Samedi 7 octobre : êtes-vous manipulé ?

[Héloïse de Salm]

On ne peut pas discuter avec certains extrêmistes qui à chaque seconde vous demandent : "vous soutenez le Hamas ?" ou " Que faites-vous des bébés décapités par le Hamas ?"

Au lieu du massacre majeur de civils revendiqué par Israël, des chiffres incomplets du journal hébreu Haaretz montrent que près de la moitié des Israéliens tués ce jour-là étaient en réalité des combattants – des soldats ou des policiers.

Les statistiques détaillées sur les victimes publiées par le quotidien israélien Haaretz dressent un tableau complètement différent. Au 23 octobre, le journal a publié des informations sur 683 Israéliens tués lors de l'offensive menée par le Hamas, y compris les noms et les lieux de leur mort le 7 octobre.

Aucun décès d’enfant de moins de trois ans n’a été enregistré jusqu’à présent, ce qui remet en question le récit israélien selon lequel les bébés étaient la cible des combattants de la résistance palestinienne.

Lorsque l'armée a ensuite formulé ses propres allégations de décapitations, d'amputations de pieds et de viols, Reuters a souligné que "le personnel militaire supervisant le processus d'identification n'avait fourni aucune preuve médico-légale sous forme d'images ou de dossiers médicaux". À ce jour, aucune preuve crédible de ces atrocités n’a été présentée.

D’autres allégations scandaleuses, comme l’histoire selon laquelle le Hamas aurait « décapité 40 bébés », ont fait la une des journaux et ont fait la une d’innombrables médias occidentaux. Même Biden a affirmé avoir vu « des photos confirmées de terroristes décapitant des bébés » . Ces affirmations émanent du colon et soldat de réserve israélien David Ben Zion , qui avait auparavant incité à de violentes émeutes contre les Palestiniens et appelé à la destruction de la ville de Huwara en Cisjordanie. Aucune preuve n'a jamais été fournie pour étayer ces affirmations et la Maison Blanche elle-même l'a confirmé plus tard. que Joe Biden n’avait jamais vu de photos comme celle-ci auparavant.

[Héloïse de Salm]

Yasmin Porat, une survivante du kibboutz Be'eri, a déclaré dans une interview accordée à une émission de radio israélienne sur la chaîne de télévision publique Kan que les forces israéliennes avaient « éliminé tout le monde, y compris les otages », ajoutant : « Il y a eu des tirs croisés très, très intenses. » et même des tirs de chars.

Porat a participé à la rave Nova et a témoigné du traitement humain dans diverses interviews avec les médias israéliens. Elle a expliqué que les combattants du Hamas « nous ont protégés » pendant notre captivité, lui disant en hébreu : « Regardez-moi attentivement, nous ne vous tuerons pas. Nous voulons vous emmener à Gaza. Nous ne vous tuerons pas. Alors sois calme, tu ne mourras pas. Elle a également ajouté ce qui suit :

« De temps en temps, ils nous donnaient à boire. Quand ils ont vu que nous étions nerveux, ils nous ont calmés. C'était très effrayant, mais personne ne nous a traité violemment. Heureusement, rien ne m’est arrivé comme je l’ai entendu dans les médias.

De nouvelles preuves suggèrent désormais qu’il existe une forte possibilité, compte tenu notamment de l’ampleur des dégâts causés aux infrastructures, que les forces israéliennes aient intentionnellement tué des prisonniers, tiré sur de fausses cibles ou confondu des Israéliens avec des Palestiniens lors de leurs échanges de tirs. Si la seule source d’information pour une allégation sérieuse est l’armée israélienne, il faut tenir compte du fait qu’elle a des raisons de dissimuler des cas de tirs amis.

Dans le brouillard de la guerre, les parties en conflit ont des points de vue différents sur les événements du premier raid et ses conséquences. Il ne fait aucun doute que les groupes armés palestiniens ont infligé d’importantes pertes à l’armée israélienne, mais tout le reste fera l’objet de nombreux débats dans les semaines et les mois à venir.

Une enquête internationale indépendante et impartiale est nécessaire de toute urgence, avec un accès aux informations de toutes les parties impliquées dans le conflit. Ni les Israéliens ni les Américains n’accepteront cette solution, ce qui suggère une fois de plus que Tel Aviv a beaucoup à cacher.

https://tkp.at/2023/10/30/was-ist-am-7-oktober-wirklich-passiert/

[Olympe de Gouges]

personne ne sait vraiment ce qu'il s'est passé ce jour-là

[Contenu sponsorisé]