir en France, pendant près de quinze ans, les querelles autour de la laïcité.

Face aux interrogations que l'émergence de l'islam en France posait quant à l'application de la loi de 1905, le ministre de l'éducation nationale de l'époque sollicita l'avis du Conseil d'État sur la question de l'application du principe de laïcité dans les établissements scolaires.

Dans un avis rendu le 27 novembre 1989, celui-ci, conciliant le principe à valeur constitutionnelle de laïcité de l'enseignement public et celui de liberté de conscience des élèves, garanti par l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, a conclu qu'un refus d'admission ou une exclusion dans un établissement scolaire « ne serait justifié que par le risque d'une menace pour l'ordre dans l'établissement ou pour le fonctionnement normal du service de l'enseignement ».

Dans la pratique toutefois, cette clarification juridique n'a pas, en pratique, résolu l'ensemble des difficultés. Dans les années qui ont suivi, plusieurs dizaines d'exclusion de jeunes filles de collèges ou de lycées publics ont été recensées, dont une partie annulées par la juridiction administrative.

Cette situation a conduit le Président de la République, Jacques Chirac, à instituer une commission de réflexion sur l'application du principe de laïcité dans la République, en juillet 2003, présidée par M. Bernard Stasi, alors Médiateur de la République.

C'est sur la base de ses recommandations que fut présenté le projet de loi sur le port ostensible des signes religieux.
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